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L'ombre de l'éventreur
5/10 Assez fouilli. L'âme de Jack l'éventreur réapparaît 50 ans après le dernier crime, avec une nouvelle série de meurtres. Une enquête qui va amener Cross à fouiller dans le passé. Dans son passé…
Un album qu'on a du mal à comprendre, car il nous présente des évènements surnaturels n'obéissant à aucune logique. Les dessins sont difformes et parfois assez repoussants, d'où ma mauvaise appréciation de l'ensemble. J'avais oublié cet album, je sais maintenant pourquoi, et suis nostalgique des "anciennes" aventures de Carland Cross, bien meilleures, tel "le golem" par exemple.18/04/2020 à 04:47
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La Fille du temps
5/10 … un des meilleurs romans policier de tous les temps, vraiment ? (selon plusieurs "baromètres" anglo-saxons).
Où l'on comprend que Richard III d'Angleterre, à priori détesté en son pays, est en fait la bonté même. Ou presque. On le comprend d'autant plus que les justifications qui mènent à cette déduction sont quelque peu amplifiées par l'auteur... avec un léger manque de neutralité. On a plus qu'un peu l'impression d'être manipulés par J.Tey, et c'est bien dommage.22/03/2020 à 23:28 1
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La Mort n'est pas une fin
5/10 Tea Time dans un palais Egyptien. Période historique, roman à énigme, la maîtresse du suspense à l'écriture (mariée un temps à un égyptologue) : je me suis dis que j'avais une chance de toucher le pactole. Déçu.
On n'est pas dans l'ambiance Egypte ancienne. Un décor, rien de plus. J'avais l'impression d'une intrigue en un manoir Anglais. L'atmosphère est pesante en première partie du livre. Pas agréable. Que dire du dénouement? Pas convaincu du tout. Qu'est-ce qu'il en reste ? la base historique, Les "lettres d'Hékanakht" mettant quelque peu en lumière la vie rurale au moyen empire égyptien.
A privilégier un grand classique de la romancière, si prochaine lecture il y a. Si vous aimez la période, suivez des MOOC ("Introduction to Ancient Egypt" par exemple). L'essentiel de cette civilisation, plus surprenante que ce que j'ai entrevu dans cette lecture.23/03/2020 à 22:42 1
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La Voie fiscale
Stephen Desberg, Bernard Vrancken
5/10 Décevant. Une apologie du fiscalisme, dont on voit peu l'intérêt. Un thème qui ne fait pas trop rêver, en temps normal. On a beau l'habiller, ici, autour d'un pseudo James Bond aux pleins pouvoirs, çà a bien du mal à passer. Et les petites phrases spirituelles en pleine fusillade, alors là, çà clache carrément…
Pas le meilleur de Desberg, qui nous avait habitué à mieux.23/06/2020 à 04:24 3
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Le Che s'est suicidé
5/10 Beaucoup trop tiré par les cheveux. En période de convalescence, le commissaire Charitos est tranquillement chez lui, et regarde une émission de grande écoute à la télévision. Soudain, Phavérios, l'homme d'affaire invité du talk-show, sort une arme et se tire une balle dans la tête. En direct.
L'enquête vient de commencer pour le commissaire. Il attaque par des recherches dans ses affaires immobilières, Pas très nettes. Un rapport avec les prochains jeux olympiques ? Mais quand un député, puis un journaliste se suicident dans des circonstances similaires, l'affaire prend une étrange tournure...
Un peu trop pantouflard à mon goût, Kostas Charitos. On a l'impression d'en apprendre plus sur les embouteillages à Athènes que sur l'enquête elle-même. Quand à ce qui a poussé ces célébrités à passer à l'acte... sceptique, très sceptique.01/04/2020 à 22:49 1
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Le Manuscrit de Pythias
5/10 Usante lecture. Une intrigue au temps d'Alexandre le Grand. Sujet pour me plaire, mais comme souvent dans les polars historiques sur l'antiquité, on a un décor mais pas d'intrigue, pas d'atmosphère. On doit décoder un manuscrit indécodable, auquel on attache une importance (trop) monumentale. Interaction complexe entre les personnages. J'y ai pas cru. La vie est moins compliquée, moins théâtrale, surtout quand on articule un monde de guerriers.
23/03/2020 à 22:21 1
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Pierre de lune
5/10 J'abandonne. Prologue intéressant, et puis c'est tout.
Durant la colonisation des Indes vers 1800, un colonel anglais subtilise un diamant sublime, protégé par une caste. On théorise sur le fait que de génération en génération, des Indiens veulent le récupérer, alors qu'à la mort du militaire anglais, le diamant est légué à sa nièce. Voilà. Rien d'autre pendant dix chapitres...
