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Ainsi débute la chasse
8/10 Ce qui m'a tout de suite frappé après quelques pages, c'est la remarquable plume de David Patsouris. Un rythme tantôt syncopé, presque télégraphique, tantôt plus descriptif, dans ce beau coin qu'est la Côte Sauvage. Un personnage central (difficile de le qualifier de héros) tourmenté par des fantômes, anciennes cibles abattues, victimes de contrats (Charly "le dingue" est tueur à gages), qui souhaite tourner le dos à ses activités mais qui est tenu par un caïd local particulièrement tenace (Véroncle).
L'intrigue est hélas assez quelconque, avec en fond des magouilles politico-financières. En revanche, les personnages secondaires sont remarquablement dépeints (je pense à Axelle Lessanges, à Poulou ou encore Lisa).
A noter qu'Ainsi débute la chasse peut se lire indépendamment de Cognac Blues, le 1er roman mettant en scène Charly, les références sont certes présentes mais ne "spoilent" pas Cognac Blues et ne gênent pas à la compréhension dans Ainsi débute la chasse.
Une bien "belle" découverte pour ma part, j'espère que l'auteur ne s'arrêtera pas là !12/08/2019 à 19:56 3
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Monstres à l'état pur
5/10 Ambiance western dans cette province argentine du Chaco, mais à la sauce bien noire, avec pêle-mêle une scène de zoophilie, un tabassage à mort d'un innocent, un viol sur mineure etc... J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, aucun personnage auquel se raccrocher, tous pourris ou tarés, ou les deux (la palme aux forces de police, avec des scènes abjectes). Et en refermant le roman, je me suis un peu dit "tout ça pour ça" ?
Bref, j'attendais beaucoup de ce roman, au final une déception.10/08/2019 à 12:26 5
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La Belle et les Ténèbres
7/10 Sur fond de magouille entre studios de cinéma et mafia, la jeune Candy va tenter d'obtenir le scoop qui boostera sa carrière et permettra enfin à une femme de faire sa place dans un milieu journalistique très macho. Elle sera pour cela aidée du privé Spenser, qui quitte tout spécialement la côte Est et Boston pour jouer les gardes du corps auprès de la jeune journaliste. Mais Spenser suffira t-il à empêcher Candy de se fourrer dans de sales draps ?
Dans ce 8e tome de la série, on plonge dans les arcanes d'Hollywood, même si cela reste léger. Plus intéressante est la description de Los Angeles, ou encore la personnalité de Spenser, chevaleresque dans son rapport à la jeune Candy, rigoureux et efficace, mais jusqu'à quel point ?
J'ai un poil moins accroché à l'intrigue que pour le tome précédent mais je suis toujours aussi fan du privé Spenser !01/08/2019 à 17:53 3
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L'Oeil incandescent
6/10 1958, Golfe d'Aden. Le Cumbria, un cargo en perdition, fait naufrage au large d'un petit port de la côte somalienne, Sugulli.
Quelques rescapés occidentaux parviennent à rejoindre le village. Sur place, ils font la connaissance d'un carabinier italien, Dracopoli et d'un Américain, Harmer, ingénieur des mines qui fait de la prospection pétrolière dans le coin, jusqu'ici sans réussite. Le "coin" est dirigé par le sultan Ali Yacquibi, un homme dur, qui va mettre la main sur un rapport secret d'Harmer, rapport qui va mettre le feu au poudre et mettre grandement en péril les survivants du Cumbria, que tout le monde croit morts, par ailleurs.
Un récit d'aventures dont l'originalité principale réside dans le lieu de l'intrigue, la côte somalienne de la fin des années 1950, alors sous protectorat italien. Le reste est assez quelconque même si la scène du siège de l'hôtel est réussie. Je ne sais pas si le texte a été coupé (grande mode de l'époque à la Série Noire...) mais je trouve que le roman est un peu court (183 pages), que l'auteur ne prend pas le temps de développer psychologie des personnages et détails des lieux. Tout n'est qu'ébauché, c'est dommage.
