L'Heure des fous

30 votes

  • 8/10 Intrigue originale faisant appel à l'histoire et à la littérature, personnages croustillants, lecture agréable et facile... du tout bon sauf, peut-être, une fin un peu trop expéditive à mon goût.
    Un auteur (et des personnages !) à suivre.

    12/06/2014 à 09:54 LeJugeW (1774 votes, 7.3/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Très bon premier roman avec des personnages hauts en couleur. A suivre.

    30/11/2013 à 19:03 taylor (266 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Bon policier, mais j'ai eu un peu de mal avec ce Mehrlicht bourru et pas très glamour.
    Efficace, ce lit rapidement, mais s'oubliera certainement aussi vite.
    (Lu après le T2, qui m'avait fait meilleure impression).

    24/12/2021 à 15:16 charlice (351 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 7/10 J’ai un terrible défaut, je dois l’avouer, c’est de ne jamais lire les romans d’un même cycle dans l’ordre… J’ai déjà vécu cela avec Jacques Saussey. On ne devrait même pas parler de défaut me concernant mais plutôt de toc, ce qui joue d’autant sur mon appréciation des romans concernés. Alors oui, j’ai trouvé ce roman de Nicolas Lebel beaucoup moins ambitieux et original que le précédent que j’avais lu à savoir "De cauchemar et de feu". Mais j’assume pleinement ma responsabilité. "L’Heure des fous" est, en fait, le premier roman de cet auteur et le premier donc du cycle consacré au Capitaine Mehrlicht alors que "De cauchemar et de feu" en est le quatrième. Vous voyez où je veux en venir ? Nicolas Lebel est un auteur à suivre car il se bonifie comme le bon vin. Il faut simplement lire ses œuvres dans l’ordre pour s’en rendre compte. Je fais donc ici officiellement mon mea culpa.

    12/04/2020 à 19:14 Charliebbtl (127 votes, 7.4/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Points positifs :

    - Les personnages. Humains, des anti-héros notamment le Merlicht et sa tête de batracien (on est très loin du beau gosse ténébreux comme on en voit souvent). J'ai pas mal pensé à Vargas (la poésie en moins), mais Merlicht est davantage un Danglard (pour la culture et le côté renfrogné) qu'un Adamsberg. Les femmes n'ont pas des rôles de faire-valoir. Bien aimé comment l'auteur nous pousse à revoir notre appréciation sur certains autres personnages, je pense notamment à Dossantos qui au début m'a semblé être le dragueur lourdingue de base, sportif bas de plafond pour finalement être un brave gars, carré et loyal (c'est d'ailleurs bien vu que ce grand colosse sportif soit sauvé par sa collègue femme).
    - L'intrigue. Bien pensée. Les méchants, répudiées de la société, ont un but certes criminel, mais ce sont aussi des victimes d'un système. J'ai apprécié le caractère non manichéen.
    - Le passage dans les égouts est réussie, l'auteur a pris son temps et ça fonctionne en terme d'immersion.
    - Côté écriture, c'est très fluide et documenté (sans trop faire étalage).
    - Bon dosage entre la narration et les dialogues.
    - Certains trouveront que ça manque d'action, mais personnellement, j'ai aimé cette langueur (qu'on retrouve chez Vargas). On phosphore, on cogite plus qu'on castagne. J'aime, ça change où ça défouraille à tout va..
    - Le livre n'est ni trop court ni trop long. Bon équilibre.
    - Y a un parfois un côté old school (par le biais de l'argot) qui dégage un charme certain. Côté ciné, on pense forcément à du Lautner. C'est tranquille, pépère (dans le bon sens du terme).
    - J'ai aimé le petit message d'alerte en filigrane (en tout cas je l'ai pris ainsi) comme quoi on peut avoir des bonnes raisons d'être un "Insurgé" (j'ai dit "Insoumis" ?) mais que ça n'autorise nullement à user d'une extrême violence pour se faire entendre.

