laligator

51 votes

  • On ne badine pas avec les morts

    Laurence Biberfeld

    7/10 Un Poulpe...compliqué, trop compliqué, ça part dans tous les sens, ce qui fait qu'au bout de cent pages on est perdu entre les personnages.
    Déjà qu'au départ le thème utilisé est assez complexe pour qui n'est pas féru de l'histoire Israëlo-Palestinienne, si en plus on entrecroise les personnages, et ce en plein chapitre.Ce qui fait que parfois on ne sait plus du tout de qui l’auteur narre l'histoire.
    Je suis un inconditionnel du Poulpe, je sais que c'est le jeu que chaque auteur se l’approprie dans son style, mais là, je dois dire que je suis assez déçu, déçu parce que l'histoire de fond, l'intrigue est bonne, mais d'un autre coté il y a trop de "hasard du destin".
    Dommage que mon résumé soit le seul, car quand il est légèrement négatif, j'aime bien savoir ce que pense les autres.
    Un 7, comme d'habitude, la note ne sert à rien, c'est le commentaire qui est important.

    23/06/2011 à 08:09 3

  • (I Can't Get No) Mastication

    Jean-Luc Bizien

    7/10 Une histoire de vampire et de loup-garou, je me suis dis que ce n'était pas pour moi, je préfère le bon vieux polar, le bon roman noir..
    Mais je dois dire que j'ai été agréablement surpris, comme si j'avais fait un saut quelques années avant, quand j'ai découvert le Dobermann de Joël Houssin...
    Violent, explosif, bourrin quoi...
    Sauf que Jean-Luc Bizien est plein d'humour (en plus d'avoir de bons gouts musicaux), ce polar est une joie tant les calembours dissimulés, les répliques fusent et donne " un peu de finesse dans ce roman de brutes"
    Un livre à lire au second degrés, si vous rechercher un polar avec les règles établies, et une intrigue bien ficelée, passez votre route, si vous avez envie de faire une pause, de lire un truc à part, cynique et drôle, arrêtez vous et lisez....
    Vuck, un Dobermann futuriste combattant lycantropes et autres goules...

    03/06/2011 à 08:14

  • Bas-fonds

    Gilles Caillot

    7/10 Je dois avouer, qu'à un moment donné, j'ai cru relire un Cailllot précédent..
    Des meurtres atroces, avec des tortures inimaginables, et surtout les souterrains de Lyon et ses cataphiles...
    Puis non, ouf, ce ne fut que bref.
    Dans ce polar, Gilles nous piège, car, il nous fait découvrir rapidement le coupable, enfin l'un des coupables, et ça, c'est juste fait pour nous endormir, pour oublier quelques chose, et mieux le reprendre "en pleine gueule" un peu plus tard...
    Il y a des moments ou, c'est gros, un peu surréaliste, mais ça passe, ça passe tout simplement que l'écriture de Gilles s'éloigne un peu du polar, pour aller vers l'écriture fantastique, ce qui est sommes toute, logique pour un fan de Stephen King, on peut dire qu'il se rapproche encore un peu de son maître...
    En conclusion, un bon roman, un polar qui navigue entre le gore et la science-fiction qui se lit plaisamment...

    18/04/2011 à 08:15

  • L'Ange du mal

    Gilles Caillot

    8/10 Caillot ne fait pas dans la dentelle, c'est un auteur qui a le sens du détail, surtout si le détail est morbide...
    J'entends par là que les autopsies réalisées par Julie MARTIN sont minutieusement décrites, tout comme les tortures infligées aux victimes...
    Mais c'est dans ce sens du détail que Gilles trouve son style, entre Cornwell et sa fameuse Kay Scarpetta, et surtout Thomas Harris et son Hannibal Lecter.
    Si vous aimez la médecine légale et les psychopathes, vous devriez apprécier sa lecture...
    Mais comme tout amateur de polar, la chose qui intéresse le plus est de savoir si le suspens, la surprise, l'intrigue est bien ficelée...
    Je dois vous avouer que oui, et ce, sans aucune complaisance, car nul ne peut s'attendre à ce que l'esprit tordu de Gilles a concocté...
    Très fort sur les rebondissements, il ni a pas à dire.
    Caillot fait parti de cette nouvelle vague d'auteur qui essaie de sortir des sentiers battus du polar, passer par le fossé, plutôt que de suivre le chemin tracé, il est impératif de découvrir "son" flic : Massimo Zanetti, de découvir son écriture de tout comme l'écriture des : Thilliez, Gillio, Molas, Vigneron, Candia qui n'en sont qu'au début de leur carrière, et qui sont très prometteurs...

