821 votes
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Black-out
5/10 Si je lis des thrillers dits « catastrophe », c'est pour pleurer, me révolter, flipper, serrer les dents, serrer les fesses, sursauter, espérer... c'est un genre littéraire qui est censé procurer d'intenses émotions.
Mais dans Black Out, rien de tout ça. Le parti pris par Marc Elsberg c'est de nous lister les conséquences politiques, économiques et sociales d'une gigantesque panne d'électricité et de nous proposer un recueil technique sur les fonctionnements électriques. Cela n'est pas inintéressant mais sur plus de 200 pages (la première partie du roman), cela finit par devenir indigeste.
De plus, le récit est saucissonné à outrance : on est éparpillé aux quatre coins du globe, au milieu d'une foultitude de personnages fades dont on connait tout juste que le nom. Pas le temps de s'attacher, pas d'occasion non plus car on navigue de l'un à l'autre sans pouvoir se poser et approfondir « le sujet ».
J'ai rarement lu des bouquins qui mettaient en scène des héros aussi vides et des relations humaines aussi...Ah ben non, y'a pas de relations humaines !
Zéro épaisseur, zéro sentiment, zéro émotion.
J'ai eu l'impression de lire un scénario de film plus qu'un véritable roman. Dommage car cela aurait pu être passionnant.08/10/2016 à 12:52 5
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Blackwater I, La Crue
8/10 Le premier tome de cette saga, prometteur et mystérieux, nous plonge avec délice dans l'Alabama du début du XXème siècle. Et on comprend très vite qu'Elinor sera le personnage crucial de cette fresque familiale, surnaturelle et un peu horrifique et que l'eau servira de fil conducteur à ce récit immersif et captivant.
23/08/2023 à 17:12 5
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Blackwater II, La Digue
8/10 Comme pressenti dans le premier tome, Elinor pose petit à petit ses jalons au sein de la famille Caskey et, avec finesse, entame une lutte de pouvoir avec sa belle-mère, la perfide Mary-Love. Cette saga, qui repose sur deux personnages féminins forts, s'annonce pleine de trahisons, de turpitudes et de rebondissements.
23/08/2023 à 17:17 5
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Blackwater III, La Maison
8/10 La guerre est déclarée entre Mary-Love et sa brue, Elinor.
Leur relation est jubilatoire et relègue les protagonistes masculins au second plan tandis que la rivière Perdido devient un personnage à part entière.
Une belle ambiance, une atmosphère tout à fait particulière avec un soupçon de fantastique, juste ce qu'il faut pour ne pas décourager les non-amateurs.23/08/2023 à 17:22 5
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Blackwater IV, La Guerre
8/10 La rivière Perdido, ses champs, ses bois, au sein d'une lutte intestine peuplée de personnages auxquels on finit par s'attacher.
Les coups du sort et les coups bas coulent le long de ses rives et on suit avec délectation les péripéties et le machiavélisme de chacun.
Les femmes sont clairement au pouvoir dans cette saga !23/08/2023 à 17:26 5
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Blackwater V, La Fortune
8/10 La richesse sourit aux Caskey mais tout n'est pas facile pour autant et les relations mère-fille, bien compliquées, "se noient" dans un surnaturel qui les fait souffrir.
Ce cinquième tome est probablement le plus fantastique et le plus étrange de la saga.23/08/2023 à 17:29 4
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Blackwater VI, Pluie
8/10 Addictive, atypique et inclassable, le seul reproche que je pourrais faire à cette saga est le manque d'émotion qu'elle génère. En effet, les personnages (surtout les féminins) sont assez froids et calculateurs. Pourtant c'est avec un pincement au coeur que nous la terminons.
Elinor aura été un personnage incroyable et inoubliable. Elle aura porté sur ses épaules la famille Caskey et la fresque littéraire qui lui est dédiée.
La version audio est époustouflante avec une lectrice, Olivia Nicosia, au sommet de son art. Son interprétation d'Elinor tout en suavité et en menaces déguisées résonnera longtemps dans vos oreilles !
23/08/2023 à 17:39 5
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Block 46
7/10 Après avoir adoré La Folly de la même auteure, c'est tout naturellement que j'ai attaqué sa trilogie policière.
Mais j'avoue avoir été un peu déçue par ses personnages, assez fades et peu attachants, et par le classicisme de son récit.
Les alternances passé/présent sont certes réussies mais finalement, comme d'autres lecteurs, je serais restée bien plus longtemps dans ce block 46 qui promettait d'être passionnant mais qui est simplement ébauché.
