Max

696 votes

  • Eva te faire voir !

    Hervé Mestron

    6/10 Les premiers pas de l'auteur dans le polar au début de sa carrière d'écrivain. L'ancien musicien - altiste - et membre de l'Opéra de la Wallonie à la Liège et de l'Orchestre Baroque de Limoges, connaissant les codes et les contraintes de la série.
    Cela se lit bien. Mais, il manque quelque choses, plusieurs ingrédients, une intrigue plus complexe, une Pascale, la laborantine de la pharmacie, qui tombe à pic, fournie une batterie de "Minutions" pour clouer le bec à son patron Jean Carter , tandis que Gabriel Lecouvreur à damner le pion à la police que le meurtre de la secrétaire d'Eva Love. J'aurais aimé en connaître davantage sur Emile Acar (Emile Ajar, sans doute) alias Serge Briard ancien prof de lettres et directeur littéraire di maison d'édition portée sur l'érotisme et que le Poulpe s'intéresse à Yvette, la femme de ménage.
    Dommage.

    10/01/2023 à 10:39 1

  • Farine et châtiment

    Olivier Le Petit

    6/10 Un meurtre commis dans le milieu des agriculteurs et surtout chez les éleveurs de bêtes à viande.
    Le Poulpe, fouineur patenté et indirectement concerné, débarque à Mortagne-au- Perche, sous-préfecture de l'Orne, un coin du Perche et du Pays d'Ouche.
    Une histoire classique, très bien documentée, qui prend du rythme au fur et à mesure comme chez Verne, toute proportion gardée. Ici, la maladie; le contexte et l'enquête.

    27/11/2022 à 16:50 1

  • La Honteuse Blessure

    Dominique Arly

    6/10 une intrigue ordinaire et qui se laisse lire.

    13/11/2023 à 14:07

  • Le bonheur est dans le crime

    Ali Rebeihi

    6/10 Alice Bonneville vit une heureuse et riche prétraite à Valmont-sur-Loing - une ville fictive à une encablure de Fontainebleau avec ses six mille habitants, ses Parisienne, Toulousaine, Londonienne, ses « Néo-Valmentois » qui fortune faite y ont élu domicile.
    Dès l’ouverture on sait que Paul Faye, auteur le plus lu de France, a été tué.
    Et qu’Alice Bonneville, ancienne professeure de droit pénal dans une Fac Parisienne, va enquêter
    L’intrigue est assez simpliste. On découvre le crime aux chapitres 15/16. Sur un total de 27, courts et flanqués d’épigraphes, qui parfois semblent inutiles.
    Cette Alice Bonneville, comme les autres snobs, bourgeois, qui se retrouvent au salon de thé, tenu par Haroun, siège du club de lecteurs. Elle m’est apparue peu à peu antipathique. Elle consent à l’amitié avec Inès, la Gitane qui est sa femme de ménage et avec Mona, la capitaine de gendarmerie. Deux filles du peuple.
    On passe son temps à manger et à boire du thé.
    Le dénouement se referme sur une éventuelle future enquête.
    Un Cosy Mystery à la française qui ne renverse pas la cabane, régénère le genre. On est loin du « Club du mardi » et de M.C. Beaton, de Anne Perry ou de Lee Strauss.
    Un peu déçu donc. Malgré une lecture plaisante

    30/03/2024 à 13:04 1

  • Le Karma saut'ra

    Aïdé Caillot

    6/10 Un cadavre repêché dans la Guisane. Un SOS lancé par son amie, Aline.
    Cheryl délaisse son salon de coiffure et file à Briançon et au pied des montagnes du Grand Serre-Chevalier.
    Karma, Noeuds lunaires, gymnastique tantrique, une gourelle, un frangin (Celui d'Aline) complètement frappé et le Poulpe qui enquête en s'adonnant au ski de fond.
    Bien écrit, Petite intrigue et les fables de La Fontaine comme soutien littéraire...

    01/01/2023 à 13:14

  • Le Sanatorium

    Sarah Pearse

    6/10 Ouaip, un premier polar, mâtiné horreur, huis-clos, tempête, meurtre et passé. Et une quatrième couverture alléchante. Go !
    Elin Warner, inspectrice anglaise de Torquay, enfin en arrêt maladie, après sa première affaire qui a mal tournée, se retrouve avec son compagnon dans le funiculaire qui l’emmène vers le Sommet, l’hôtel Cinq étoiles de Crans-Montana , Canton de Valais, où ils doivent célébrer les fiançailles de son frère Isaac et de Laure. Un ancien sanatorium transformé en hôtel.
    Peu après, Laure disparait. Bientôt on découvre les restes de Daniel Lemaître, l’architecte, puis le cadavre d’Adèle Bourg, l’une des femmes de ménage, dans la piscine, trois doigts mutilés.
    A la demande de Lucas Caron, le propriétaire, Elin se charge de l’enquête.
    Elin Warne, prise de panique, asthmatique, supportant mal le changement et la nouveauté, les personnes et les endroits bondés, de claustrophobie, traumatisée par son affaire Haley, hantée par la mort de son frère Sam, qui se jette sans un gramme de jugeote dans tous les pièges et s’en sort par miracle, et, qui nous fait part de ses déductions et ou de ses intuitions « S’il a été tué, c’est donc un meurtre ». Une insupportable fliquette avec ses réactions surjouées, dont l’enquête prend une autre forme et un autre intérêt, quand elle comprend que les meurtres sont liés au passé, au Sanatorium (on est déjà au chapitre 64 !)
    Will son compagnon n’est guère mieux. Il la trouve un brin parano, l’aide aucunement. Aussi désagréable qu’elle
    Puis il y a le riche-hôtelier et sa sœur
    Au terme de rebondissements, la conclusion apparait bancale et excessivement bavarde.
    Enfin, j’aurais également apprécié qu’Elin s’intéresse sur le passé le sanatorium (il y avait de la matière), et, que l’auteure l’aide, qui ne joue pas assez avec le décor et le huis-clos qu’elle a créés.
    Le prologue promettait autre chose.

