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Belém
8/10 A la lecture de ce roman coule dans notre cavité buccale une humeur noirâtre et rapidement on y surajoute une poignée de graviers!...On se force à se persuader que l'auteur conte une tentative de rédemption dans un monde, une société brésilienne profondément gangrénés par les déviances humaines mais en est-il?! On se prend alors, aussi, à souhaiter un dénouement... je ne veux rien déflorer! Ma note se bloque à 8 sur la déception d'un baissez de rideau hâtif et abrupt. Essentiel pour cette tension et donc pour cette noirceur aveuglante!
09/05/2015 à 00:03 4
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Le Testament des ruines
9/10 Cf. 1er Tome.
07/05/2015 à 23:14 2
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Les Heures sanglantes
9/10 Cf. 1er Tome.
07/05/2015 à 23:13 2
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L'Espoir assassiné
9/10 Ma note et mes commentaires se réfèrent à celle inscrite pour le 1er tome.
07/05/2015 à 23:13 2
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Les Canons du 18 mars
9/10 Ma note représente tout d'abord une note globale pour ce quadriptyque. L'oeuvre possède une force historique certes mais brosse des portraits psychologiques des différents protagonistes qui lient et émulsionnent le tout vers une fresque humaine et humaniste riche d'enseignement et sentiments. Cet ambitieux tableau révèle un pan de notre histoire qui , précisément documenté, nous pousse vers la volonté d'en creuser davantage sur celle-ci.
07/05/2015 à 23:12 5
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Jeux pour mourir
8/10 Je crois que, probablement, cet effort reste ma BD de Tardi dans sa dimension sociale, tragique, et donc très polar. L'auteur conserve par ailleurs une certaine truculence tant au niveau graphique que scénaristique. La sensation poisseuse colle à l'épiderme et nous renvoie à des considérations politiques fortes et engagés; à la manière d'un Fajardie.
07/05/2015 à 23:06 4
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L'Encombrant Mister Kitchen
3/10 Un des rares livres que j'ai lâché...!
06/05/2015 à 20:28
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Du feu sous la cendre
7/10 D'un humour tour à tour féroce et sombre, ce polar trépidant, superbe d'intelligence, séduit par son style unique et son fabuleux sens du rythme. Rapide, drôle, efficace et bien documenté le livre de Winslow est un vrai délice pour le lecteur. Un très bon thriller qui parvient à faire grimper la tension jusqu'à la dernière page grâce à une dextérité de grand pro et un personnage à la fois sympathique, fragile et délicieusement soupe au lait. Chaudement recommandé ! 7,5
06/05/2015 à 19:56 3
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L'Idole des camés
9/10 Le tableau que fait Stratton est absolument terrifiant: policiers, juges, avocats, trafiquants, mouchards, consommateurs, tout le monde en définitive est lié par des intérêts communs, et au-delà des conflits apparents règne une véritable collusion qui rend le système pratiquement inattaquable.
06/05/2015 à 19:51 3
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La politique du tumulte
7/10 Un polar noir pur jus qui présente les atours d'un Manchette , porté par des personnages brûlants, soutenu par des seconds rôles consistants, le lecteur visite l’envers d’un décors toujours supposé ou fantasmé, mais qu’il approche au plus près sous la plume de Médeline. Reste cette infime pellicule de fiction qui le sépare encore de cette réalité qui lui restera à jamais impalpable.
06/05/2015 à 19:43 2
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Un dernier verre avant la Guerre
8/10 Un roman sombre en forme de cri, portant un constat lucide et accablant du racisme ordinaire made in USA. Une ville, un pays, où la mixité sociale reste encore à inventer, si tant est qu'elle existe ailleurs... Sans oublier une intrigue foisonnante, servie par un couple de détectives attachants, aux personnalités complexes, qu'on sait déjà retrouver bientôt avec grand plaisir.
06/05/2015 à 19:37 7
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Réveillez le président !
