Med.SoB

55 votes

  • La Vie secrète des écrivains

    Guillaume Musso

    6/10 L’un des livres dont j’ai attendu la sortie avec impatience ! En effet, je fais partie des fans de Musso qui attendent chaque année la softie de son nouveau roman avec impatience, et une fois on l’a entre les mains, on a envie de tout suspendre et le lire tranquillement. J’avoue que juste après avoir lu sa dernière page je ne savais pas quoi en penser. J’en sors avec un avis mitigé.

    C’est l’histoire d’un célèbre écrivain ; Nathan Fawless. Après avoir publié trois romans qui ont marqué la littérature et notamment son roman Loreleï Strange qui était devenu une sorte de classique de la littérature grand public, Fawless a décidé de se retirer de la scène littéraire, tout d’un coup, sans donner la moindre explication. Et depuis il vit retiré sur l’île Beaumont.
    Vingt ans après, Nathan n’a toujours pas écrit la moindre ligne le moindre mot et refuse obstinément toute sollicitation médiatique. L’auteur continue de susciter chez les lecteurs une véritable curiosité. Qu’est-ce qui a pu se passer dans la vie de Nathan Fawless pour qu’il prenne une telle décision ? Qu’est-ce qui avait bien pu le faire basculer ?
    Raphaël Bataille, l’un de ses plus grands fans décide de s’approcher de l’écrivain en se rendant sur l’île Beaumont. Peut-être ainsi réussira-t-il à assouvir sa curiosité. Mais les choses se compliquent sur cette île lorsqu’un cadavre d’une jeune femme est retrouvé cloué à un arbre. Étrangement, Natahan Fawless est impliqué…

    Fidèle à sa plume fluide et qui ne nous laisse pas le temps de souffler, Guillaume Musso nous offre une histoire où le suspense reste au summum jusqu’à la dernière page. Mais, pour moi, ce n’était pas vraiment suffisant. Je m’attendais à beaucoup mieux.
    Je me demande pourquoi Guillaume Musso a changé de style. Avant il brouillait la limite entre la fiction et la réalité avec une bonne dose de suspense pour enfin donner une explication, une logique à tout ce qui se produit dans son livre. Il avait un genre unique où il en était le maître. Pourquoi ce revirement vers le genre Thriller, peut-être voulait-il d’autres défis littéraires ? Quoiqu’il en soit, je préfère ses livres « d’avant ».

    Pour ma part, j’ai trouvé que « La vie secrète des écrivains » est loin d’être un grand thriller mais une belle histoire pleine de rebondissements, n’est-ce pas ce que tout lecteur cherche dans ses romans ?
    Une histoire dont l’intrigue est bien menée, les faits sont posés dès les premiers chapitres ne laissant aucun temps mort aux lecteurs, des personnages très attachants qu’on regrette de quitter une fois le livre fermé.

    Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

    26/05/2019 à 02:36 2

  • Ne te retourne pas

    Alison Gaylin

    8/10 C’est exactement ce genre de livre que je préfère ! Un thriller glaçant qu’on ne veut (peut?) pas lâcher tant qu’on a pas lu la dernière page.

    Alison Gaylin nous transporte à Hollywood des années quatre-vingt, là où tous les ados, à peine arrivés au lycée, rêvent déjà de devenir vedettes de cinéma et notamment Kelly Lund. Ayant perdu sa sœur cadette lors d’un accident de voiture (suicide, selon le rapport établi), Kelly préfère rester seule et se tient toujours à l’écart de ses camarades. Mais sa vie prit une toute autre direction quand elle fait la connaissance de Bellamy, la fille du célèbre acteur, Sterling Marshall. Kelly sentait alors que la vie se lève soudainement. Peut-être deviendra-t-elle actrice un jour ?
    A peine entré dans le milieu des gosses des stars, Kelly fait la connaissance du dénommé John McFadden, l’un des plus célèbre réalisateurs de son temps. N’est-ce pas là une opportunité de sa vie de tenter sa chance dans le milieu du cinéma ? Effectivement, Kelly réussit à obtenir une chance d’auditionner. Mais le jour J, au lieu de faire bonne figure, elle pointa un pistolet vers McFadden et tira trois balles…
    Pourquoi une ado âgée d’à peine 17 ans tuerait, avec sang froid, un célèbre réalisateur ? Et de plus, elle ne le regrettait pas !
    Vingt-cinq ans plus tard, Kelly Lund sort de prison mais son passé ne tarda pas à la rattraper en exhumant ses secrets les plus profonds.