Avec son petit rebondissement final bienvenu, la lecture se termine sur une impression positive.24/06/2023 à 06:49 3
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Boréal
7/10 Un roman difficile à coincer dans une case tant il mélange avec efficacité plusieurs genres (thriller, aventure, horreur, survival...).
Si la première partie de Boréal se concentre sur l'aspect scientifique d'une mission internationale envoyée au Groenland ainsi que sur la vie privée compliquée d'une biologiste norvégienne, la seconde partie prend une tournure cauchemardesque totalement inattendue, anxiogène et, dès lors, le livre devient impossible à lâcher. Les descriptions des paysages polaires et du mode "survie" des personnages sont parfaitement réussies et forcément glaçantes. Les animaux ne sont pas oubliés et jouent un rôle à part entière dans cet univers sauvage et cruel.
Mais Sonja Delzongle profite de son ouvrage pour glisser de nombreuses réflexions bienvenues sur l'écologie et égratigne au passage l'humanité, car malgré l'horreur de certains passages, la monstruosité de certains en deviendrait presque relative...
12/10/2019 à 18:58 3
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Bouche cousue
8/10 Un roman totalement méconnu et c'est bien dommage car on tient une pépite du genre dans le style noir-caustique-cynique !
On suit avec des frissons de délice et le sourire de travers (parce que le propos est quand même très trash) le parcours criminel de Béatrice, paisible mamie de prime abord, qui cache bien son jeu. Béatrice, ce serait une sorte de Tatie Danielle revisitée par un duo, malheureusement impossible, composé de Patrick Sénécal et de Thierry Jonquet au sommet de leur forme.
Atteinte du syndrome de Diogène (mais ça, finalement, ce n'est pas le pire !), elle nous narre ses "aventures" et surtout ses problèmes de meurtrière, parce que oui, même les assassins doivent composer avec les petits soucis du quotidien.
Une lecture jubilatoire et amorale, avec ces expressions québécoises dont on ne se lasse pas. Et puis cette fin qui enchantera celles et ceux qui se seront faits avoir. Un peu moins celles et ceux qui auront tout découvert dès les premiers chapitres, la faute à des indices un peu trop patents.
Mais une auteure à suivre, assurément !28/04/2021 à 10:09 4
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Bull Mountain
4/10 Je suis désolée, je vais m'attirer les foudres des amateurs de Bull Mountain, mais je ne peux vraiment pas avec ce type de bouquin, le " roman noir rural américain" et son cortège de poncifs : La violence gratuite, le whisky à flot, les bagarres, les beuveries, le tabac, les médocs, la vulgarité (mot "cul" employé toutes les trois pages, à croire que l'auteur avait fait un pari avec un copain), la lourdeur dans le style et les personnages, la coke, les armes, les bimbos (au beau cul forcément), les traffics en tout genre et le côté "rustre" et sans classe qui se dégage globalement de l'ensemble, ce n'est pas possible. On est à l'opposé de la littérature que j'aime et des thèmes que j'affectionne.
Je n'ai trouvé aucune qualité à ce livre. Pas d'originalité dans le scénario maintes fois rencontré, pas d'originalité dans le fond ni dans la forme, très quelconques.
Personnages insupportables et tout juste survolés, le comble dans une saga familiale (genre qui est habituellement censé nous les détailler à outrance et ce, sur plusieurs générations) : on zappe trop de l'un à l'autre pour éprouver un quelconque attachement et de toute façon, ils sont tous détestables alors..., paysages réduits à leur strict minimum (dommage, l'endroit avait l'air sympa) et zéro émotion !
Le seul chapitre qui m'a interpellée c'est celui consacré à Angel. Ca fait pas lourd...
Finalement, je n'ai rien trouvé de beau dans ce roman. Ni les sentiments, ni le cadre, ni les personnages, ni le style.
Une lecture qui manque cruellement de romanesque, de matière et de finesse à mes yeux.
13/01/2017 à 20:25 8
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Bullet train
8/10 Bienvenue à bord du Shinkansen ! Attachez vos ceintures, c'est parti pour un long trajet plein de rebondissements, de situations cocasses et d'humour noir. Vous allez voyager en compagnie d'une tripotée de tueurs qui se croisent et se recroisent dans les wagons à la recherche d'une valise remplie de l'argent d'une rançon. Entre autres :
-Coccinelle, intelligent et motivé mais terriblement poissard, c'est juste pas croyable (mais très drôle) !
