Un Drôle de Chabanais

4 votes

  • 8/10 (bon) classique du genre.
    Á ma gauche, Bébert qui sort de taule, gros Léon, Lulu. Á ma droite; le Grizzly, Toine, Jo (et sa femme Lulu). Au milieu de tout ce beau monde, l'inspecteur Gourmé. C'est parti, bastons, braquages, et coup fourrés peuvent pleuvoir...
    Une bien réjouissante BD, pour les amateurs du cinéma "à papa" des années 50.
    Çà ne renouvelle pas le genre, bien au contraire, on décèle pléthores de détails repris des films de l'époque.
    On pourrait s'en irriter mais pour ma part, j'y vois un très bel hommage aux cadors de l'époque, par ces très bons artisans de la BD que sont Simon & Matz.
    Bien joué, les gars.

    25/02/2024 à 23:30 Lucas 2.0 (456 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Je n'ai jamais été attiré par les films de truands en noir et blanc et tout ce qui va avec (violence, machisme...). Malgré cela et une avalanche d'argot (heureusement, il y a un glossaire à la fin), j'ai apprécié cette BD. Les protagonistes sont charismatiques, le dessin est efficace et le scénario tient la route. Ça change un peu de ce que fait Matz habituellement, dans le style au moins, mais ça reste de très bon niveau. Je retrouverai le Grizzly dans sa prochaine aventure avec plaisir.

    09/01/2024 à 18:56 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Une BD qui rend hommage à Albert Simonin, l'auteur d'une trilogie consacrée à 'Max le Menteur' (Touchez pas au grisbi !, ...).
    Une histoire musclée et drôle sur une bande de voyous parisiens, teinté d'argot (avec un glossaire en fin de volume pour les caves). On y apprend d'ailleurs l'origine du pseudo 'Matz' : il vient de l'argot et veut dire le mec, le costaud. Et contrairement à ce qui est écrit sur Polars Pourpres aujourd'hui, Matz n'a pas utilisé le pseudo d' Alexis Nolent pour écrire des romans : c'est l'inverse.

    02/11/2023 à 20:39 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Quel plaisir de retrouver l’ambiance graphique de Fred Simon. Son trait « ligne claire » sert magnifiquement ce polar, hommage aux années 60 et aux dialogues d’Audiard. Ancien boxeur reconverti dans la vente de voitures, le grizzli a l’amitié tenace. Alors quand son poteau est accusé d’être une balance, son sang ne fait qu’un tour. Le scénariste du Tueur nous démontre qu’en matière de polar, il sait changer de ton. Ici sa gouaille est d’autant plus savoureuse qu’il décortique ses expressions souvent très imagées.

    11/04/2023 à 21:41 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 3