    J’avoue que je me suis fait avoir en lisant ce livre, car Alison Gaylin donne vraiment vie à l’histoire d’une manière qui m’a poussé à plusieurs reprises à aller sur Google et chercher si l’histoire est véridique. Et en constatant que les personnages n’existent que dans ce livre, j’ai commencé à chercher une histoire qui y ressemble, peut-être s’était-elle inspiré d’une histoire vraie ? pensais-je. Or cette histoire est le fruit de l’imagination de l’autrice. Une intrigue si bien menée qu’il m’ait fallu arriver jusqu’à la fin pour démêler les nœuds de l’histoire, sans parler du suspense, des multiples rebondissements et des faux semblants qui, plus on avance dans l’histoire plus ça s’intensifie qu’ils devient quasi impossible de lâcher le livre avant d’y avoir lu la dernière page.

    Revenons à Kelly Lund. Oui, ce personnage m’a bien marqué ! On ne peut avoir un sentiment précis envers Kelly. Est-elle une bonne personne ? Ou une criminelle sans cœur et sans regret ? Car, comme je l’ai mentionné plus haut, ce livre est différent, il n’y a pas le « Prouver que je suis innocent » habituel Kelly semble accepter voire même assumer ce qui lui ai arrivé.

    « Ce n’est pas ce qu’on fait qui nous fait perdre les gens, se rappela-t-elle. C’est ce que les gens pensent qu’on a fait. »

    Le livre est écrit sous forme de plusieurs chapitres alternants le passé et le présent, ce qui nous permet de connaître deux différentes Kelly ; l’adolescente défoncée qui fréquente ses amis hollywoodiens, et la Kelly déchiré après vingt-cinq ans de prison, détaché du monde, plutôt silencieuse et ne semble pas heureuse. Le genre de personne qui n’exprime pas sa tristesse, ne se plaigne pas mais on peut le ressentir.

    Vous avez sans doute deviné que je recommande fortement ce livre. Il risque de réveiller le détective qui sommeille en vous. D’autant plus que Alison Gaylin sait comment nous garder engagé en nous emmenant dans une aventure tortueuse.

    23/06/2019 à 11:14 2

  • Oiseau de nuit

    Robert Bryndza

    7/10 « Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
    J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :

    « Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »

    Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.

    Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).

    Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?

    Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
    J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.

    En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.

    30/01/2019 à 15:54 2

  • Si tu t'en vas

    C. J. Cooke

    8/10 Vous avez envie de lire un livre d’aventure ? Mais aussi un thriller ? Et vous n’arrivez pas à choisir. Lisez celui-là, il mélange les deux…

    Le livre est divisé en deux histoires : La première se situe à Londres où Éloïse, une femme aimante et mère de d’un garçon en bas âge, Max et un bébé de douze semaines, Cressida et épouse de Locklan, un homme qui s’acharne au travail pour permettre à sa petite famille de continuer à vivre dans la bourgeoisie, disparaît en laissant ses deux enfants endormis et sans surveillance, chose qui ne lui ressemble pas… Au même moment, et c’est la seconde histoire, une femme « Éloïse » se réveille sur une île abandonnée grecque où quatre écrivains y séjournent pour écrire. N’ayant aucun souvenir de qui elle est et les raisons qui l’ont conduites jusqu’ici, elle essaie tant bien que mal à recouvrer sa mémoire.

    Pourquoi une femme qui a tout en apparence abandonnerait son foyer et ses enfants ?

    J’ai beaucoup admiré la façon dont l’auteure manie l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’un côté on accompagne Locklan dans ses recherches afin de savoir où est passé sa femme, et de l’autre on suit Éloïse en priant désespérément qu’il y aura très vite quelque chose, un indice peut-être, qui fera revenir sa mémoire. Mais, comme dans tout bon thriller, les choses ne se déroulent jamais aussi simplement.

