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Cadres Noirs
9/10 Roman en trois parties, bien différentes dans la forme, pour un même fond, un constat: le chômage et les excès auquel il peut conduire. Alors certes, il faut en faire une histoire intéressant le lecteur sur la durée, quite à parfois être à la limite du crédible, et Lemaitre y parvient parfaitement, alliant impeccablement l'action, l'humour, la psychologie des personnages et les situations dramatiques auxquelles ils sont confrontés. Une première partie plantant le décor: la spirale infernale, le mensonge dans lequel peut s'enfermer un cadre au chômage depuis 4 ans, c'est très bien vu d'un point de vue professionnel mais aussi familial, affectif, etc... Une deuxième partie action pure, conséquences extrêmes du trouble engendré par la dépression. Une dernière partie, plus capillotractée, une fin limite mais qui maintient un intéret constant. Ravi de cette lecture et de cette écriture à la fois très simple mais riche de sens. Un thriller social, miam.
11/08/2010 à 13:18 3
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Casco Bay
7/10 Un très bon moment passé en compagnie de stoney. Je suis plus enthousiaste sur l'ambiance générale du livre, bucolique, champêtre et reposante, que sur l'intrigue, pas inoubliable. A lire près d'un bon feu, l'hiver, avec un bon thé, ou un whisky, au choix.
06/01/2016 à 23:03 3
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L'Hiver de Frankie Machine
10/10 Quel savoureux roman! Du personnage central prodigieusement attachant, à l'intrigue maitrisée de bout en bout, je suis sous le charme. J'aime la façon dont Winslow construit son histoire, présente son Frankie en bon pépère tranquille rangé des voitures, tout en révélant au compte goutte le passé de celui ci...savoureux. Tout le sel du récit est là: les méfaits de Frankie, à coup de flashbacks, expliquent en partie les agissements du présent. L'ensemble est remarquablement documenté et crédible, on baigne véritablement dans cette atmosphère mafieuse paradoxalement fascinante, humaine et répugnante. Tout cela est remarquablement conté, aucun ennui possible si bien que la dernière page tournée est un véritable supplice. Tout ce que j'aime dans le polar est dans ce livre
22/03/2009 à 19:09 3
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L.A. Requiem
8/10 Excellent moment en compagnie de Cole et Pike. Ce que j'aime par dessus tout dans une lecture noire, c'est la crédibilité des situations. Ici je trouve que le cahier des charges à ce niveau est parfaitement rempli. Et quand le style sert idéalement le propos, c'est du plaisir qu'une touche d'humour vient agréablement agrémenter. Un bon et grand polar, assuremment.
29/03/2013 à 14:32 3
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La forme de l'eau
5/10 Pas convaincu par ce Montalbano. D'habitude il m'arrache plusieurs sourires du coin des lèvres, par sa prose acide et ses répliques cinglantes. Il me parait ici tout anesthésié, ainsi que l'enquête, peu intéressante. Si j'avais du commencer par celui ci, nul doute que je n'aurai pas continué, et mal m'en aurait pris tellement la saga recèle de qualité parfois
12/09/2017 à 12:28 3
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La nuit, tous les loups sont gris
6/10 J'ai aimé le style, nordique dans le ton, mais plus européen dans l'humour. Varg Veum est des plus sympathique et j'accroche. Le bas blesse sur l'intrigue, finalement assez convenue. J'ai rapidement deviné le loup moins blanc que les autres, dommage. J'y vois aussi une grosse erreur du détective et ça me gène. Un conseil aussi, évitez la 4è de couv' chez Folio, elle révèle la 260è page (sur 380, je trouve cela balot, pour pas dire stupide, mince je l'ai dit...)
