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L’Affaire de la maison bleue
4/10 Transi de froid, esseulé, égaré, le narrateur rejoint après une séance de chasse « La Maison Bleue », une auberge, et le lendemain, on annonce avoir découvert le cadavre de l’un de ses pensionnaires. La simple observation des vêtements de la victime suffira au commissaire Jérôme pour déterminer l’identité des coupables.
Une nouvelle sympathique, qui repose uniquement sur les talents d’observation et de déduction de l’enquêteur, mais l’ensemble est vraiment trop court, sans que le suspense ait eu le temps d’être tissé, et la résolution en devient presque téléphonée, l’examen réalisé par le policier n’étant pas non d’une extraordinaire originalité. En somme : bof.08/05/2023 à 18:10 3
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Les Guerriers du silence
7/10 Une œuvre de SF difficile à résumer tant elle est dense et riche, et que je ne suis pas un spécialiste ni un fan du genre (mais on m’a offert ce roman, alors je n’ai pas refusé l’obstacle). Un ouvrage costaud (637 pages dans la version poche que j’ai obtenue) et une histoire parfois dédaléenne, mais posant de justes éclairages et questionnements sur des thématiques intemporelles comme le fanatisme religieux, le contrôle et ses manières peu légales et légitimes de l’exercer, etc. Parfois quelques écueils comme un côté sentimentaliste et naïf un peu trop appuyé à propos des sentiments de certains protagonistes, et puisqu’on parle de cela, un nombre parfois trop important et artificiel de personnages car ne faisant qu’une apparition trop brève ou ne réapparaissant que beaucoup plus tard. Bref, à la base, la SF n’est pas trop ma came, mais là, impossible de nier le talent de l’auteur (dans le fond comme dans la forme) ni de reconnaître les évidentes qualités de ce beau pavé. Pas certain du tout en revanche que je sois au rendez-vous des autres tomes de la série que celui-ci inaugure.
06/05/2023 à 18:01 3
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Survivor's Club tome 1
8/10 Collège Shiroiwa : les sept survivants de l’explosion d’une bombe se réunissent trois ans après la tragédie. L’œuvre d’un terroriste ? Non : la vengeance d’un élève constamment harcelé, Hijiri Nakagoshi, qui s’est fait sauter en plein cours. Vingt-sept morts, des amputés, des blessés. Et si l’un des survivants avait aidé Hijiri en lui fournissant la bombe ? Dans le même temps, la dénommée Serizawa prend sa classe en otage, essayant ainsi de faire le procès de ses harceleurs.
Une esthétique classique mais très efficace, un ton sacrément dur (les scènes de l’empilement des prothèses sur la table et du carnage après la déflagration sont mémorables), où l’enquête sur l’acte passé et l’actuel, en cours, s’entremêlent à merveille, avec une évidente dénonciation du harcèlement et de ses conséquences. C’est brut, fort et intelligent.04/05/2023 à 20:01 1
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Fire Power T.1
7/10 Un expéditeur, Owen Johnson, perdu dans des montagnes enneigées et qui parvient à rejoindre le « Temple du poing enflammé ». Un mélange dynamique d’arts martiaux, de magie, de quête initiatique, avec quelques sacrés moments de baston, notamment dans le final (incendié). Un grand moment de plaisir !
02/05/2023 à 20:38 3
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Le Noël d'Agatha
7/10 "C’est ainsi que l’inspecteur Bill Wong [...] apprit qu’Agatha Raisin avait tué Len Leech avec un pudding de Noël.", est-il écrit à la fin de la première partie de ce récit. Si Agatha est très vite disculpée de cette mort, tout n'est pas pour autant résolu. Une histoire sympathique, bien menée, avec quelques moments bien cocasses et une atmosphère oscillant entre celle des livres d'Agatha Christie et de la série Barnaby. Pas mémorable ni indispensable, mais au moins un bon moment d'une lecture purement distractive.
