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9/10 Dans une petite ville côtière fin des années 40. Sa jetée. Sa fête foraine. Ses manèges (son palais-labyrinthe de glace, sa grande roue et sa cloche de plongée, ses bonimenteurs (Boniments et Mensonges), ses badauds.
Un cadavre dans la grande roue, celui de Mac Gurn (qui blanchissait le fric). Un petit malfrat (Tony Webb) qui sort de taule, fouillant le macchabée. Une jeune femme entre l’ingénue et la garce (Ellen) qui se fait portraitiser par un artiste sourd et muet (Des porte-flingues arrivés de New York venus récupérer leur fric – cinquante mille dollars
Les flics. Art Smith le chef de la brigade criminelle. Son subordonné O’Mara.
La jeune femme qui semble avoir été témoin su meurtre a disparu.
Qui la retrouvera le premier. Tony, le malfrat ? Smith qui veut arrêter le coupable, mené par le bout du nez par son manuel de Procédure – sa bible – et qui commet des erreurs. O’Mara flic brutal, raciste qui veut également récupérer le fric.
Cela rappelle « La femme à abattre », mais bifurque sur autre chose.
W. R. Burnett, Charles Williams, auraient pu s’emparer de ce thème.
Craig Rice fut la première écrivaine éditée dans la Série Noire. Rééditée dans une traduction de Jacques Papy, révisée par Cécile Hermellin.
Un très bon polar (cinématographique) à redécouvrir.12/06/2025 à 19:24 Max (836 votes, 8.1/10 de moyenne) 2