Au final un roman qui devrait me marquer pour son lieu atypique mais dont je vais très probablement oublier assez rapidement l'histoire...23/07/2019 à 15:38 2
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Printemps pourri
8/10 Boston. Le privé Spenser est contacté par une femme qui veut récupérer son fils, "kidnappé" par son père. Spenser accepte la mission, sans se douter qu'il va se prendre de compassion pour cet ado balloté entre ces deux parents, divorcés. Car le jeune Paul Giacomin ne compte pas ou si peu aux yeux de parents indignes, un père qui préfère le business (parfois louche d'ailleurs), une mère qui préfère les hommes...
Alors Spenser va faire le nécessaire pour faire de cet adolescent, qui n'a goût à rien, un homme.
Premier contact avec un roman de Robert B. Parker et son héros le privé Spenser. Lecture très plaisante, premier contact fort concluant. Il faut le dire, Spenser est un privé d'une grande humanité mais qui n'hésite pas à se servir de son physique musclé (l'homme pratique la musculation) pour régler certains soucis. Fidèle, féministe, faisant preuve d'altruisme, droit... bref on tient là un personnage fort attachant.
Sûr que je lirai un autre roman de la série !19/07/2019 à 23:21 2
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La Nuit du 12 au 13
7/10 Un roman dont l'intrigue se passe à Shanghaï, avec en fond le trafic d'opium et une énigme en "chambre close", dont la résolution est assez évidente.
Pas sûr que je garde un immense souvenir de ce roman même si ma lecture ne fut pas déplaisante.
A noter que ce roman, initialement paru en 1931, a été adapté au cinéma sous le titre Mystère à Shanghaï en 1949 ; le film a plu à Steeman qui a décidé de réécrire son roman et de le situer en Chine, à Shanghaï. C'est donc cette version réécrite que j'ai lue.18/07/2019 à 19:34 2
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Comme un engrenage...
8/10 Polonais formé en URSS, Serge Taraski a émigré en Angleterre pour ses études, le tout financé par le régime communiste. Pas gratuitement évidemment. L'URSS a placé là un pion, à qui elle fera un jour appel. En somme, Serge Taraski est un agent dormant.
Mais lorsque les Soviétiques font appel à lui, Serge s'est bien intégré à la société anglaise : il est ingénieur en électronique, il est marié à une Anglaise, fille de député, et avec qui il a un fils... Le dilemme est grand : obéir à ceux qui lui ont permis d'être qui il est et donc trahir son pays d'adoption, ou ne pas obéir et risquer alors de lourdes représailles.
C'est dans cet engrenage qu'est pris le pauvre Serge Taraski, la tête entre le marteau et l'enclume, sans cesse tirailler entre les deux solutions. Mais chaque camp a des arguments très persuasifs...
Deuxième roman que je lis de Claude Joste et ce fut encore plaisant. L'auteur a su nous faire partager le terrible dilemme dans lequel se trouve son héros et l'on imagine que de véritables agents dormants, durant la Guerre froide, ont dû connaître ce type de situations.
Pour la note, c'est entre 7 et 8, donc 7.5.
Je relirai avec plaisir un autre roman de cet auteur.18/07/2019 à 19:25 1
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Stratèges de l'ombre
Jean Libert, Gaston Vandenpanhuyse
8/10 Billy Krauss est un journaliste américain installé à Paris, chargé d'écrire une chronique hebdomadaire sur la vie parisienne à destination de ces concitoyens de Chicago.
Mais ce poste est en fait une couverture. Billy Krauss est un ennemi du capitalisme et a rejoint le camp soviétique qui va le charger d'une mission : récupérer, auprès de son meilleur ami ingénieur, des documents concernant le projet américain Pegasus, qui permettrait à l'horizon 1980 de faire voler des avions à 200 km d'altitude à la vitesse de 27 350 km/h... un projet dont on devine aisément la pertinence dans le cadre de la Guerre froide...
