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8/10 Banlieue morose, drogue, SIDA, arnaques financières, relations humaines pourries jusqu'au trognon, politiciens véreux, quartiers en voie de destruction, jeunes pleins de rêves qui se heurtent aux contours grisâtres des murs gris de la ville grise...
Tout ça pour finalement engendrer, sous la plume étonnante de Jean-Hugues Oppel, un roman drôle et trop léger pour raconter tant d'horreurs. La légèreté est la sauvegarde du lecteur, pour ne pas sombrer dans la déprime. C'est le langage du désespoir, comme celui d'Emile le clochard de Ambernave, la dernière barrière avant la dépression et le dégout du monde.06/05/2015 à 19:28 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 2