Max

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  • Maigret et le Marchand de vin

    Georges Simenon

    7/10 un Maigret faiblard

    04/01/2021 à 20:42

  • Métro pour l'enfer

    Vladimir Volkoff

    7/10 Le Métropolitain. Ligne 8. Balard l'un des deux terminus de la ligne. Et, au-delà... ?
    Un militaire de 2eme classe et musicien qui est accompagné d'Octave, son Violoncelle. Il croise une jeune fille qui a aimé et qui est pourtant morte depuis longtemps. Elle l'entraîne, au-delà du terminus, dans l'entrailles du métro.
    Un autre homme, plus âgé, qui hérite d'une entreprise de pompes funèbres où les morts disparaissent.
    De curieux clients d'un centre de transfusion sanguine de la rue de Varennes - louches dirons-nous - acquièrent de précieux.
    Après une ouverture qui peut sembler mollassonne ou ennuyeuse - trois ou quatre chapitres - le roman prend de la force, devient captivant. Alpague, happe le lecteur. Les personnages de l'épaisseur. Et, on les suit jusqu'à Léthéville en Nécrozonie.
    Une très bonne histoire avec une chute bancale.

    15/02/2022 à 12:32 2

  • Michel en plongée

    Georges Bayard

    7/10 Lu il y a quelques années même nombreuses. Le plus apprécié de la série. L'intrigue bien construite et le contexte me rappelaient un film néoréaliste et mélodramatique italien des années 50 et la disparition de Tignes.

    24/04/2023 à 10:26 2

  • Michel et le Brocanteur

    Georges Bayard

    7/10 L'un des cinq que j'ai lus avec plaisir.... quelques années de découvrir Sans Antonio...

    12/06/2021 à 14:32

  • Michel et les Routiers

    Georges Bayard

    7/10 Mon premier contact avec le polar que j'ai lu il y a longtemps. A l'époque je l'avais trouvé génial. Aujourd'hui, je dirais que l'intrigue est bien construite. Je rappelle que l'avais lu avant de découvrir sur une étagère d'une bibliothèque des Fleuve noir en m'autorisant à les lires.

    12/06/2021 à 14:29 2

  • Nestor Burma contre C.Q.F.D.

    Léo Malet

    7/10 Paris, mars 1942. Et en arrière-plan l'occupation qui ne perturbe pas le moins du monde l'enquête la deuxième enquête de Burma.
    Un Burma qui se permet beaucoup de choses, hâbleur, sûr de lui, prêt à avancer "en marge," s'offrir des petits ou grands écarts. qui se trompe et se fourvoie, et, a un béguin, qui s'amourache et songe à prendre sa retraite sous des cieux plus cléments. (Burma se corrigera au fil des aventures)
    Un Marc Covert déjà journaliste-éponge et à l'affût du moindre scoop.
    Un Maître-chanteur qui va rapidement refroidi.
    Faroux inspecteur et pas encore commissaire, un dilettantisme, l'ombre de lui même côté enquête. Hélène rabrouée par son boss.
    Paname.
    Et une un magot : Quatre lingots d'Or. Une fortune à l'époque.
    Une intrigue tortueuse et en deçà de 120 rue de la Gare.

    10/01/2023 à 11:09

  • Opération Grande Vadrouille

    Gordon Zola

    7/10 1941, en août. André (pas encore) Bourvil, locataire des Jambier au 45 rue Poliveau, jeune chansonnier et admirateur de Fernandel - avant d'être cruellement déçu quelques décennies plus tard, croise Gabin Grangil, artiste-peintre dont les oeuvres sont appréciées par les Allemands, et file sis, 12 rue du Four. Le meilleur lupanar de Paname, tenu par Mme Lulu. De son côté Louis de Funès, pianiste de bar, et, également locataire dans le même immeuble rue Poliveau a des soucis avec son patron, qui est artisan fourreur. L'un des meilleurs de Paris.
    Un attentat plus tard - la mort d'un officier allemand - Station Barbès, commis par des résistants jeunes communistes, vont les plonger dans les aventures dangereuses et surtout mortelles.
    Roman historico-comique. Des pages qui rappellent les plumes de Frédéric Dard et son compère San-Antonio écrivains important au Fleuve.
    Après que les résistants et André et Louis se sont extirpés de Paris- via les égouts - tout s'emballe, tout se précipite, tout se hâte, tout s'accélère comme si, il fallait conclure l'aventure au plus vite.
    Savoureux, distrayant, agréable à lire.