    18/12/2010 à 15:00

  • Lignes de sang

    Gilles Caillot

    8/10 Troisième roman de Gilles Caillot, et là, petit changement de trajectoire, Gilles qui nous avait habitué à un style gore, bien maitrisé d'ailleurs, flirte plus cette fois ci avec le subjectif...
    On y sens plus une influence à la Stephen King sur la folie, sur les doutes de l'écrivain...
    Est on dans le réel, dans le virtuel, ou dans la folie schizophrène du meurtrier...
    Et comme d'habitude, ne vous attendez pas à ce qu'à la fin, ils se marient et aient beaucoup d'enfants...
    Un troisième roman encore plus maitrisé dans le narratif que les deux premiers, on sent que l'auteur est maintenant d'expérience, et qui fait attendre avec impatience le quatrième...

    28/01/2011 à 08:01

  • Réminiscence

    Gilles Caillot

    8/10 Si vous avez lu l'ange du mal, nul besoin de vous conseiller celui-ci, vous avez déjà envie de le lire, si ce n'est déjà fait......
    La suite des aventures de Zanetti, une fois de plus Massimo est aux portes de la folie, résistera t-il à ce nouveaux tueur que Caillot dans son esprit fécond et et tortueux a crée?
    Toujours dans la lignée de l'écriture de Harris, Caillot nous plonge dans une enquête contre la montre jonchée de cadavres ayant plus souffert les uns que les autres, la barbarie et la torture n'ont aucun secret pour le tueur psychopathe crée par Gilles.
    Une bonne lecture, entre le polar psychopathe, les bons titres de la feue série Gore du fleuve noir et la série Maniac, une mayonnaise qui prend bien, une fois rentré dans la trame, on ne lâche plus.
    à lire...

    27/12/2010 à 22:18

  • Relic

    Lincoln Child, Douglas Preston

    4/10 Je pensais me régaler, les critiques sur ce livre sont élogieuses..
    Et bien je n'ai pas aimé...
    L'histoire, quelque peu "S-F" passe encore, mais certaines incohérences, restes bloquées, ça ne passe pas...
    Quand c'est trop gros, on ne peu y croire, on peu "être aspiré" par le roman...
    Alors que le lieu, le muséum de New-York était une excellente idée, qui sortait de l'ordinaire.
    Mais à vouloir faire trop de rebondissement, on en vient à faire dans la surenchère, et la sauce prend pas.
    C'est bien dommage, car de ce livre se dégage tout de même un point très positif...
    Le personnage de l'inspecteur Pendergast...Et je dois avouer, que j'essayerai de lire une autre de ses aventures, juste pour l'aura que dégage ce flic.

    18/12/2010 à 11:25 1

  • La route du Rom

    Didier Daeninckx

    7/10 Voilà un Poulpe comme je l'es aime...
    Pas "gauchiste", mais libertaire, pas alcoolo, mais bon vivant et cynique, en fait l'image que je me fait du Poulpe.
    De plus Daeninck nous conte une histoire dans l'univers gitan, on pourrai y mettre des images de Kustorica dedans, c'est la sauce, de plus la persécution des nomades par le troisième Reich n’est pas un des sujets les plus traité dans l'univers du polar.
    Surement un des dix meilleurs Poulpe, dans ceux que j'ai lu, je l'ai vraiment bien apprécié, deux à la suite qui sont au top, c'est assez rare, car il est des fois où cette série déçois, mais c'est le but du jeu, que chaque auteur fasse son "adaptation" du héros de Pouy...
    Si vous devez vous initiez aux aventures de Gabriel Lecouvreur, n'hésitez pas à lire celui ci...