    Un autre point à C.J Cooke pour sa plume qui, en plus d’être fluide, est agréable à lire ; tantôt du présent, tantôt du passé. L’alternance des chapitres et cette petite dose du suspense à la fin de chacun donne plus d’ampleur à l’histoire et nous tient en otage jusqu’à la toute dernière page.

    C’est grâce à ce livre que j’ai découvert CJ Cooke, et je compte bien lire d’autres livres de cet auteure.

    07/10/2018 à 16:55 2

  • La Fille de Brooklyn

    Guillaume Musso

    6/10 Dommage que Musso a viré vers le Thriller. J'aimais mieux sa plume mi-fantastique mi-suspense

    28/01/2018 à 23:33 1

  • La Maison d'à côté

    Lisa Gardner

    8/10 Je me demande pourquoi j’ai longtemps hésité à lire un livre de Lisa Gardner !? Depuis le temps ! La maison d’à côte patientait sagement dans ma bibliothèque et enfin, je l’ai lu…. et j’ai vraiment beaucoup aimé.

    Lisa Gardner nous amène à South Boston, plus précisément, dans un quartier résidentiel sans prétention, avec des rues bordées d’arbres et des parcs pour les enfants. Beaucoup de familles… vous voyez un peu le genre de quartier ? Où tout le monde mène une vie paisible dans son confortable nid familial. Les écoliers ont même droit à une jeune et jolie blonde comme prof, Sandy. Mais cette dernière disparaît, sans laisser la moindre trace, laissant derrière elle une petite fille de quatre ans et un mari mystérieux que tous les regards vont accuser dès que la nouvelle se répandit.
    L’inspectrice D.D. Warren s’empare de l’affaire. Et dès les premières dépositions du mari ainsi que les collègues de Sandy, l’inspectrice flaire le mensonge. La vie que menait Sandy avant sa disparition n’est pas aussi calme comme tout le monde semble le croire.

    Avec ce genre d’histoires, surtout si l’auteur a un beau style d’écriture, comme c’est le cas de Lisa Gardner, on s’accroche dès les premières lignes. Ne laissant aucune place à l’ennuie, gardant le lecteur toujours sur le fil du rasoir au fil des chapitres, l’autrice maîtrise l’art du suspens avec brio. Quoique, à un certain moment, j’ai trouvé un peu de longueur à l’histoire, comme si l’autrice jouait avec l’impatience du lecteur. Ça ne faisait qu’accroître ma curiosité et m’énervait aussi en quelque sorte. D’un côté je voulais tout comprendre au plus vite et de l’autre, Lisa Gardner faisait tout pour retarder ce moment. Donc certains passages étaient pour moi comme des points morts, des terrains boueux que je devais traverser pour arriver à l’essentiel.

    Mais vous allez me dire que si un polar ne vous énerve pas, ne vous fait pas passer par tout vos états, c’est qu’il n’est pas bon. Et je serai du même avis que vous 😉

    Ma conclusion après la fermeture de ce livre : Hâte de lire un deuxième livre de Lisa Gardner. Lequel vous me conseillez ?

    27/03/2019 à 15:42 1

  • Les voisins d'à coté

    Linwood Barclay

    9/10 Mon premier livre lu de Linwood Barclay et ce fut un véritable page-turner ! Du suspense, du mensonge, de la trahison et de faux-semblants : tous les ingrédients pour un thriller psychologique qui vous laissera éveillé bien tard dans la nuit !

    L’histoire commence chez les Langley où Derek faisait ses au revoir à son ami qui partait en famille passer quelques jours de vacances. Mais Derek, comme tous les ados, n’est pas aussi innocent que ça et avait une idée derrière la tête ; Celle d’utiliser la maison de ses voisins comme un lieu privé où il pourra passer du temps tranquille avec sa petite amie une fois que les Langley partiront.
    Le plan était simple : Leur dire au revoir, faire semblant de partir puis se cacher au sous-sol le temps que les Langley quittent leur maison.