Plus connus sous le pseudonyme de Paul Kenny et leur série Coplan, les auteurs belges Jean Libert et Gaston Vandenpanhuyse ont écrit quelques titres sous d'autres pseudonymes, comme celui de Jack Murray.
Dans Stratèges de l'ombre, l'intérêt principal réside pour le lecteur de 2019 de se plonger (ou replonger pour les plus anciens) dans cette littérature d'espionnage inspirée de cette omniprésente Guerre froide. Il est parfois difficile aujourd'hui de s'imaginer la paranoïa dans laquelle vivaient des centaines de millions d'êtres humains de part et d'autre du rideau de fer et de tous les stratagèmes mis en place par les deux camps pour damer le pion à celui d'en face, notamment dans le domaine de l'armement.
Stratèges de l'ombre est sur ce plan très réussi, aidé en plus par un vrai savoir-faire de la part des auteurs (qui s'appuie, il est vrai, sur une production industrielle à raison d'un polar publié tous les deux mois à l'époque !), avec un personnage central intéressant, une bonne intrigue, un bon rythme, bref, on a envie d'en savoir plus tout en se délectant de vivre à distance (et donc sans subir la peur d'une guerre nucléaire) cette incroyable période de l'histoire.
Premier titre du duo belge que je lisais, et première bonne pioche !18/07/2019 à 00:06 3
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L'Arracheur de Visages
6/10 J'ai eu un mal fou à m'intéresser à l'intrigue de ce thriller publié il y a déjà 20 ans. La faute à un tueur psychopathe vu cent fois depuis (même si celui-ci est particulièrement tordu) et aux motivations peu crédibles. La partie traqueur/traqué qui s'inverse est plus intéressante, notamment lorsque le flic Shepherd commence à se poser les bonnes questions.
Resteront en mémoire, peut-être, quelques scènes dans l'hôpital psychiatrique ou encore dans le désert de ce coin d'Arizona, dans la banlieue de Tucson...
Pour le reste, ce sera très probablement vite oublié, hélas.17/07/2019 à 23:43 2
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A chacun sa guerre
6/10 John Sanders, de la CIA ("du" C.I.A. dans le livre) est envoyé à Rome pour des raisons que le lecteur découvrira au fur et à mesure de sa lecture. Sur place, il poursuivra un agent passé à l'ennemi, tentera de mettre la main sur une machine potentiellement hautement destructrice, croisera la route d'agents soviétiques, égyptiens, d'une belle italienne, Tina, d'une belle russe, Silvana, le tout dans les rues et ruelles d'un Rome bruyant et dynamique, avec des passages sur le Forum ou encore dans le Colisée.
Autant le dire, l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard et peut tenir sur un post-it.
Ce qui, en revanche, est plus intéressant, c'est le personnage de John Sanders, un agent certes très professionnel mais aussi humain, plaçant de temps en temps quelques remarques pertinentes sur l'absurdité de la guerre (on est alors en pleine guerre du Viêtnam).
L'écriture de Gilles Maurice-Dumoulin est par ailleurs plaisante, l'auteur parsemant son texte de calembours la plupart réussis. Le tout est mené tambour battant et s'il n'échappe pas à la caricature, le roman tire son épingle du jeu par la proximité (utilisation de la première personne du singulier) que l'on a avec le héros.30/06/2019 à 18:08 1
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Simetierre
9/10 C'est après avoir vu l'excellente adaptation cinématographique récente que j'ai décidé de lire, enfin, un des romans du King les mieux notés sur PP.
Et oui, Simetierre est un excellent roman. Pendant trois semaines de lecture, j'ai suivi Louis et sa famille sur le chemin de l'inexorable. J'ai partagé le chagrin, dévastateur, d'un père de famille, poussé à commettre l'irréparable. L'ennui n'a jamais été au rendez-vous, contrairement à la tristesse de voir l'évolution de cette famille effondrée alors même qu'elle portait en elle l'espoir de lendemains heureux.
Mais à Ludlow, le bonheur n'est pas possible, pas si près de ce qu'il y a au-delà du "simetierre" pour animaux...