7/10 À travers sa mise en scène, Jean-Hugues Oppel s'insère aussi et surtout dans le débat actuel à l'heure où la France est à la veille d'une élection majeure, celle de celui (ou celle) en mesure de déclencher ou non notre système de dissuasion. D'ailleurs, s'insérer n'est sûrement pas le bon terme puisque ce débat n'existe pas aujourd'hui dans la campagne en cours ; susciter serait sans doute plus approprié si tant est que la voix de l'auteur fut entendue.
Réveillez le Président ! n'entend pas apporter de réponses, même si on devine aisément quelles sont celles qui trottinent chez Oppel. Il pose au contraire, à sa manière, des questions cruciales sur l'avenir de ces armes et de ses systèmes aujourd'hui désuets, des responsabilités qu'ils engagent, du pouvoir de destruction qu'ils procurent, et des mains auxquelles ils seront confiés.
Comme le dit Oppel, dans ce genre de combat : "Mieux vaut se prendre une mauvaise gauche qu'un bonne droite, ça fait toujours moins mal."
06/05/2015 à 19:31 2
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Cartago
8/10 Un récit vif, écrit comme un film d'action, avec une tension permanente, palpable — comme on peut l'imaginer envahissant les membres d'une escouade de garde rapprochée affectée à un personnage important lors d'une sortie officielle — même si, au bout du compte, il ne se "passe" quasiment rien.
La caméra n'est posée sur l'épaule de personne en particulier. Elle se veut "objective", observatrice. Sans doute la même volonté qui pousse l'auteur à ne définir aucun narrateur à son récit, lui donnant ainsi une espèce de neutralité. Jean-Hugues Oppel se fait témoin. Il montre. À chacun de se faire son opinion, ses conclusions.06/05/2015 à 19:30 2
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Ambernave
8/10 L'écriture de Oppel, plus que toute autre chose, fabrique une ambiance. Elle est fluide comme une rivière, généreuse comme un champ de blé, riche d'adjectifs, de descriptions, sans jamais trop en faire. Les dialogues sont de véritables perles, jargon dur et parfois embrouillé d'Emile, où perce la fragilité de l'homme en marge.
06/05/2015 à 19:28 3
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Brocéliande-sur-Marne
8/10 Banlieue morose, drogue, SIDA, arnaques financières, relations humaines pourries jusqu'au trognon, politiciens véreux, quartiers en voie de destruction, jeunes pleins de rêves qui se heurtent aux contours grisâtres des murs gris de la ville grise...
Tout ça pour finalement engendrer, sous la plume étonnante de Jean-Hugues Oppel, un roman drôle et trop léger pour raconter tant d'horreurs. La légèreté est la sauvegarde du lecteur, pour ne pas sombrer dans la déprime. C'est le langage du désespoir, comme celui d'Emile le clochard de Ambernave, la dernière barrière avant la dépression et le dégout du monde.06/05/2015 à 19:28 2
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Nec
7/10 Daniel Picouly est de ceux qui conçoivent leur roman avant tout comme un conte, une histoire à raconter, et celle-ci un véhicule pour propulser le lecteur dans un ailleurs reconstitué, magnifique. On ne peut pas résumer Nec, il faudrait tout garder de ce foisonnement, ne rien oublier, et c'est impossible.
Picouly a l'imagination luxuriante qui déborde de sa plume et une réserve insoupçonnée de tendresse pour ses personnages. C'est à une poésie dramatique qu'il nous convie, à une histoire d'amour sombre et fatale, à un voyage immobile dans ce XIXème arrondissement de Paris qu'il sublime à sa manière comme le fit Daniel Pennac en son temps avec le quartier de Belleville.
06/05/2015 à 19:24 2
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Le Mystère des profondeurs
7/10 Une régularité exquise!
05/05/2015 à 22:58 4
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Le Noyé à deux têtes
7/10 ....
05/05/2015 à 22:57 2
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Le Secret de la salamandre
7/10 Pas de commentaires si ce n'est que la fidélité de l'auteur à ses préceptes est rempli.
05/05/2015 à 22:57 3
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Le Démon de la Tour Eiffel
7/10 Globalement réflexions similaires à mon premier vote, ceux d'autant plus que ma fille cadette accrochait les BD de l'auteur!
05/05/2015 à 22:55 3