    Mais les choses ne se passent pas comme l’espérait Derek, car quelques minutes après avoir démarré, les Langley reviennent chez eux. Mme Langley ne se sentait pas en forme pour ce voyage. Ils ne partiront que le lendemain.
    A peine rentrés chez eux, Derek entend de nouveau quelqu’un qui frappe à la porte. La porte s’ouvre, la voix de Mr Langley qui s’élève puis des coups de feu. Il entend la porte se refermer après l’individu et puis le silence…
    Quelqu’un est venu et a assassiné toute la famille, et Derek a tout entendu…

    Dès le début, ce livre m’a complètement happé, c’est très bien écrit, c’est mystérieux, on a l’impression d’assister à un film. C’est très descriptif, on a le sentiment d’être au sous-sol avec Derek. Cet incident nous amènera également à se poser toutes sortes de questions, par exemple; qui a assassiné les Langley ? est-ce à cause du travail de Mr Langley qui est avocat ? comment Derek pourrait expliquer ce qu’il faisait à l’intérieur de la maison sans paraître suspect ? comment tout ça va-t-il se terminer ? et bien d’autres questions.

    Le livre est pour la plupart raconté par Jim Cutter, le père de Derek. Un personnage très intéressant. Très bien développé ; un dur à cuir, rusé d’apparence mais ne manque pas d’humour ironique, de quoi divertir les lecteurs.
    C’est avec Jim Cutter que le lecteur va essayer de démêler l’histoire et y trouver un sens.

    S’il n’y avait pas le nom de l’auteur écrit sur la couverture, j’aurais soupçonné que Harlan Coben en est l’auteur. En effet, le style de Linwood Barclay est très proche de celui de Harlan Coben. Si avez lu leurs livres vous allez y remarquer des similitudes; un style fluide, plein de rebondissements qui ne laissent pas place à l’ennuie. A peine quelques mots de l’auteur et je suis tombé fan de sa plume. J’ai hâte de lire ses autres romans -sur ce point j’ai de la chance, il en a écrit 15 autres-

    Aux fans de Thrillers Psychologiques, je vous conseille de lire ce roman qui vous saisira dès les premières lignes. Car, je le répète, cet ouvrage est digne des grands Thrillers où le suspens est maintenu jusqu’à la toute fin du roman. Une réussite !

    11/07/2019 à 23:47 1

  • Retiens ton souffle

    Holly Seddon

    6/10 « J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience et beaucoup d’espoir, surtout en lisant le bandeau en bas de la page de couverture « Je n’ai jamais lu d’aussi captivant depuis LA FILLE DU TRAIN », donc une fois je l’avais entre mes mains, je n’ai pas hésité…

    Deux personnes, une histoire les réunit, celle d’Amy Stevenson : Depuis quinze ans dans le coma, prisonnière de son corps, consciente de tout ce qui se passe autour d’elle mais incapable de réagir ou de réaliser ce qui lui arrive. Alex, une journaliste qui a ratée sa vie et s’intéresse de près à l’histoire d’Amy, tente de savoir ce qui s’est passé il y a quinze ans et décide de se lancer dans une enquête en solo. Jacob, son petit-ami d’enfance, n’arrive toujours pas à faire le pas dans une nouvelle vie (sans Amy), jusqu’à sa rencontre avec Alex, et tout deux tentent d’éclaircir certaines zones d’ombres dans le passé.

    Les premiers chapitres étaient accrochants, les derniers beaucoup moins, sans doute parce que, arrivé à un certain chapitre, sans continuer on a déjà une idée de la personne responsable du malheur d’Amy, mais la simplicité du style d’écriture et les tourments de l’histoire ne nous laissent pas le choix : lire jusqu’à la dernière page et même chercher si Holly Seddon n’a pas écrit un autre roman.

    A côté du principal de l’histoire, on remarque que l’auteur insiste sur le combat contre l’alcool, ce que c’est que d’être alcoolique en décrivant comment Alex vit sa dépendance à l’alcool en citant les risques, son quotidien douloureux et son traitement difficile. Un point fort pour ce roman car c’est clair que Holly Seddon a étudié le cas de près.

