3 votes
-
2/10 Je n'ai pas aimé du tout! Dès les premières pages M Gillio semble se complaire dans la vulgarité... Comme un ado qui ricane dès qu'il entend parler de sexe et de cul... Où est l'intérêt? Je ne l'ai pas vu...J'avais pourtant apprécié son premier polar, j'ai été très déçue!
02/03/2012 à 15:12 Sandy76 (6 votes, 6.7/10 de moyenne)
-
9/10 Voici un exercice peu facile..
Faire la "critique" du livre d'un ami...
On pourrai croire que le plus difficile c'est de dire que l'on a pas aimé, ben non, car l'amitié, c'est ça, être franc, dire ce que l'on pense.
Et quand on pense que du bien, on a peur d'être prie pour un lèche-cul.
Et la fracture de Coxyde, j'ai adoré.
Pour moi le meilleur Gillio sur les cinq qu'il a écrit..
Pourquoi?? pour deux choses, la première nous manquons de héros littéraire, il y a eu les: San-Antonio, Nestor Burma, Arsène Lupin, Bob Morane, et j'en passe.
Mais depuis quelques années, plus rien, où si, un, peut être, Gabriel Lecouvreur dit le Poulpe, seulement, on a du mal à le cerner, car le principe du Poulpe c'est le changement d'auteur à chaque aventure, et là, il a des hauts et des bas, voir des très bas...
La fracture aurai du être un Poulpe, le destin en a voulu autrement...Et bien c'est tant mieux!
Car du coup Max a du retravailler son manuscrit, faire quelques changements et...Il accoucha du Goret!
Ce qui fait que les brides de Max ont lâché, plus de retenue!
Cynisme, cul, humour et bien sur toujours une intrigue haletante, une histoire qui se tient.
Un groupuscule d'artistes disciple du Maître Paul Delvaux, a explosé il y a quelques années, suite à la réussite d'un des leurs, seulement voilà qu'aujourd'hui les anciens membres prennent des tickets pour le boulevards des allongés, et pas de façons catholique....
Nous voici donc plongé dans le monde politico-artistique Flamand pour une enquête de Jacques Bower, véritable patronyme du Goret...
Un peu de peinture, un peu de sexe, on se demande si ce qui attire le plus le Goret vient du l'art ou du cochon.
A lire, et surtout demander la suite des aventures!!!13/02/2011 à 19:14 laligator (51 votes, 7.5/10 de moyenne)
-
8/10 Rien ne va plus en Belgique. En plus des dissensions politiques et linguistiques qui déchirent le pays, on vient de découvrir un membre des « Reculistes », un groupuscule d'artistes férus du peintre Jacques Delvaux, épluché dans une usine qui fabrique des frites. En France, Jacques Bower, surnommé « le Goret » en raison de sa propension à aller fouiner un peu partout, découvre l'information et décide de partir en Belgique pour enquêter. Ce qu'il y découvrira ne l'enchantera pas, lui qui ne peut pas voir l'extrême droite en peinture, mais ça va rapidement devenir une affaire personnelle. Jacques Bower, ou lard et la manière de fouiller les sols, même les plus impurs.
Il ne faut pas être un grand connaisseur en littérature policière pour se rendre compte que Jacques Bower est un avatar de Gabriel Lecouvreur, alias « le Poulpe », le personnage créé par Jean-Bernard Pouy et devenu le personnage central d'une longue série. Maxime Gillio assume parfaitement cette source d'inspiration, et invente un protagoniste ainsi que quelques acolytes crédibles et sympathiques que l'on se plait déjà à imaginer dans de prochaines enquêtes. Comme d'habitude chez Maxime Gillio, l'intrigue est excellente, les propos sonnent juste, et l'on parcourt avidement ce roman de moins de deux-cents pages. L'histoire a été intelligemment bâtie, permettant au lecteur de côtoyer les milieux artistiques et les émanations fascisantes d'une Belgique en plein désarroi. En fait, La fracture de Coxyde se situe à la croisée des chemins tracés par l'auteur, mêlant le côté policier de L'abattoir dans la dune ou Le cimetière des morts qui chantent et l'humour débridé présent dans Les disparus de l'A16. Jacques Bower est un personnage savoureux, au verbe haut et leste, et étant donné le talent incontestable de son géniteur littéraire, on ne peut que croiser les doigts pour le retrouver dans d'autres investigations. Certes, il ne bénéficie pas encore du capital sympathie de son illustre modèle, mais ce fait est compréhensible dans la mesure où c'est la première fois qu'il apparaît.
Le pari était osé : le Poulpe est unique. Le Goret en est une transfiguration habile, succulente et au potentiel littéraire indéniable. Maxime Gillio le fera-t-il à nouveau fureter du groin dans un futur proche ? Confiera-t-il ce rôle à d'autres auteurs de la maison d'édition Ravet-Anceau, comme Jean-Bernard Pouy l'a fait avec Gabriel Lecouvreur ? Il est encore trop tôt pour y apporter une réponse, mais il est presque acquis que le lecteur, après avoir achevé cette Fracture de Coxyde, se posera ces questions rendues légitimes par la qualité de ce livre.13/02/2011 à 08:33 El Marco (3419 votes, 7.2/10 de moyenne)