    20/09/2023 à 09:47

  • Par-dessus la Commune

    Lou Bonelli-Cresta, Fabien Grolleau

    7/10 Dernier tome du diptyque. Certains personnages évoquent Gavroche, le Bossu de Notre-Dame.
    1861, l’Hôtel de Valentinois. Les Dayton s’apprêtent à quitter Paris. Alors que la nourrice promène leur fille dans son landau, celle-ci est kidnappée.
    Dix ans plus tard, Hugo harangue ses collègues députés et couve d’un regard protecteur l’enfant aux cheveux roux, qui se révèle est une fille. Paris gronde et se soulève. La Commune fait face aux Versaillais et à Thiers.
    Des belles planches représentant Paris de 1870.
    Toutefois, il faut savoir conclure une histoire.

    23/08/2023 à 13:40 1

  • Parfums d'été

    Dominique Sylvain

    7/10 Garance détective privée, 38 ans, un fils de 22 ans, une banale filature d'un type qui bosse au noir, la découverte du cadavre de la comptable de son client dans un chantier clandestin, une cavale jusqu'à Londres, un trafic de drogue sans oublier son lot de déceptions amoureuses. Des surprises qui tressautent chaque page. Difficile donc de tenir toutes les ingrédients de cette histoire dans les 53 pages.
    Loin d'être la meilleure.
    Toutefois, c'est bien construit et il y a toujours présente l'écriture de Dominique Sylvain.

    11/05/2021 à 21:25 1

  • Photos à mateurs

    Claudine Aubrun

    7/10 Xavier Klisowky est retrouvé refroidi dans les toilettes d'une station-service de l'autoroute à Senlis. Sandra, épouse et veuve, fait appel à Cheryl qui entraîne Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, dans son sillage.
    Senlis donc, Bruxelles, square Ambiorix et Paris
    Intrigue classique sur fond de magouilles, de trafic et de connexions opaques entre le ministère de la culture et une association bidon.
    Roman très court - 129 pages - un style fluide, une lecture agréable.
    Toutefois, un regret. L'histoire aurait gagnée de la profondeur lorsque Cheyl et le Poulpe mettent sur de curieux et jobards négatifs. Creuser la face cachée des notables.

    01/07/2022 à 08:43 2

  • Pierre de lune

    Wilkie Collins

    7/10 Une bonne histoire avec le pointe de vue de chaque protagoniste.
    Un classique.
    Certains juge que le premier le véritable roman à énigme. Dans sa forme sans doute. Mais Emile Gaboriau est le père du Polar.

    12/02/2022 à 16:00 1

  • Pleins tubes pour Sally

    M. G. Braun

    7/10 Sam et Sally. L'avatar français du couple de détectives, né sous la plume d'Hammett : Nick et Nora Charles.
    L'héritage s'arrête qu'au couple de héros.
    Sam et Sally sont des aventuriers, des détectives et surtout des voleurs haut-vol. Un flic veut les faire plonger et les mettre à l'ombre pour un paquet d'années. Malheureusement, Sam Kramer se joue de lui et le ridiculise.
    Dans cette épisode, c'est une courses aux diams, entre malfrats, artistes peintres, flic et des tubes de gouaches.
    De l'humour et un brin d'érotisme.
    M. G. Braun c'est ficelé ses histoires.
    Un roman de gare, sans être péjoratif, plaisant à lire. Et meilleur que celui de la série télévisée où Georges Descrières qui surjoue avec un jeu désinvolte, et malgré la présence de Corinne Le Poulain, de Nicole Calfan et d u Michel Peyrelon en flic lunaire.
    Lu, il y a quelques années déjà..

    10/03/2022 à 20:44 2

  • Polar, Shots entre amis à Cognac

    Ouvrage collectif

    7/10 Pour le vingt-cinquième anniversaire, trente auteurs - écrivains avec leur style et dessinateurs avec leurs ambiances. 15 histoires courtes classiques et efficaces, en quelques pages. Entre quatre et six. Avec les ingrédients propres roman noir et du thriller : la violence, le sordide, la vengeance.
    Un album de bonne tenue.
    Pour l'anecdote Cognac a succéder au festival de Reims, huit édition, la dernière en 1986 avant renaître en 2020.

    19/03/2024 à 10:17 1

  • Prière d'incinérer

    Bill Pronzini

    7/10 Le Privé sans nom à la recherche d'un vagabond, grand collectionneur de Pulp magazines, trimarde, prend le dur et des roustes, fréquente la cloche et côtoie des cadavres.
    Une intrigue solide et efficace.

    13/02/2022 à 12:35 1

  • Raclée de verts

    Caryl Férey

    7/10 Michel Guichard - un clin d'oeil au créateur de l'association sportive de Casino qui deviendra l'ASSE - est un supporter acharné des Verts et interdit de stade à vie. Ce véritable archétype du supporter abruti dingue de son club, raciste de 39 ans, ne vit sa passion que dans son téléviseur et ou dans un rade. Il possède également un vieux chien baptisé Janvion. Dans lequel il shoote, tire des penalties. En plus d'être antipathique, ce traumatisé de Glasgow 76 se fait cambrioleur pour survivre, il passe son temps, le jour des matches, à tuer des femmes, entre deux-âges, où très âgées. Après son premier meurtre il perd l'un de ses cinq sens.
    Une farce férocement noire - à ne pas prendre au premier degré - et, en arrière-plan, une satire sur le football.