    Un « thriller léger » -je ne sais pas si le terme existe mais le qualifier d’un thriller me parait inapproprié – que je recommande à tous ! »

    21/01/2017 à 22:56 1

  • Retour à la poussière

    Matt Goldman

    7/10 En cherchant les nouveaux polars à la une, la couverture de celui-là m’a bien accroché. Après avoir lu son résumé, ma décision était prise : Je dois le lire. D’autant plus que je ne connaissais pas l’auteur. Une petite recherche m’a informé que c’est son premier roman !
    Et pour un premier roman, je le dis très haut : C’est réussit !

    La police d’Edina a besoin de toute aide experte supplémentaire pour résoudre cette affaire. Une femme a été retrouvée morte chez elle dans son lit et, pour brouiller les pistes, le meurtrier a couvert les lieux de couches de poussières. Le même genre de poussière qui s’accumule dans les sacs d’aspirateurs. Comme ça il a mélangé son ADN avec des milliers d’autres. Quelle belle façon de couvrir tes traces si tu es un tueur hein?
    Le détective privé, Nils Shapiro est appelé sur les lieux afin d’essayer d’éclaircir toute cette histoire et tout de suite il commence à rassembler les pièces du puzzle ce qui met certaines personnes, et notamment le FBI, très nerveux, donc on l’oblige à abandonner les recherches, de laisser tomber l’enquête. Mais comme tout bon détective, Nils ne se laisse pas faire et décide de continuer en solo.
    L’un des points qui m’ont fait apprécier cette enquête et qu’il y a un vrai travail de détective : frapper aux portes, parler aux gens, chercher s’il y a des caméras face à l’immeuble… Mettre tous les indices ensemble, aussi incohérents soit-ils, et essayer d’y trouver ne serait-ce qu’un lien infime qui les relie.

    Au fil des chapitres, l’histoire progresse à un rythme assez. J’avoue que j’étais tenté de l’abandonner à plusieurs reprises. J’avais l’impression que l’histoire tourne en rond. Mais autre chose m’en a empêché, c’est la vie privée de Nils qui vivait une relation compliquée avec son ex petite-amie qui n’arrivait à s’en défaire alors qu’au fond de lui il cherchait l’amour ; Ce côté de l’histoire donne une intrigue secondaire qui attire le lecteur et le pousse à vouloir en savoir plus. On se demande constamment s’il y aura un happy-ending. Je me suis même permis de le conseiller parfois par la pensée. Je sais, vous trouveriez ça peut-être bizarre mais, le livre étant écrit à la première personne, on se croirait des adjoints à Nils Shapiro et on oublie qu’en vérité en est en train de lire un livre.

    Un livre très agréable que je recommande vivement aux fans de mystère/détective privé. Détective Nils Shapiro est un personnage qui est devenu instantanément mon nouveau favori. Sa personnalité, son humour qui ne l’empêche pas d’être sérieux et sa façon de traiter l’enquête étaient plus qu’intéressantes.

    26/05/2018 à 03:17 1

  • Six ans déjà

    Harlan Coben

    8/10 Comme à chaque fois que j'ai un livre de Coben entre les mains, je ne le lâche pas jusqu'à la chute du suspens.
    L'histoire de Jake. Un jeune professeur à l'université qui, six ans auparavant, a perdu l'amour de sa vie, Nathalie. Sans lui donner de raison valable, cette dernière a décidé de le quitter et de refaire sa vie en épousant quelqu’un d’autre. Elle lui fait promettre de l'oublier et ne jamais chercher après elle. Six ans plus tard, un événement fait rompre la promesse tenue par Jack et il part à la recherche de son amour. Pourquoi a t-il changé d'avis ? Je ne peux vous donner la raison mais je vous invite à lire le roman au plus vite.

    L'histoire est pleine de rebondissements, un vrai voyage de confusion où Coben nous plonge, à nouveau, dans le centre de l'intrigue et on en sort qu'après avoir lu la dernière page.