Wilkins avait l'intention de nous conter une histoire, ou c'est uniquement pour décrire la vie à l'Anglaise de l'époque, agrémentée de discussions à rallonge rébarbatives ? Pas emballé, donc. Les personnages alors, intéressants ? Vieux jeu, porté sur les conventions, et surtout royalement misogyne, Betteredge, notre premier guide à travers cette intrigue est peu charismatique, sans être totalement antipathique.
Du coup çà fait beaucoup de fausses notes, dans cette oeuvre dégoulinante de politesses, de redites, dont l'unique but est de faire du volume. Bon, on vole le diamant, quand même. Çà s'active un peu, puis patatras, le calme quasi-complet. Encore une fois. Niveau longueurs (inutiles) on atteint des sommets.
Si la lecture n'est pas irritante, elle est juste insignifiante. Fin du volume 1. Façon de parler, il n'y a pas de dénouement, rien qui donne envie de continuer. Et il faudrait attaquer le volume 2 ? Non merci.
Après, çà reste le premier roman à énigme à l'Anglaise, on ne peut pas être précurseur sans effectuer quelques erreurs, donc je pardonne. Mais qu'à moitié...30/07/2020 à 11:27 2
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Tokyo, année zéro
5/10 Dommage… Un Japon apocalyptique, l'an zéro étant celui où l'archipel a été la cible de la bombe A. Dans un Tokyo dévasté, l'inspecteur Minami essaie tant bien que mal de faire son boulot. En proie à des crises de folie, il doit enquêter sur le corps de femme, retrouvé dans un dépôt de vêtements de l'armée. Un an plus tard, le même type de meurtre est perpétré...
Totalement le genre de polar qui me convient, en tout cas niveau ambiance, décor. Mais ces crises de Minami détruisent entièrement le rythme de lecture. Un récit très saccadé, devenant de plus en plus éreintant au fil des pages. Pas agréable, donc.05/04/2020 à 07:15 1
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Tu n'aurais pas dû, Marguerite
5/10 Délire grotesque.
L'inspecteur Raoul Pancey sauve de la noyade le très excentrique comte de Pontavert…
et il aurait pas dû… Au vu du résultat bien médiocre qu'il nous est forcé de constater.
C'est là où l'on se rend compte que la bibliographie d'un auteur peut-être d'assez inégale facture, après avoir adhéré à son très sympathique premier roman.
Ici, le phrasé d'Exbrayat permet de sauver les 20 premières & 20 dernières pages du bouquin, mais rien de plus.22/02/2023 à 08:20 1
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Al dente
4/10 Du dialogue sinon rien (et rien, finalement, c'est pas plus mal).
Règlement de compte au sein de la mafia, où Slender s'est barré avec la caisse et la plus belle gagneuse. Et çà, Sonny Double, le parrain, il aime pas. Mais alors pas du tout !
Entre les deux, Roberto, Vinny et Vinci ont pratiquement un pied dans la tombe, parce que là, comme çà, le délai parait un peu court pour le retrouver...
Et comme deux solutions valent mieux qu'une, autant mettre aussi sur sa trace du sieur Fungus, Aldo et « le crapaud »... Et pourquoi pas ajouter dans cette tambouille les flics, aussi...
Récupéré suite au conseil d'un libraire spécialisé à l'époque, je m'étais dis que cette BD, çà se tentait. Pas franchement une bonne idée, en fait.
Et après tant d'années, je n'ai toujours pas changé d'avis.
Alors premièrement... c'est moche. Pas terrible les dessins, on a beau avancer dans l'histoire, on ne s'y fait pas. Ensuite, un scénario couplé aux dialogues qui a du potentiel, mais instillé de manière brouillonne. Çà aurait pu être machiavélique, mais finalement, on y comprend pas grand chose. On se doute que Slender est gagnant, mais cherchait-il autre chose à part supprimer tous ses créditeurs sans se montrer, mystère.
Résultat, pas envie de découvrir la suite, il y a tellement mieux à bouquiner...22/02/2023 à 08:19
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L'homme aux lèvres de saphir
4/10 Pas mon style. Savoir qui est le tueur, et suivre ses pas dès l'entrée du livre, j'y vois peu d'intérêt. Que les crimes soient atroces, soit. On constate. Mais que l'auteur se mette à décrire en détail comment dépecer un gamin… Une obsession morbide à l'opposé de ce dont j'ai envie de lire. Et ce serait de plus en plus sanglant ? Certes il y a le cadre, Paris en période de la commune. Mais l'ensemble m'a très rapidement dissuadé d'aller au bout. Quel intérêt ?