En résumé, ok pour le style, j'ai un gout de reviens-y, c'est déjà pas mal.17/07/2009 à 11:18 3
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La Religion
6/10 Ouf. Il est vrai que l'on se sent éreinté quand on en termine, presque orphelin de Tannhauser et sa bande. C'est superbement écrit, le siège de Malte en direct, avec ses batailles ensanglantées, ses charniers nauséabonds et pestilenciels, on est véritablement immergé. Le problème me concernant est la lourdeur de l'ensemble: trop de tout. Des tergiversations de Tannhauser l'indestructible, ses déboires amoureux sur 4 pages, ses allers-retours dans les 2 camps, la romance qui sent bon la rose et les combats le vomi, ça n'en finit plus. Et c'est dommage car je me suis lassé bien avant. Pour ceux qui veulent de l'épique qui en fait des tonnes, c'est du grand art, pour les autres comme moi, c'est avec envie qu'on ouvre le livre et sans déplaisir qu'on le referme... ça reste toutefois un roman marquant par le style, magnifique il faut le reconnaitre
06/07/2009 à 20:09 3
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La Théorie du panda
10/10 Histoire banale, simple, terrible. Que cache Gabriel, cet ami qui vous veut du bien ? C'est tour à tour beau, inquiétant, pessimiste, intrigant, envoutant, caustique. Tout ça en 170 pages, bravo. Un grand petit bouquin.
11/10/2008 à 18:49 3
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Le Bikini de diamants
9/10 Véritable coup de coeur ! Un polar loufoque, où les protagonistes, plus déjantés les uns que les autres, s'en donnent à coeur joie pour déjouer les plans du shériff et faire tourner en bourrique la population locale. Tout ça sous l'oeil d'un gosse de 8 ans, lui même le narrateur ! Ce qui fait tout le charme du livre d'ailleurs. Jouissif
03/09/2008 à 12:27 3
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Les Chaussures italiennes
9/10 Un roman dur, âpre, dans un style très franc, mais d'une poésie... Mankell est la preuve littéraire que les écrivains polardeux en ont dans la chaussette quand il s'agit de plume. C'est du poids lourd/léger: ça plane et ça vole que c'en est touchant, et ça percute là où ça fait mal au moment où l'on ne s'y attend pas. Du grand art.
19/07/2010 à 18:05 3
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Les Egouts de Los Angeles
8/10 Les débuts de Bosch. On pouvait craindre une présentation pataude comme souvent dans les prémices d'une série, il n'en est rien, le passé de Bosch est distillé avec tact et finesse au fil du roman. L'enquête est minutieuse et sans faille, je regrette juste le manque de surprise sur cet opus ainsi que les déductions fastoches (chances ?) de Bosch à qui rien n'échappe, super-inspecteur est dans la place. Bon moment de lecture pour ceux qui cherchent une enquête réglée au poil.
30/07/2011 à 11:37 3
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Meurtres pour rédemption
8/10 Oui, ce roman est soufflant. Le parcours de Marianne marque et imprime au fer rouge dans notre cortex quelques images fortes: le milieu carcéral tout d'abord, impitoyable, sauvage, hiérarchisé au sein même des détenues. Karine Giébel y installe une ambiance pesante à travers les péripéties violentes que vit son héroïne, à travers les relations fortes entre prisonnières et ambigües avec les matons. De la violence au quotidien, de la douceur dans les rêves d'évasion...
La deuxième partie s'appuie davantage sur l'intrigue et flirte avec le thriller. A ce propos, j'égratigne le choix du titre qui fait très thriller alors que le livre n'en est pas un, et qui aurait pu m'arrêter dans ce choix de lecture.