    09/09/2022 à 14:56 4

  • Rage noire

    Jim Thompson

    7/10 j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout. Rien nous est épargné. Pourtant je n'ai pas froid aux yeux. A réserver à celle ou à celui qui a des tripes. Un Tompson qui se venge de l'espèce humaine la plus basse. Noir à dessein. Est-ce volontaire

    05/01/2021 à 19:35 2

  • Rebelle en fuite et autres histoires

    Elmore Leonard

    7/10 Sept nouvelles de jeunesse qui n'est plus un débutant. il avait déjà publié des westerns, où il est plus à l'aise.

    23/02/2021 à 19:38 1

  • Rendez-vous avec le tueur

    Franck Linol

    7/10 Chantal Frugier, prof de lettres dans un lycée-collège de Limoges n’est pas rentrée chez elle. Son mari, inquiet se rend au commissariat et est reçu par l’inspecteur Dumontel. Ce dernier ne prend pas cette disparition au sérieux.
    Sur ces entrefaites, le cadavre nu d’une jeune femme rousse est retrouvé dans un lac au nord de la ville et une prostituée gabonaise est découverte morte dans un hôtel, près de l’A 20.
    Frank Dumontel, flic original, fantasque, incorrigible qui collectionne les Emmerdes, et, qui aime la bonne bouffe, qui picole et raffole des vins renommés, est soupçonné du deuxième meurtre.
    Pour échapper aux fourches caudines de l’IGPS, il se met au vert. Pour éviter un très long séjour en taule, il va devoir retrouver le tueur.
    Un polar classique, (deuxième opus de la série) qui ne révolutionne le genre. Une lecture agréable.

    17/08/2023 à 12:05 4

  • Respire

    Niko Tackian

    7/10 Yohan écrivain, quarante ans, un génie littéraire à cause de son premier roman et écrivain médiocre à cause de suivant, après une dernière cuite à Montmartre, se réveille dans la clinique du Doc Temple. Un échouage sur une île, pour vivre une nouvelle vie et repartir à zéro et effacé son passé, grâce à l’entremise d’une mystérieuse société - Blue Still – dix mille euros et une pilule noire qu’il a dû avaler, avant son transfert.
    Une île donc quelque part dans l’océan atlantique, de baraques éparses, et l’église éventrée, quelques habitants hormis Temple ancien vétérinaire, Flint qui tient l’épicerie, Oscar un ermite, Eugène qui vit dans l’ancien garage-station-service, Marin qui gère le cinéma le « Théâtre Majestic » et Etelle qui passe ses journées à faire de plongée sous-marine.
    Yohan, est le nouveau détective – il remplace Johnny Favorite qui s’est suicidé, de l’île qui a des ressemblances étranges avec Felsenbourg, l’île du roman mythique et best-seller de Johann Gottfried Schnabel.
    On met en garde le nouveau détective. « Evite de sortir la nuit, c’est dangereux », « Ici les gens ne sont pas ce qu’ils pensent être ».
    Chapitres courts, une intrigue qui suit le sillage de certaines œuvres, s’approprie d’autres approches, fait sienne d’œuvres solides.
    Un bon triller qui se lit rapidement. Un huis-clos bien ficelé mais qui souffre de faiblesses. Une fin qui ne surprend guère. Les personnages ne sont pas assez fouillés. Yohan – le romancier au seul bouquin et détective, aurait pu s’intéresser davantage aux éléments des dossiers K-103, K-21, K-82 et beaucoup d’autres.

    01/05/2023 à 09:58 5

  • Retour à bon port

    Cecil Scott Forester

    7/10 Horatio Hornblower capitaine du Lydia, une frégate, après avoir doublé le Horn, fait route vers le Nicaragua. L'amirauté anglaise lui a confié une mission secrète. Apporter son aide et fournir des armes au rebelles qui luttent contre les espagnols.
    Hornblowern, de petite condition, est grand et maigre, gauche, d'humeur irascible, excellent marin, efficace au combat.
    Il s'empare par surprise de la Natividad un Galion supérieurement armé qui se voit contraint de céder à El Supremo, le chef des rebelles, carat.
    Puis arrive les contre-ordres (Espagne et l'Angleterre sont alliées et il doit accueillir à son bord une noble, de haut rang, Lady Barbara Wellesley, fuyant la fièvre jaune.
    El Supremo est caricatural. La bluette - le sentiment amoureux ou le désir - semble naïve. Cependant, dès la tempête, dès le branle-bas de combat, dès que la frégate a besoin de soin et plus encore de réparation, prouve un des maîtres du roman d'aventures maritimes.

    12/05/2022 à 17:23