01/05/2023 à 11:46 3
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Zaya tome 1
Jean-David Morvan, Huang Jia Wei
5/10 Une sculptrice qui maîtrise un indélicat, un étrange sniper qui fait feu sur le véhicule d’une famille, une main balancée dans un collecteur de déchets : une entame très particulière, autant que le graphisme à la Enki Bilal. Les allers-retours entre les scènes de ces diverses planètes, le fait que l’histoire ne soit pas plus directement et immédiatement plantée m’a fait tiquer et j’ai plusieurs fois failli abandonner, sans compter des bavardages longuets et des discours presque abscons. Ce n’est clairement pas ma came.
01/05/2023 à 08:30 2
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L'éternité ne suffit pas
Pierre-Mony Chan, Jean-Luc Sala
6/10 Voilà nos héros faits prisonniers par des Medjaÿs (je ne connaissais pas cette troupe ni son aspect historique). On voyage pas mal dans cet opus, de l’Ethiopie au Vatican en passant par Mossoul (Irak). Un tome cohérent avec les précédents : décontracté et plutôt enjoué, aux teintes très particulières (presque un dessin animé), avec sa dose d’action bienvenue (notamment dans le dernier tiers, avec les soldats et le robot quadrupède). C’est gentillet et divertissant, agréablement vain, mais ça se laisse lire sans problème.
29/04/2023 à 18:00 2
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La Proie des louves
François Boucq, Alexandro Jodorowsky
9/10 Deux brutes essaient d’empêcher la pendaison de leur frère mais le bourreau (une femme, en l’occurrence, aperçue à la fin de l’opus précédent) ne les laisse pas faire, aider par Bouncer, qui va également découvrir que cette dame est également une dominatrice sexuelle. L’Indien tuant avec des spécimens de serpent corail est de retour. Lord Diablo également. Un chouette festin pour les porcs. De redoutables tueurs mexicains, dont l’un utilisant avec maestria une « boleadoras ». Clark Cooper dans une dernière chevauchée survoltée en ville. Comme les précédents tomes, ça déglingue les codes du western tout en les exploitant intelligemment, le tout au gré de magnifiques graphismes. Je suis fan !
29/04/2023 à 17:59 3
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La Cinquième Victime
7/10 Un sexagénaire vient d’être retrouvé assassiné au lieu-dit Chez Lucas, dans le Limousin. Mais le malheureux n’a pas été que tué : il a également été crucifié et châtré. Pour mener l’enquête, les policiers Dumontel et Marval, des gens du cru, qui vont devoir exhumer une saloperie vieille de plusieurs décennies.
Initialement paru aux Editions Geste en 2010, ce roman de Franck Linol vient d’être réédité en poche chez J’ai lu. L’occasion de (re)découvrir ce premier livre de l’auteur qui inaugurait par la même occasion sa série « Meurtres en Limousin ». Un petit plaisir de littérature. On y retrouve la plume de l’auteur, généreuse, fort agréable, sachant prendre son temps pour dépeindre un village, une ruelle, un paysage, tous issus de son Limousin natal. Franck Linol aime cette région, nous la fait découvrir du point de vue historique, géographique, gastronomique, et son personnage Franck Dumontel est lui-même solidement ancré dans cette belle province. Œnologue amateur, ancienne épée de la police (il a tout de même contribué à l’arrestation de Guy Georges), c’est aujourd’hui un flic hédoniste qui ne porte que très rarement son arme de service, tente de renouer avec sa femme et parcourt sa région natale au volant de sa Golf en écoutant du bon vieux rock. L’intrigue policière est assez traditionnelle, se calquant sur le principe un peu éculé du crime sordide commis bien des années auparavant et à propos duquel un individu s’est érigé en vengeur. Ce n’est donc pas au niveau du scénario que Franck Linol va nous surprendre, tant il est vrai que l’écrivain va ici se contenter de multiplier les événements si attendus qu’ils en deviennent presque téléphonés. En revanche, il y a dans sa prose une forme de nonchalance et de relâchement qui conviennent parfaitement à ce type de récit. Un rythme décontracté vient alors bercer le lecteur qui, même conscient de la maigreur de cette fiction et de ses faiblesses, ne s’en laisse pas moins emporter par le flux décomplexé et débonnaire de ce récit qui ne cherche pas à se démarquer des codes du genre mais plutôt à les réinterpréter.
