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Au bonheur des ogres
8/10 Lu voilà une vingtaine d'années, j'en conserve un souvenir ému et des sensations littéraires enthousiastes étayés par une écriture dynamique, cherchant l'immersion de son lecteur par une empathie profonde pour ses personnages jonchant son récit.
11/11/2016 à 22:44 10
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La Lettre et le Peigne
7/10 Genèse d’un retour vers les racines. Embarqué dans un voyage dans le temps sur la trace de reliques pour fanatiques extrêmes, on suit un homme à qui se révèle, outre son passé, des valeurs intrinsèques léguées par ses aïeux.
09/11/2016 à 13:18 4
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Le Vent dans les Roseaux
9/10 Enfonçons-nous jusqu’ aux âmes, jusqu’ aux entrailles de vies, d’une ville multicolore, multiculturelle qui nous conduira au récit d’une vie et son histoire s’inscrivant dans l’Histoire d’un état-nation. Émotions, sentiments, propension forte à la promotion de la culture, valeurs d’existences marquées par le renoncement au fatalisme font de cet objet littéraire un joyau d’un discours salutaire.
02/11/2016 à 01:01 3
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Guerre
7/10 Au delà d’un « simple » roman GUERRE est un document, quasiment une étude journalistique, sur la Russie contemporaine. Les joutes entre un groupe anarchiste et les pouvoirs en place tendent à démontrer une fois de plus que cet état reste aux prises à des démons d’une démocratie balbutiante n’ayant pas franchie les limites floues d’une maturité politique dans ce jeune cadre.
25/10/2016 à 12:32 4
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Pukhtu Secundo
10/10 Présenter ou résumer PUKHTU Secundo c’est utopique, voire irrespectueux pour son géniteur et son (futur) lectorat. Un ressenti de cette saga additionnée à des bribes symptomatiques de ma lecture, de ma plongée, n’en sera que le sel d’un roc brut aride mais qui délivrera des émotions que seul le vivant reste susceptible de transmettre, de communiquer.
23/10/2016 à 19:48 10
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Le Dragon du Muveran
4/10 Poncifs, personnages caricaturaux, rythme qui ne décolle pas! Bref pas accroché... Dommage l'auteur sait écrire.
22/10/2016 à 12:21 2
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La Tête de l'Anglaise
7/10 Dans une campagne française inconnue, ordinaire, se joue le conte de la folie ordinaire.
18/10/2016 à 11:45 2
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Cris de guerre avenue C
7/10 Carrefour d’avenues de Manhattan, jonction d’une sous civilisation dans le New York de quartiers disparates d’une mégalopole exsangue dans ces années reaganiennes, se cristallise un îlot protecteur dans cette école hébraïque, ce Talmud Torah. De cette communauté matriarcale, symbolisée par Sarah « Saigon », se juxtapose un panégyrique de personnalités disparates et belliqueuses ourdie par leurs histoires gangrenées par les parasites d’Hô Chi Minh Ville.
12/10/2016 à 11:47 2
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Les effarés
7/10 Hervé Le Corre par sa capacité à camper des personnages, à les inscrire dans une zone géographique exploité, nous délivre constamment un message discursif fort qui nous montre, ou nous démontre, que l'homme peut-être le fruit d'une destinée liée à son contexte inné. Un cran en dessous dans le triptyque Bordelais par quelques approximations.
08/10/2016 à 23:28 5
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La Douleur des morts
8/10 Issu du recueil "Trois de chutes", l'auteur jongle et marrie avec réussite, et à propos, dans un noir caustique, une critique farouche d'une époque précurseur de réseau sociaux où névropathe et déséquilibré y trouvent un terrain de jeu destructeur.
08/10/2016 à 23:21 6
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Du sable dans la bouche
8/10 Lu dans le recueil tryptique "Trois de Chutes", la trilogie Bordelaise, ce récit reste excellent bien synthétisé par son son titre. Apreté, la ligne rêche est de mise, la trame directe confère à l'ensemble une lecture claire, prenante, prégnante. Hervé Le Corre est, à mes yeux et avec le recul, le géniteur d'efforts qui pourraient être des incunables de la littérature noire.
08/10/2016 à 23:16 6
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Crystal City
7/10 Quand la chaleur accablante, un travail de forçat, un isolement cyclique du monde « civilisé », une concentration de testostérone associée à des expédients licencieux, la somme donne un résultat bien souvent d’ordre criminel.
07/10/2016 à 11:28 4
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Irezumi
7/10 La science, la dévotion liées au tatouage dans le pays du soleil levant, à la sortie du conflit de la seconde guerre mondiale, culmine à son apogée. L’Irezumi, la pratique de l’estampe épidermique corps entier, attise les convoitises et les fétichistes présentent une fébrilité concrète.
04/10/2016 à 12:10 5
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Le Printemps des corbeaux
8/10 21 Mai 1981, François Mitterrand remonte la rue Soufflot dans une foule dense et s’en extrait pour pénétrer dans la crypte du Panthéon pour y fleurir les tombes de Jaurès, Victor Schoelcher et celle de Jean Mouiin. C’est le jour de l’investiture, du sacre laïc du chef de la gauche, qu’a lieu le premier crime dans la cité phocéenne. Jeune étudiant, Luc Rio, va voir son existence basculer.
27/09/2016 à 23:20 7
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Vagabond
8/10 On déambule, on cherche une voie, une voix…L’accompagnement dans cette lassitude, dans cette aridité d’un être fracturé par les impasses, érodé par les échecs, les tourments sentimentaux nous conduit irrémédiablement dans une mise en abîme.
23/09/2016 à 12:46 4
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Gasa-Gasa Girl
7/10 Déserter sa ville des anges pour la big apple c’est déjà une épreuve mais en plus quand son lieu de villégiature le met au prise avec un crime entraînant sa descendance, là l’amertume, le désarroi enveloppent d’un linceul un banal jardinier.
20/09/2016 à 11:45 5
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La Fille en rouge
7/10 La douleur. L’écorché, la déchirure dans la disparition du sang de son sang, de la chair de sa chair ! L’auteur nous accompagne pour cette lecture où la peine et la sécheresse des esprits seront au rendez vous d’une, de lutte(s) incessante(s).
12/09/2016 à 11:23 3
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Rome brûle
Carlo Bonini, Giancarlo De Cataldo
8/10 Samourai derrière les barreaux lègue ou plutôt délègue son empire à Sebastiano et la représentation n’est pas chose aisée. Entre questionnements politiques, économiques, mafieux sécantes et sensibilités individuelles la ville de la Louve ressasse son passé et son histoire.
08/09/2016 à 11:13 7
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Le Contorsionniste
8/10 Pas de panique, l’issue n’est pas dans la fuite mais bien dans le contournement. Différentes entités civiles n’en forment qu’une et le fil rouge du contorsionniste nous pousse à méditer que notre, que son existence se loge dans une boîte exiguë.
07/09/2016 à 11:30 2
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En douce
8/10 Une revanche qui semble préméditée, muée par une logique implacable aspire Emilie à incarner des personnages sur des profils empreints du sceau du tourment. On navigue en eaux troubles dans cette descente en enfer. Ce face à face noir khôl permettra au lecteur de se faire sa propre analyse, son propre ressenti, sa propre histoire…
29/08/2016 à 11:14 7