    22/04/2011 à 13:22 1

  • Meurtres pour mémoire

    Didier Daeninckx

    7/10 Voici un polar à part...
    J'ai déjà lu Daeninckx dans la collection du Poulpe, toujours des bons Poulpe, mais à chaque fois Gabriel est promené dans les grands faits historiques dont nous avons tous un peu honte...
    Et bien dans ce roman policier, c'est pareil, le héros du livre, le commissaire Cadin, va faire un premier bon en arrière de plus de 20 ans pour son enquêtes, afin de se retrouver le 17 octobre 1961 lors des "événements " des manifestations algériennes, puis un deuxième bon quelques années encore auparavant, logique lorsque l'on enquête sur le décès d'un historien.
    Nul besoin de sortir de St Cyre pour retrouver certains noms de personnages connus comme Veillut par exemple.
    Ce n'est pas un grand polar à proprement parlé, mais une très bonne œuvre historique de "Fiction-Réalité"...
    à lire...Pour se souvenir

    19/05/2011 à 08:10 1

  • Le Bourreau pleure

    Frédéric Dard

    9/10 L'amour fou, l'amour fusionnel vu par Frédéric Dard..
    Daniel, un peintre reconnu, renverse une jeune fille qui devient amnésique suite à l'accident, il va tomber amoureux d'elle, et tenter de l'aider à retrouver son passé...
    La montée de l'amour à son paroxysme, puis comment , grâce à une simple étiquette de vêtement, Daniel va ouvrir les portes d'un passé sombre qu'il aurai mieux valu laisser fermées.
    Quand Frédéric Dard dans ses romans décrit l'amour, surtout quand il parle à la première personne, on a l'impression qu'il le vit en l'écrivant, l'émotion transperce par ses mots...
    "-Si un jour tu devais me quitter, Daniel, je voudrais qu'avant tu me tues!
    Ça ne m'a pas fait rire.L'amour, quand il est sincère, est toujours voisin de la mort.Parce que l'amour, c'est avant tout une soif d'absolu, et que rien n'est plus absolu que la mort."
    Frédéric Dard a une façon si forte de décrire l'amour , l'amour fou, celui qui fait tout oublier, même le coté obscur, très obscur de l'autre, il aime a décrire tout au long des ses romans où l'on retrouve la femme, l'amant et le mari, la domination féminine, la manipulation de l'homme par la femme, même si dans ce livre-ci, la manipulation a plus lieu par le vecteur qu'est l'amnésie.
    Comme tout les romans de Frédéric Dard, à lire d'urgence.

    06/01/2011 à 08:16

  • Le fil à couper le beurre

    Frédéric Dard

    9/10 Excellent, comme tout les San-Antonio!!!

    13/05/2010 à 22:24

  • N'en jetez plus

    Frédéric Dard

    9/10 Excellent, comme tout les San-Antonio!!!

    13/05/2010 à 22:25 1

  • L'écorcheur des Flandres

    Philippe Declerck

    7/10 Un psychopathe envoutant, des meurtres atroces, un flic dépressif...
    Des bons ingrédients pour un polar réussi.
    Deux choses m'ont énormément plus dans ce livres, la première, et je ne sais pas pourquoi, c'est la façon de décrire les lieux, de planter le décor, très visuelle...
    La deuxième, et pas des moindre, c'est que Declerck sait distiller cet infime détail en fin de chapitre qui vous empêche de reposer le bouquin pour le reprendre le lendemain soir, ça c'est un très bon point...
    Ce que j'ai moins aimé, c'est que passé les trois quarts du livre, la fin se déroule trop facilement...
    Mais l'avantage c'est que ce livre est le premier de l'auteur, c'est donc prometteur...
    à suivre...

    27/10/2010 à 21:09

  • Julius Winsome

    Gerard Donovan

    7/10 Un roman noir bizarroïde...
    Pourquoi¿¿
    Et bien parce que l'intrigue est plate, inintéressante, je me suis senti très très loin des préoccupations de Julius, seulement, dès les premières pages on est captivé par ce roman noir sur fond blanc, cette ambiance, les descriptions, les moments de huis clos, tout cela fait que malgré un livre où je n'étais pas vraiment intéressé par l'intrigue, je n'ai pu le lâcher, je suis aller jusqu'au bout, alors que la fin était toute tracée, c'est , aussi bizarre que cela puisse paraître, l'écriture qui est passionnante...