    12/04/2023 à 11:46 2

  • Meurtre à Cape Cod

    Mary Higgins Clark

    6/10 Les deux premières nouvelles sont saveurs et d’une désolante banalité. La troisième se démarque par sa chute qui rappelle vaguement les Disques de la mort, une pièce radiophonique de Christophe Fiat.
    La nouvelle qui donne le titre au recueil sort du lot. Elle met en scène Willy et Alvirah Meehan, un couple qui a gagné à loterie nationale et qui croisent des personnes en détresse, accusées injustement de meurtre. L’homme d’à côté également.
    La mort porte un masque de beauté, un texte de moins de cent pages est assez structuré et classique.
    A la lecture de ces textes, je n’affirmerais pas qu’ils sont haletants et encore moins à la hauteur de ses romans.
    Du polar mariné à l’amour mondain.

    14/06/2023 à 09:47 1

  • Ne soldez pas grand-mère, elle brosse encore

    Frédéric Dard

    6/10 Histoire en deçà des autres. Voire décevante.
    San-Antonio à Hong-Kong et à Macao en passant par la Chine. De l'action, des femmes, du raisiné. Salami, le Basset, le sauve d'un aller simple au terminus des prétentieux. Pinuche et le Gros sont présent pour faire beau.
    Dommage.

    10/08/2023 à 17:34 5

  • Roman de gare

    Pierre Pelot

    6/10 Un type dans une gare. Attablé au buffet. Doté d'un certain sadisme.
    Le style et l'écriture de l'auteur. Une histoire quelconque, voire décevante.

    04/08/2023 à 15:06

  • Une Ombre au tableau

    David Morgon

    6/10 Un privé à Venise qui doit retrouver une mystérieuse femme dont il connait ni le visage, ni le nom. Une histoire sympathique...
    Le privé Morgon est un privé qui ne bouleverse pas le genre. A quelques égards il attachant. Il est de Lyon, bosse seul. Ses aventures sont assez bien ficelées, agréable à lire. Il manque quelques choses. A première vue, une histoire plus ramassée et beaucoup plus nerveuse.
    L'auteur n'est pas le plus mauvais des auteurs-du-Fleuve. Dans la moyenne.

    09/09/2023 à 12:11 3

  • Voyez le tableau !

    Kelley Roos

    6/10 Hattie Flynn, profitant de l'absence de Jake Lombardy - son patron - pour aller lui dérober, travestie en rousse, des lettres compromettantes d'un acteur. Mais, tout ce complique, que le roi du music-hall, maître chanteur, voleur, et meurtrier à l'occasion, vole "dans le musée Hammond un tableau de Vélasquez représentant un jeune nain.
    Le voleur-maître chanteur et la rouquine se retrouvent face à face au 17e étage d'un immeuble New-Yorkais. l'un contemplait la tableau, la seconde s'enfuyait.
    Le lendemain, le boss, charge sa secrétaire et Barry, l'un de ses larbins, à retrouver la rouquine.
    Si Barry fait son boulot consciencieusement son job, quant à Hattie....
    Divertissant

    11/12/2022 à 20:47 1

  • La Règle de quatre

    Ian Caldwell, Dustin Thomason

    5/10 Je suis allé jusqu'au bout (de la version poche). Et j'ai été déçu. Je me suis fait avoir en lisant la quatrième page de couverture. Cela m'arrive.
    Pourtant, j'imaginais que j'allais découvrir un roman proche du Club Dumas d'Arturo Pérez-Reverte que j'ai apprécié.
    Et, toute monde... ne peut pas être Umberto Eco.
    Pourtant, "l'intrigue" m'apparaissait géniale ou intéressante. Mais ici c'est long, ennuyeux, traitée d'une écriture désinvolte et paresseuse, un manque évident de maîtrise de la narration et la description de la vie estudiantine de Princeton ne fait que nous perde et nous égarer.
    Je l'ai lu il y a trois ou quatre ans et j'ai eu une pensée aux traducteurs Hélène Le Beau et François Thibaux.

    07/01/2022 à 14:02 4

  • Manoeuvres d'étranglement

    Pierre Courcel

    5/10 L'étrange Agnès a été retrouvée dans son manoir étranglée. Elle était riche et se méfiait des hommes.
    Qui a pu donc l'assassiner ?
    Un commissaire enquête. un amant. Une secrétaire. Le Loiret.
    Il manque plusieurs ingrédients à l'intrigue pour en faire un très bon polar.

    12/12/2022 à 18:44

  • Echec... et rapt

    Pierre-Martin Perreaut

    4/10 Une série très moyenne et inégale. Ce polar n'y échappe pas.

    17/02/2021 à 20:39 1

  • La Filière bulgare

    Gérard de Villiers

    4/10 Un épisode lu il y a (très) longtemps et vite oublié.
    Cette saga est nettement inférieure à d'autres

    01/09/2021 à 14:45 3