    Racontée par Jake lui-même, l’histoire fait naître chez le lecteur une certaine empathie envers le personnage principal, nous approche encore plus de l’histoire accompagnant Jake tout au long de l’histoire à la recherche de son premier et unique amour.
    Harlan Coben, toujours fidèle à son style. Avec une plume fluide, accrochante et facile à lire, il nous fait vivre un vrai thriller palpitant où chaque chapitre se termine avec une révélation (ou un brin de révélation) qui pousse notre curiosité au bout et vous donne envie de continuer à lire pour découvrir la vérité, percer le mystère… et juste au moment où on croit avoir découvert la clé de l'énigme, le chapitre qui vient après nous fait propulser vers d'autres déductions et la vérité n'est révélée qu'à la fin de l'histoire, ce qui fait de ce roman un vrai page-turner.

    Si vous aimez le suspens et l'impression de courir après l'histoire et bien vous allez être servi.

    18/03/2017 à 16:06 1

  • The Cruelty

    Scott Bergstrom

    6/10 L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
    Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien étouffant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
    Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
    Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
    Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »
    Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.
    Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…
    Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l'histoire. Son style d'écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

    07/03/2017 à 12:32 1

  • Une cruelle absence

    Jenny Blackhurst

    8/10 Décès. Amnésie. Souffrance... Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

    27/09/2018 à 01:58 1

  • Une proie si facile

    Laura Marshall

    6/10 Un livre dont le contexte est intéressant, le suspens est là mais j'avais l’impression que l'auteur en ajouter plus pour le faire durer, ce qui a gâché un peu le charme !

    25/07/2018 à 01:11 1

  • Une Seconde de trop

    Linda Green

    4/10 J'aime quand un bon thriller psychologique me scotche, me tient en halène jusqu'à la dernière page, et c'est ce que j'espérais avec ce livre de Linda Green. Quand on lit "Déjà plus de 500000 lecteurs conquis" et que c'est un thriller haletant, on est déjà à moitié intéressé par sa lecture, et l'autre moitié c'est votre curiosité qui s'en charge. Alors j'ai commencé sa lecture et, je vous le dis tout de suite, j'ai été déçu par les tournures de l'histoire... je vous explique :
    Lisa, mère de trois jeunes enfants, emmène sa plus petite fille âgée de quatre ans ; Ella dans un parc pas loin de chez eux pour jouer à cache-cache. Et il a suffit de quelques secondes d'inattention de la part de Lisa, le temps de répondre à un bref coup de fil, sa fille disparaît. Au début elle croyait que cette dernière s'est juste cachée et ce n'est qu'une affaire de quelques minutes pour qu'elle réapparaisse mais après quelques minutes, tout espoir s'est évaporé... ça vous semble prometteur ? c'est ce que je croyais aussi !
    Je m'attendais à vivre une enquête tout en ayant l'estomac noué tout au long de l'intrigue (s'il y en avait une) mais au lieu de cela j'avais l’impression de lire un seul chapitres plusieurs fois. Des blocs de textes répétitifs et dés le début on sait ce qui se passe avec la petite Ella, donc on lit sans vraiment trop s'inquiéter, on attend juste comment tout cela va se terminer.
    Bref, pour faire plus court : Dans ce livre nous avons une intrigue aussi fine qu'un papier. Il n'y avait pas vraiment de terreur, ce qui faisait que les chapitres avec la mère étaient un peu redondants et parfois assez répétitifs. Un dialogue et une narration tout aussi prévisibles et évidents avec tant de détails qu'on s'en lasse. J'avais l’impression que l'auteur écrivait non pas pour faire passer un message ni de faire durer le suspens mais pour remplir les pages et qu'au lieu de 100 pages on se retrouve avec plus de 400 pages.
    Je me demande si l'auteur suivait son propre schéma ou travaillait sous l'influence des conseils d'un éditeur, car son écriture était excellente par endroit et assez facile à lire mais le travail global est un peu "étroit".

    Toutefois, j'espère que le prochain livre de Linda green sera meilleur.

    23/08/2018 à 09:33 1

  • La Fille de papier

    Guillaume Musso

    10/10 Le meilleur roman de Musso, à mon avis !

    21/01/2017 à 23:12