Ayant lu le roman après avoir vu le film, je n'ai pas trouvé le premier flippant (contrairement au 2nd, dont j'ai par ailleurs davantage apprécié le dénouement) mais plutôt pesant, une langueur qui s'installe à mesure que l'on avance vers le point de non-retour. Oui, ce roman est avant tout très triste, très dur sur le plan des sentiments humains. King nous interroge sur certains de nos choix, sur leurs conséquences, tout cela dans le cadre de notre rapport à la mort.
Un immense roman, un de plus de la part d'un des plus grands auteurs contemporains.27/06/2019 à 11:09 8
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Liquidation
8/10 Premier roman d'un de mes auteurs américains favoris et première réussite grâce au personnage de Nick Stefanos, un trentenaire d'origine grecque attachant qui abuse cependant un peu trop de la bouteille, ce qui ne l'empêche pas de résoudre une affaire coriace tout en changeant radicalement de métier puisque l'enfant du Péloponnèse passe de responsable de la publicité d'une chaîne de magasins à détective privé, toujours à Washington. Une ville comme un personnage, mais pas de premier plan, pas encore.
J'ai beaucoup aimé les scènes se déroulant dans le magasin où Nick décide de retourner pour mieux enquêter, avec des personnages attachants comme McGinnes (que j'espère retrouver dans le 2e tome de la trilogie), un vendeur hors pair très porté sur la bouteille et la fumette. Les techniques commerciales pour faire du chiffre m'ont fait rire, ces passages-là allègent un peu la noirceur de l'intrigue (relative par rapport à d'autres romans noirs cependant) basée sur un trafic de drogue qui déraille.
Ce qui m'a finalement le plus touché, c'est l'amour que porte Pelecanos à ses personnages, et la façon dont il arrive à nous le transmettre.
Du coup, j'ai très envie de retrouver rapidement Nick Stefanos dans la suite de Liquidation, Nick la Galère.27/06/2019 à 10:51 4
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Le Chat et les pigeons
7/10 Encore une intrigue très plaisante à suivre de la part d'Agatha Christie, avec pour départ une situation politique explosive au Moyen-Orient et des diamants convoités par de nombreuses personnes. Puis l'on suit la vie d'un pensionnant de jeunes filles au sein duquel les assassinats vont s'enchaîner... il faudra une nouvelle fois toute la perspicacité d'Hercule Poirot, qui n'apparaît que dans le dernier tiers du roman, pour démêler les nœuds de l'intrigue ayant pour centre une... raquette de tennis !
Pas le meilleur Christie, ni le meilleur Poirot, mais ce fut fort agréable de suivre la vie du pensionnat en huis clos, avec comme d'habitude son lot de personnages que l'on soupçonnent tour à tour d'être derrière les meurtres.27/06/2019 à 10:36 2
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Les Cloueurs de Nuit
Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann
7/10 Après le tome 10 centré sur le jeune Terry, c'est au tour d'Yvan d'être au coeur de l'intrigue, poursuivi par le "Ravaudeur" et les "Cloueurs de nuit". Le dessin est toujours aussi bon, l'intrigue de plus en plus tordue et violente, et avance malheureusement toujours aussi lentement... si j'en crois Wikipedia, il reste encore 11 tomes d'ici la fin de la série, ça risque d'être très long...
26/06/2019 à 12:03 1
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Dangereuses photos
7/10 Plus long (145 contre 120 pages en moyenne habituellement), plus lent, plus détaillé, Dangereuses photos est un Chair de Poule un peu différent de la production habituelle. L'auteur n'abuse pas outre-mesure des cliffhangers en fin de chapitre et sait faire monter la tension avec des moments flippants pour le jeune lectorat (la visite dans la maison abandonnée, la rencontre avec "l'Araignée" etc... sans parler des fâcheuses conséquences produites par l'utilisation de l'appareil photo).
Un Chair de poule dans le haut du panier de la série, à n'en pas douter.24/06/2019 à 14:36 1
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Une semaine en enfer
7/10 Un roman noir désespéré, entre nature writing et hard boiled. Ou quand le destin s'acharne sur un pauvre type, pas bien aidé par les aléas de la vie...