14/04/2020 à 12:46 3
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La Caverne des idées
4/10 Eh là j'ai craqué. Je suis quand même allé au bout, mais que c'était laborieux !
Nous sommes en grèce antique. Nous connaissons leur abondante mythologie, mais en ces temps, de multiples croyances et rites occultes étaient très prisés, thème qui va servir de toile de fond à ce récit. Avec l'ombre d'une "guest star", Platon bien sûr. On enquête sur la mort d'un jeune éphèbe, par un "déchiffreur d'énigmes", Héraclès Pontor. Sauf que c'est à coup de débats philosophiques, et d'observations bien longuettes. Avec un dénouement peu crédible. Même les descriptions sur Athènes m'ont déçu.25/03/2020 à 05:46 1
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Les chiens meurent en hiver
4/10 Western Italien cliché.
Le frère de Durango l'appelle à la rescousse, car le juge du patelin perdu où il réside fait main basse sur toutes les fermes de la région. Á l'aide d'une bande de tueurs, bien sûr...
Vous connaissez "il grande Silenzio" ? Eh bien vous allez en avoir un aperçu, et pas qu'un peu. Les traits de Trintignant en gentil (surpris, car c'était pas si flagrant sur la couverture), de Kinski en méchant, habillés pour un décor hivernal comme ici… Tout pareil que le film !
Je crois même que le coup de la main estropiée, çà y était... Vérification ? Eh oui... Á noter que le pistolet spécifique du film apparaitra un peu plus tard dans les albums et sur un max de couvertures.
Pour les fanas du genre, vous aurez droit à tout un tas de tronches ou d'accessoires récupérés dans les films (admirez ce Tomas Milian dans "le dernier face à face" en couverture du 4e album... ou la mitrailleuse de "Django" dans le 6e... - main minuscule sous l'engin ! -). Si au moins c'était pas si flagrant...
Second Swolfs, et même sentiment. Aucune profondeur, aucune recherche d'histoire un tant soit peu originale ou travaillée, çà tire et c'est tout. Les gentils sont gentils, les lâches sont des lâches, les méchants sont méchants. Et çà flingue. Et Durango est le seul survivant à la fin.
Ah si, troué trois fois minimum, il part seul sur son cheval, mais apparemment il fait trop froid pour pisser le sang. plus de main, plus de cuisse, plus d'épaule et il a même pas mal, ouahhh... Point. Trop cliché, je vous dis...27/03/2023 à 07:43 2
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Les Vacances d'un serial killer
4/10 Apologie du n'importe quoi.
Une famille de tarés part en vacances. Elle rencontre au passage d'autres cinglés, dont le principal passe-temps est de trucider son prochain…
Çà se voulait déjanté et drôle… Timbré oui, hilarant... là, j'vois pas. Une succession de sketchs qui me sont apparus plutôt affligeants.
Pour le coup on est plutôt scotchés, mais pas pour les bonnes raisons.03/11/2023 à 18:06 2
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Underworld USA
4/10 N'ai pas accroché. J'ai eu du mal avec le style de James Ellroy. Et donc pas terminé c'est imposant volume. Le thème me correspondait pourtant. Vu la notoriété de l'auteur, je repartirais probablement à l'assaut de son oeuvre, mais à savoir duquel de ses romans...
28/03/2020 à 08:20 2
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Résurrection
3/10 L'art d'écrire pour ne rien dire. Á part des banalités ou des grossièretés.
Une brigade spéciale, à l'image de X-files. Un corps charcuté. Des gros méchants catholiques sans soutanes, dont l'unique but est de détruire cette équipe des quatre pas vraiment douée.
"je ne me rappelle jamais ce genre de détails inutiles". Ben, il serait bon de se relire, mon gars. Si on applique à la lettre cette maxime, là on vient de faire une croix sur 80% du bouquin. Et les 20% restants ne sont pas fameux. Une histoire sans queue ni tête, extrêmement vulgaire, on y croit pas du tout.
Avec des flics sans aucune méthode, qui dès le départ clament haut et fort qu'ils vont perdre la partie, on ne sait pourquoi. Enfin si, vu la nullité des services évoqués, qui s'envoient à l'hosto pour un rien, où se font piquer les preuves en deux secondes (dont une de 300kg...), il y a de quoi se faire du souci.
Ah, et le Vatican a sa milice secrète (heureusement qu'elle est connue par le copain du cousin de la grand-mère), dont le plaisir est de tuer du flic, avec des moyens et une impunité sans commune mesure... mais ils n'apparaissent pas franchement plus futés, ces gros durs.
Aucun fil conducteur, aucun suspense, du cliché décousu à gogo, pas d'intérêt.26/08/2020 à 10:17 4