2 votes
-
7/10 Sept nouvelles de jeunesse qui n'est plus un débutant. il avait déjà publié des westerns, où il est plus à l'aise.
23/02/2021 à 19:38 Max (772 votes, 8.1/10 de moyenne) 1
-
7/10 Un an plus tôt, paraissait en France Charlie Martz et autres histoires, dont on pensait le plus grand bien. C’est maintenant au tour de cet autre recueil de nouvelles écrites par Elmore Leonard de nous parvenir. Sept très courtes histoires où brillent tous les éléments qui ont fait et continuent de constituer tout le talent de l’écrivain : dialogues secs et pertinents, des descriptions qui n’ont que la longueur nécessaire – c’est-à-dire quelques mots habilement choisis, et une aptitude remarquable à emmener le lecteur avec une immense économie de moyens. Charlie Martz en cowboy est de retour pour une histoire d’encoche illégitime sur son revolver, avec un duel à l’issue assez originale. Un honnête père de famille qui refuse de prendre les armes face à des intrus. Une ancienne terroriste malaisienne, « retournée » dans un camp de rééducation, devenue secrétaire et qui se retrouve confrontée à un fantôme de son passé. Encore plus que dans le précédent spicilège, les registres littéraires sont variés. Nous avons ainsi droit à une histoire d’adultère entre membres du personnel aéronautique, un ancien torero reconverti en ouvrier agricole convoqué dans une parodie de tauromachie humaine, une veuve qui va apporter une aide zélée et inattendue à un soldat durant la Guerre de Sécession, et une histoire de pure littérature blanche se déroulant dans un hôtel espagnol. La concision de ces récits les rend particulièrement digestibles, et c’est toujours avec entrain que l’on se laisse aguicher par ces décors si vite plantés, prendre par ces fictions, et emmener vers l’épilogue. Néanmoins, certaines nouvelles paraissent nettement moins séduisantes que d’autres, tandis que l’on retrouve cette même hétérogénéité au niveau des genres. Les côtés noir et policier semblent marquer le pas, ce que certains lecteurs apprécieront peut-être, afin de pouvoir apprécier une autre facette du génie d’Elmore Leonard.
10/10/2018 à 17:11 El Marco (3456 votes, 7.2/10 de moyenne) 2