Un roman au canevas policier très classique mais qui se rachète au niveau de la forme par une décontraction apaisante et bienvenue. La plume de Franck Linol sert à merveille ce format court et cette histoire rurale. Une porte d’entrée intéressante vers l’univers de l’auteur et de ses personnages.28/04/2023 à 08:16 4
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Les Affamés tome 2
8/10 Trois mois se sont écoulés depuis le précédent tome, et Wataru poursuit son entreprise : faire se reproduire des êtres humains pour les fournir en pâture aux zombies, ce qu’il appelle « augmenter nos ressources alimentaires ». Mais tandis que sa fille Umi grandit jusqu’à s’épanouir en une belle jeune femme, le comportement de Kazu, prévu d’être le reproducteur, devient de plus en plus pressant et concupiscent. Une fois de plus, un très chouette opus qui va là où les autres ouvrages traitant des morts-vivants ne sont jamais allés, c’est-à-dire loin des créatures grondantes et voraces, avec un beau traitement psychologique, des tourments moraux à la chaîne pour Wataru. Même Kazu devient sacrément intéressant, passant du statut de puceau pornographe à celui de quinquagénaire tendant à s’émouvoir et à s’éprendre d’Umi. Un très bon manga, touchant et intelligent, je tâcherai d’être au rendez-vous du troisième et dernier tome.
25/04/2023 à 08:27 2
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Elle a tellement changé
6/10 Le côté magique se creuse avec la découverte de ce bélier doré qui pourrait être le porteur de la fameuse toison d’or traquée par Jason. Un tome beaucoup plus dynamique que le précédent (ça n’était pas bien difficile) avec quelques chouettes vues sur Notre-Dame de Paris, mais le côté amourettes est trop prégnant par rapport au reste, je trouve, et je peux comprendre que la scénariste et dessinatrice visait ainsi un lectorat particulier.
25/04/2023 à 08:25 2
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Le Monument au mort
7/10 Dixième anniversaire de l'armistice. On célèbre le sacrifice d'André Cottard, dit "Dédé". Le rituel discours du maire, proche ami du défunt, magnifie la mémoire du héros local. Sauf que le fils connaît la vérité, et elle est bien différente...
Une bien belle nouvelle d'une toute petite douzaine de pages, juste, malheureusement crédible et très joliment écrite, portant sur les réelles conditions du décès de Dédé. Un agréable moment de lecture, avec un final où le titre prend une tournure symbolique particulière.23/04/2023 à 16:54 2
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La Tombe
8/10 ... ou comment Jervas Dudley en vient à être intrigué, attiré, hypnotisé puis possédé par une tombe, lui qui est à présent retenu dans un asile psychiatrique. Toujours la plume extraordinaire de Lovecraft, cette ambiance puissante, lourde et anxiogène, et une attraction pour cet objet sépulcral qui va tourner à la pure aliénation. C'est à la fois typique de l'œuvre de l'écrivain et - seul reproche personnel et donc très subjectif - le final avec le majordome et sa découverte en devient presque attendu. Il n'empêche, voilà une fois de plus une très bonne nouvelle !
16/04/2023 à 21:06 4
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La Chose sur le seuil
9/10 "Il est vrai que j’ai logé six balles dans la tête de mon meilleur ami, et pourtant j’espère montrer par le présent récit que je ne suis pas son meurtrier." Ou comment le narrateur, Dan Upton, nous conte son amitié avec Edward Derby avant de voir ce dernier se transformer au contact de sa femme, Anesath Waite, basculant dans une folie inquiétante et terrifiante au point que le narrateur s'est senti obligé, répondant à une supplique de son vieux camarade, de l'abattre.