    Points négatifs :

    - J'ai eu du mal à démarrer et à m'attacher à Merlicht notamment, mais c'est peut-être moi. Les 50 premières pages m'ont paru poussives et Merlicht avec ses "putains" m'a agacé (avant que je comprenne le caractère systématique - c'est limite un toc de langage). D'un autre côté, je pense que l'auteur n'a pas cherché à nous rendre ce personnage d'emblée sympathique. Du reste, il ne l'est pas plus à la fin (même si on sent que c'est un type d'honneur avec un vrai sens de l'amitié - voir sa relation avec Jacques)
    - Les dialogues. Pas si mal (et c'est pas un exercice simple), mais peut mieux faire. Niveau humour, l'intention d'être résolument moderne (beaucoup d'influences télévisuelles avec une demi douzaine de séries citées) donne parfois un côté artificiel (bref ça manque de naturel).
    - Le running gag de la sonnerie de portable. Un peu trop redondant, à mon goût, le mieux est souvent l'ennemi du bien (mais j'avoue que je pinaille un peu).
    - Quelques rebondissements un peu trop forcés (même si j'ai compris l'intention), je pense notamment à l'intervention de Dossantos chez Latour.
    - Pas de grande révélation ou de twist final qui laisse sur le cul. Mais à la réflexion je ne suis pas certain que ce soit un vrai point négatif. Je préfère de loin une intrigue solide et linaire qu'un truc bancal ou pas crédible qui ne tient que sur la base d'un rebondissement venu de nulle part (beaucoup d'auteur de thrillers le font hélas).

    En conclusion : un bon petit roman policier (plus qu'un polar, y manque peut-être un supplément de noirceur), bien construit et bien écrit qui donne suffisamment envie de suivre cette troupe pour le second opus ("le jour des morts"que j'achète cette semaine en poche).

    21/10/2019 à 19:57 schamak (103 votes, 6.1/10 de moyenne) 4

  • 7/10 un roman agréable de bout en bout ,la suite des aventures des personnages devraient apporter de bonnes surprises.

    30/10/2015 à 10:00 latimer (705 votes, 6.9/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Oyez oyez mécréants, laissez-vous séduire par le récit de cette cour des miracles recomposée, en butte aux " méfaits " de notre société de consommation, chassée par un équipage policier hétéroclite et conté par le sieur Lebel, une lecture au charme plein de paradoxes, le moindre d'entre eux n'étant pas l'effet déstabilisant qu'a eu sur ma personne les premières pages de cette histoire, sa mise en route laborieuse et ses personnages plein de contradictions... Mais une fois apprivoisé le caractère difficile du commissaire Mehrlicht, lointain parent du personnage de Pierre Lemaître, Camille Verhoeven, et plongé au coeur d'un suspense historico-littéraire de belle facture, vous ne verrez plus l'heure, qu'elle soit des fous ou des sages, passer...

    20/10/2015 à 09:59 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 8

  • 7/10 Un bon moment de lecture. Une enquête s'ouvre sur un meurtre qui semble plutôt banal mais qui va se révéler être bien plus complexe qu'il n'y paraît. C'est avec plaisir aux côtés d'une équipe d'enquêteurs cocasse et vraiment sympathique, que l'on tourne les pages de ce premier roman à l'écriture simple et agréable.

    07/04/2015 à 12:46 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 6/10 J'avoue ne pas avoir transcendé par ce polar. Le livre offre de bonnes choses (une trame de départ et des persos sympathiques) mais il manque quelque chose pour en faire un bon cru: le final tombe plutôt à plat et est complétement balancé (un coup de fil qui précipitent les évènements notamment) alors que quelques scènes auraient pu être abrégés (les égouts entre autre). L'écriture est pas phénoménale non plus et l'argot et la gouaille de l'inspecteur Mehrlich au prime abord plutôt cools se sont vite révélés un peu lourds... Bref, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai pas été transporté...

    19/11/2020 à 22:51 panou71 (54 votes, 7.1/10 de moyenne) 3

  • 6/10 un peu déçu je l'avoue après tous les commentaires dithyrambiques lus ici. Certes les personnages sont atypiques mais ils ne sont pas forcément sympathiques. L'histoire est, elle, complètement tirée par les cheveux. Bref je ne renouvellerai pas l'expérience.

    06/08/2019 à 20:27 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 4