Au total, on a un roman dense, épais, sans concession. Des redites et des longueurs aussi, pour souligner le temps qui passe, comme pour insister sur la punition qu'est l'attente. Un personnage central fort, franc, violent, à qui la vie n'a pas fait de cadeau, Marianne, et pour qui la liberté à un prix. La redemption est elle possible? Peut on choisir de se racheter? Les puissants le restent ils au point de rendre cet engrenage insoluble, au point de nous ranger dans une case dont les parois trop épaisses empêchent toute sortie possible. A ce titre, la République en prend un coup, tant dans ce qu'elle fait de ses prisons qu'à ses pensionnaires fautifs. Nul doute que le choix du prénom Marianne pour illustrer ce récit n'est pas lié au hasard...11/03/2011 à 19:31 3
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Plender
6/10 Ça commence tambour battant, la mise en place est forte, un manipulé et un manipulateur, et elle présage d'un bon moment de lecture. Puis le soufflet retombe et s'épuise au fil des pages, la faute à une histoire qui n'évolue jamais et où les personnages restent bien campés dans leur rôle. On attend le réveil de Knott mais rien... La fin est aussi attendue qu'abrupte. Une petite déception
24/07/2017 à 10:47 3
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Seul le silence
10/10 Le mot polar littéraire sied parfaitement à cette merveille de bouquin. Embarqué du début à la fin, on EST le témoin de Joseph, de ses émotions et de ces crimes qui jalonnent et conditionnent sa vie. L'écriture on ne peut plus immersive d'Ellory nous rapproche de ce qui se fait de mieux en matière de polar. Je vais oser le parallèle de style avec Zafon dont le premier roman "l'ombre du vent" m'avait également soufflé. Et même commentaire pour ce coup de maître: vivement le suivant.
Quant aux longueurs, elles servent remarquablement le récit et l'ambiance globale: pesante, froide, lassive, mettant en valeur l'attitude paralysée par moment de Joseph, subissant les évènements plus qu'il ne les affronte. Et un indispensable, un! Chapeau!18/05/2009 à 12:51 3
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Sukkwan Island
8/10 Ouch, coup de poing dans le foie. ça commence plus nature que writing, Charles Ingalls sur son île avec son fils. Puis on se dit que les relations père/fils vont être creusées. Elles ne le sont pas tant mais la somme de sous entendus suffit à faire passer le message. Impossible de révéler le contenu de ce livre, mais quand un père dépressif n'est pas à l'écoute, ça perturbe la progéniture, c'est le moins que l'on puisse dire. Très bon roman, choc, pas d'une plume extraordinaire, c'est l'histoire qui l'est plus.
07/12/2010 à 08:55 3
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The Blonde
8/10 8 pour moi aussi. ça se déguste cul sec, comme un bon alcool dont la rasade suffit au plaisir. Une sorte de Happy hours version bouquin, une nuit de galère, sans une once d'ennui. Dévoré en deux jours. Juste la fin que j'ai trouvé en dessous, mais c'est histoire de râler un peu, pour le reste c'est du tout bon
23/04/2012 à 19:37 3
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Un dernier verre avant la Guerre
8/10 Excellent premier opus de la série Genaro/Kenzie. Pas une seconde d'ennui dans ce polar social où l'évocation subtile du racisme y a toute sa place. Des personnages attachants aux rapports ambigüs, complexes et humains à la fois, sous une bonne dose d'action, c'est du bel ouvrage
17/08/2011 à 11:24 3
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Vendetta
9/10 Une histoire prenante de bout en bout, le passé et le présent se mêlent habillement pour une intrigue aux petits oignons, tout cela sur fond de la grande histoire de la mafia américaine. La fin est un peu expéditive, comme souvent chez l'auteur, mais qu'importe, ces 600 pages passent à vitesse grand V. Quand je lis Ellory, je me demande pourquoi je perds mon temps à lire autre chose...
30/01/2013 à 16:35 3
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Venge-Moi
9/10 Terrible histoire de trahison, dilemnes et émotions. Sous la plume de Cauvin, le récit prend une tournure dramatique et magnifique à la fois. Un court roman qui donne envie de se ruer vers les autres titres de l'auteur les yeux fermés. Quel plaisir! (bis)
11/09/2009 à 12:01 3
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1275 âmes
8/10 Cynisme à tous les niveaux. Malin à toute heure, ce sheriff cache bien son jeu. Roman agréable, ça fait du bien aux neurones
12/02/2013 à 12:53 2