Je ne me lasse définitivement pas de la prose si érudite de Lovecraft, ne découvrant cette nouvelle que dernièrement. Un ton résolument fantastique, une plume presque possédée, une mécanique imparable, et une plongée dans les tréfonds d'une pure aliénation, jusqu'à la description finale du cadavre. Une excellente histoire, typique de l'œuvre de l'écrivain, ciselée et délicieusement toxique, nouant des iens avec d'autres de ses ouvrages (cf. les références à Innsmouth et à Edgar Allan Poe). Une écriture recherchée et irréprochable de qualité pour une histoire d'une rare efficacité et intemporelle.16/04/2023 à 18:20 3
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Le Crime de Bandol
7/10 Un inconnu découvert trois jours plus tôt, mort, avec 300000 francs sur lui, et voilà un policier qui se rue à la recherche de la vérité.
Une nouvelle vite prenante (le rythme des premières pages est express, presque précipité), et la suite est également efficace, entre pistes diverses, suspects nombreux, fausse monnaie et l'ombre du "Mondain", un fameux criminel. Un récit efficace et distrayant même s'il est plus que probable que je ne garderai pas longtemps en tête le contenu exact de l'intrigue. Néanmoins, c'est bien mené et suffisamment habile pour faire passer un agréable moment.16/04/2023 à 17:35 2
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Le Manoir de l'écureuil, deuxième partie
7/10 Suite et fin de ce diptyque, de la série « Agence 13 », consacrée à l’écrivaine Savannah Warlock, et qui débute par la lecture de ce journal intime rédigé par la mère de Mickie, Anne. On y découvre, avec force détails, un sacré pan de la vie d’Anne, de cette curieuse relation qu’elle va nouer avec la romancière, et comment ce duo a lentement basculé dans l’aliénation avant de déboucher sur le sort, plus précisément, de l’écrivaine. Serge Brussolo épate toujours autant avec le foisonnement de son imagination même, comme je l’avais signalé pour le tome précédent, il ne cède pas aux sirènes du débordement de ses innovations littéraires et scénaristiques, ce qui sert ici le récit. Nous avons donc une histoire moins clivante et fantasmagorique que d’autres, même si certains passages sont sacrément électriques (je pense notamment à ce fameux « jardin d’hiver » qui donne le titre alternatif de cette œuvre, à savoir cet endroit où les jeunes enfants étaient dressés pour devenir de redoutables tueurs primitifs sous la tutelle de Tsar Makorius). Bref, probablement pas le plus réussi des ouvrages de Serge Brussolo ni le plus représentatif d’entre eux, mais il n’en demeure pas moins une porte d’entrée intéressante sur sa bibliographie en plus de constituer un thriller réussi et très agréable à lire.
15/04/2023 à 08:00 3
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Jet-ski, marécages et contrebande
8/10 Robin Hood et ses comparses continuent de lutter âprement contre la dictature locale menée par Gisborne et la shérif de Nottingham, Marjorie Kovasevic. C’est même sa tête qui est désormais mise à prix ! Cette fois-ci, c’est à un autre pan des activités illicites et ignobles que vont s’attaquer nos héros adolescents : le trafic d’être humains. Robin et Marion ont en effet secouru Srihari, une immigrée indonésienne ainsi qu’un bébé, sachant qu’il y a environ deux-cents de ces malheureux encore à sauver.
Voici le troisième ouvrage de la série consacrée à Robin Hood. On y retrouve avec plaisir la plume dynamique de Robert Muchamore, avec ces jeunes rebelles et leurs camarades prêts à tout pour détruire la tyrannie instaurée à Locksley. L’énergie qui était l’un des marqueurs des séries CHERUB et Henderson’s Boys, du même auteur, est intacte, et c’est avec bonheur que jeunes et moins jeunes pourront se lancer dans la lecture de cet opus. Ici, c’est donc une contrebande d’êtres humains qui va révulser nos protagonistes et les faire passer à l’action. Motos, jet-skis, bateaux : tous les moyens de locomotion vont être exploités pour de beaux épisodes cinématographiques, ponctuant le récit de ces très agréables moments épicés. Dans le même temps, Robert Muchamore rend son personnage principal très attachant, à la fois efficace et gaffeur, drôle parfois sans le vouloir, déconstruisant le mythe du héros indestructible et infaillible. Et cette cocasserie se niche parfois dans des dialogues bien ciselés, comme celui-ci : « [Il] est mort ? / Ses jambes sont à côté de la voiture et le reste coincé dans un arbre […]. S’il n’est pas mort, il risque d’avoir assez mal demain matin… »
Un roman au moins aussi réussi et jubilatoire que les deux précédents, instillant également dans l’esprit des (jeunes) lecteurs une condamnation certes élémentaire mais toujours aussi nécessaire de l’esclavage moderne.14/04/2023 à 07:11 5
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La Disparition de Perek
8/10 Gabriel Lecouvreur, alias le Poulpe, lit un fait divers tragique dans un journal. Le cadavre du jeune Philippe Perek vient d’être retrouvé, mutilé et carbonisé. Seul l’un de ses bras a survécu au massacre, et la police a retrouvé de la cocaïne au domicile du défunt. La victime étant un orphelin comme Gabriel, le sang de céphalopode de ce dernier ne fait qu’un tour et il sent déjà qu’il y a de la manipulation derrière tout cela.