    21/08/2011 à 15:12 1

  • Requiem-plage

    Clovis Fauquembergue

    6/10 Difficile de porter un jugement sur ce livre.
    L'intrigue est basique, un suicide qui n'en est pas un, sur fond de gangrène politique saupoudrée de réseau pédophile.
    Bref ce qui "marche" en ce moment dans le polar Français, mais ce qui commence aussi à être usé...
    Mais il y a quand même un point très positif, c'est cette écriture noire et désenchantée, une écriture qui me rappelle les début de Djian, dans "Crocodiles" ou "Maudit Manèges" .
    Pas facile d'écrire de cette façon, un peu à la Bukowski, car il faut faire juste ce qu'il faut, rester "border-line", et Clovis Fauquembergue maintient le cap tout au long de ses 157 pages.
    Conclusion, l'intrigue l'histoire pèche un peu par son manque d'originalité, mais c'est rattrapé par le style.

    21/02/2011 à 08:05

  • Le Bûcher de la salamandre

    Jean-Christophe Gérard

    4/10 Voici un livre dont l'écriture change, elle m'a rappelé quand je lisait les début de Djian, "maudit manège", "Crocodiles".
    Une écriture désabusée, avec un narrateur qui est tout sauf un héros..
    Mais le hic, c'est l'histoire, plate et insignifiante au départ, puis quand soudainement cela bouge, cela s'envole, on y croit pas du tout.
    Lorsque l'on arrive à la fin, on a du mal à comprendre que c'est la fin, il manque quelque chose, l'histoire n'est pas vraiment finie...
    Je dis donc dommage, car j'aime beaucoup le style d'écriture, mais malheureusement il ni a pas la matière à sujet derrière...

    19/11/2010 à 07:51

  • Bienvenue à Dunkerque

    Maxime Gillio

    8/10 Début des aventures de Dacié et Marquet, naissance d'un style..

    13/05/2010 à 22:04

  • L'Abattoir dans la dune

    Maxime Gillio

    8/10 Gillio parvient à surprendre, à renouveler le polar français!

    13/05/2010 à 22:05

  • La Fracture de Coxyde

    Maxime Gillio

    9/10 Voici un exercice peu facile..
    Faire la "critique" du livre d'un ami...
    On pourrai croire que le plus difficile c'est de dire que l'on a pas aimé, ben non, car l'amitié, c'est ça, être franc, dire ce que l'on pense.
    Et quand on pense que du bien, on a peur d'être prie pour un lèche-cul.
    Et la fracture de Coxyde, j'ai adoré.
    Pour moi le meilleur Gillio sur les cinq qu'il a écrit..
    Pourquoi?? pour deux choses, la première nous manquons de héros littéraire, il y a eu les: San-Antonio, Nestor Burma, Arsène Lupin, Bob Morane, et j'en passe.
    Mais depuis quelques années, plus rien, où si, un, peut être, Gabriel Lecouvreur dit le Poulpe, seulement, on a du mal à le cerner, car le principe du Poulpe c'est le changement d'auteur à chaque aventure, et là, il a des hauts et des bas, voir des très bas...
    La fracture aurai du être un Poulpe, le destin en a voulu autrement...Et bien c'est tant mieux!
    Car du coup Max a du retravailler son manuscrit, faire quelques changements et...Il accoucha du Goret!
    Ce qui fait que les brides de Max ont lâché, plus de retenue!
    Cynisme, cul, humour et bien sur toujours une intrigue haletante, une histoire qui se tient.
    Un groupuscule d'artistes disciple du Maître Paul Delvaux, a explosé il y a quelques années, suite à la réussite d'un des leurs, seulement voilà qu'aujourd'hui les anciens membres prennent des tickets pour le boulevards des allongés, et pas de façons catholique....
    Nous voici donc plongé dans le monde politico-artistique Flamand pour une enquête de Jacques Bower, véritable patronyme du Goret...
    Un peu de peinture, un peu de sexe, on se demande si ce qui attire le plus le Goret vient du l'art ou du cochon.
    A lire, et surtout demander la suite des aventures!!!

    13/02/2011 à 19:14

  • Le cimetière des morts qui chantent

    Maxime Gillio

    9/10 J'ai adoré..déformation professionnel ;o)

    13/05/2010 à 22:06