Quelques belles scènes dans la description des paysages et des sentiments.
Au final un bon roman mais à qui il manque quelque chose pour en faire une lecture remarquable et marquante durablement.13/06/2019 à 13:01 3
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Le Petit Homme d'Arkhangelsk
9/10 Simenon est immense, ce n'est pas une nouveauté. Il le prouve encore avec ce Petit homme d'Arkhangelsk, alias Jonas Milk, libraire juif et collectionneur de timbres, originaire de Russie, arrivé jeune enfant en France et qui s'est marié à une jeune femme volage, Gina, de plus de 15 ans sa cadette.
Quelques années plus tard, Gina se volatilise, emportant avec elle un carnet de timbres d'une valeur exceptionnelle. Le monde de Jonas Milk va alors s'écrouler, non de façon soudaine mais petit à petit.
Car si le "petit homme d'Arhangelsk" croyait faire partie d'une communauté qui l'avait accepté et même adopté, il découvre qu'il n'est qu'un étranger alors que les soupçons à son encontre se resserrent et que les masques tombent...
Un Simenon très ancré dans l'Histoire (Première et Deuxième Guerres mondiales, Révolution russe, Occupation etc...), avec un soupçon de politique, des ingrédients que je découvre pour la première fois sous la plume du grand auteur belge. Une atmosphère oppressante dans laquelle on se voit aux côtés de ce pauvre Jonas Milk, on partage son mal-être et on est entraîné dans sa paranoïa. Le final, presque inéluctable, est à la hauteur de reste.
Encore un très grand roman de Simenon...22/05/2019 à 13:48 5
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Sans Atout dans la gueule du loup
Pierre Boileau, Thomas Narcejac
8/10 Boileau et Narcejac revisitent la légende de la Bête du Gévaudan, et ça prend rudement bien avec deux jeunes héros intéressants (notamment Sans-Atout), un rythme enlevé, ce qu'il faut de rebondissements, bref une lecture pour jeunes très réussie !
22/05/2019 à 13:38 5
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Courrier posthume
5/10 Un premier roman, vite lu et dont j'ai déjà, hélas, oublié une bonne partie de l'intrigue. Rien de déplaisant mais rien de bien marquant non plus... L'héroïne semble flotter au sein de sa vie, à subir les évènements, indécise, molle, à ne rien voir alors qu'elle a tout ou presque sous les yeux (comme le lecteur, qui comprend vite les tenants et les aboutissants du meurtre).
Depuis l'auteure a écrit bien mieux donc je ne conseille pas ce roman pour découvrir l’œuvre de Sylvie Granotier.22/05/2019 à 13:35 3
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Maigret et la Jeune Morte
7/10 Maigret est appelé dans la nuit suite à la découverte du corps sans vie d'une jeune femme, dont on ne sait rien. Sur place, l'inspecteur Lognon, ou "l'inspecteur Malgracieux" (dont j'avais fait la connaissance dans une nouvelle éponyme) déjà présent, doit s'effacer malgré lui devant le commissaire. Ce dernier lui propose de faire équipe. Lognon, portant sur son dos toute la misère du monde, va se démultiplier, parfois sans en informer sa hiérarchie, ce qui donne lieu à des scènes cocasses durant lesquelles Maigret passe peu de temps après l'inspecteur pour interroger des témoins et poser les mêmes questions, à quelques heures d'intervalle.
L'intrigue est très plaisante à suivre, peu de temps morts, beaucoup "d'action" et de dialogues. Une nouveauté dans cette enquête (en tout cas par rapport aux autres Maigret que j'ai pu lire), le fait que le commissaire assiste à une autopsie, s'appuie sur ses résultats pour faire avancer l'enquête, fait aussi appel à un laboratoire pour expertise... bref, des techniques "modernes" que l'on n'a pas l'habitude de voir dans les enquêtes de Maigret.28/04/2019 à 14:47 4