Cet ouvrage, extrait de la série consacrée au Poulpe, a été publié pour la première fois en 1997, et les éditions Gallimard ont eu la riche idée de le rééditer vingt-cinq ans plus tard dans la collection Folio policier. Depuis cette époque, Hervé Le Tellier a fait du chemin, notamment en emportant le prix Goncourt en 2020 pour L’Anomalie. Comme expliqué dans l’habile préface, Jean-Bernard Pouy avait clairement édicté le cahier des charges de la série : « Un « Poulpe », ça se pond en deux mois, ou tu oublies. » De la littérature décomplexée, accessible et divertissante, donc, et l’on retrouve ici ces caractéristiques : une histoire de prime abord simple, des personnages colorés, une intrigue policière nerveuse, et la messe est dite. Oui, mais réduire cet opus à ces seuls qualificatifs serait hautement simplificateur, voire faux. On se retrouve ici avec un scénario bien plus riche et sombre qu’habituellement, avec de sacrées ramifications dans les hautes sphères de la société, un complot médical qui fait froid dans le dos et la présence de personnages particulièrement patibulaires et criminels. Il y a bien quelques touches d’humour au gré du récit, mais Hervé Le Tellier a clairement opté pour un noir quasi intégral, que très peu de jeux de mots ou de galéjades viennent éclairer. Dans le même temps, le lecteur observera que son enquêteur libertaire préféré n’est pas seul pour mener son investigation, aidé par les amis du défunt, un légiste facétieux et ancien militant trotskyste, ainsi que par des motards capables d’agir comme un véritable commando.
Le Poulpe, c’est la madeleine de Proust de tout amateur de littérature policière distrayante. Florian P. Dennisson avait ressuscité le personnage dans son très bon Teleski qui croyait prendre en 2016, et l’on ne peut que se réjouir que ce protagoniste nous revienne, via des rééditions ou des résurrections ponctuelles.13/04/2023 à 06:56 5
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Pour sauver les Urus
6/10 Tounga vient en aide à Nyoko (un Uru), très typé aborigène, poursuivi par la tribu des Kwin-Kou. Luttes contre les éléments naturels, les animaux sauvages (notamment des tigres et un crocodile mastoc) et les membres de cette peuplade. Rien de révolutionnaire sous le soleil de la Préhistoire, de l’aventure datée mais sympatoche si on accepte de passer sur l’esthétique périmée, l’overdose d’exploits physiques du héros et quelques moments plutôt risibles (comme Tounga faisant du rodéo sur un zèbre…).
12/04/2023 à 18:45 1
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La Margarita
6/10 Une perle unique, voilà ce qu’est « La Margarita », qui va être dérobée au musée de Washington. Pourtant, le dispositif de sécurité est imposant, mais cela ne va pas empêcher le bijou d’être dérobé en présence d’édiles. Un vol réalisé par John Strobbins.
Une nouvelle agréable où notre le détective cambrioleur s’avère à la fois patriote et attaché aux trésors de son pays, qui a tâché de donner une bonne leçon aux services de surveillance du musée, se commuant ainsi en lanceur d’alerte. Les ressorts du cambriolage sont en revanche plutôt simples et tiennent vraiment du déjà-vu et du déjà lu.11/04/2023 à 19:36 1