-Mandarine, sérieux et cultivé, les contrats c'est toute sa vie.
-Citron, benêt et obsédé du dessin animé mettant en scène des trains : "Thomas et ses amis"
-Le prince, adolescent diabolique et cruel, redoutable et monstrueux stratège.
-Nimura : malfrat au grand coeur voulant se venger du Prince qui a poussé son petit garçon dans le vide.
Sans l'excellente critique de Fredo et sans le battage médiatique autour du film qui en a été tiré, je n'aurais jamais lu ce roman qui n'entre clairement pas dans ma catégorie de prédilection. Et cela aurait été dommage car c'est une vraie réussite ! On s'attache aux personnages, on est pris dans le tourbillon de leurs péripéties et le contenu est beaucoup plus spirituel et profond qu'il n'y paraît de prime abord. Une belle originalité, un très très agréable divertissement plein de fraîcheur malgré les cadavres qui s'amoncellent dans les toilettes de ce TGV japonais. Bref, une petite dinguerie et ce, jusqu'au final, très amusant.09/09/2022 à 20:45 12
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C'est dans la boîte
7/10 Thriller très malin avec une construction intéressante : plusieurs récits de tueurs en série à l'intérieur d'une histoire de tueur en série. Bref, vous l'avez compris, ça tue beaucoup dans cette boîte qui est plutôt celle de Pandore vu la somme d'atrocités qu'elle révèle quand on l'ouvre.
Addictif, original avec un contenu un peu trash et une fin horrible qui ne dépareille pas avec le reste du roman.
Ce dernier, trop court et nerveux, ne permet pas l'attachement aux personnages qui manquent, du coup, de consistance.
24/06/2023 à 19:44 3
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Ça
9/10 J'aime quand le King nous écrit des pavés, façon "le Fléau". C'est là qu'il exprime tout son talent, c'est là qu'on voit que c'est un grand auteur et non pas un écrivain de "mauvaise littérature" comme certaines mauvaises langues le qualifient.
06/08/2007 à 09:51
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Ça peut pas rater !
9/10 Suite à une douloureuse histoire, ma mère m'a conseillé de lire ce roman et de faire ainsi connaissance avec Gilles Legardinier. Comme elle a eu raison ! Ce livre m'a littéralement "sauvée". J'ai pleuré de rire, j'ai pleuré tout court, j'ai réfléchi, j'ai noté certaines réflexions, j'ai adoré...Un vrai moment de bonheur et d'émotion, une histoire d'amour comme on en rêve tous et toutes et des personnages à croquer. Et même les remerciements sont top ! Mais que ça fait du bien !!!
Gilles Legardinier se met à notre place, nous, les femmes, et il nous connait merveilleusement bien. Roman féminin et féministe, "Ca peut pas rater" plaira quand même aux lecteurs masculins, qui ne pourront qu'être explosés de rire devant les péripéties de l'attachante Marie.
Incroyable comment un "simple" bouquin peut changer notre perception de la vie...
Gilles, je te globiche !
Et maman, aussi, je te globiche de tout mon coeur.04/03/2016 à 16:45 5
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Cadres Noirs
9/10 Un roman où rien ne manque : un héros"monsieur tout le monde" hyper attachant, des personnages secondaires craquants, une histoire d'amour touchante, de l'humour, du suspense et beaucoup d'originalité. Un thriller social magnifiquement bien orchestré, qui se paie le luxe d'être angoissant et terrifiant sans que la moindre goutte de sang ne soit versée.
Je me suis régalée, c'est mon coup de coeur de cette fin d'année et Pierre Lemaitre est en passe de devenir mon chouchou français. Un auteur qui est capable de se renouveler et de changer de registre avec un grand talent. J'attends de pied ferme son quatrième roman.21/11/2010 à 20:02 3
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Canicule
7/10 Me tenant habituellement très éloignée de tout roman étiqueté "noir rural", j'ai quand même tenté l'aventure proposée par Jane Harper, séduite par le titre, la couverture et le synopsis,
Et j'ai bien fait ! Enfin un livre qui s'éloigne des poncifs du genre ! Rustique mais pas rustre, plein de finesse et de sensiblité, Canicule nous immerge complètement (si je puis dire) dans cette petite ville australienne écrasée de chaleur et dévastée par la sècheresse.
Le rythme est délicieusement lent et l'intrigue avance dans une douce torpeur qui sied parfaitement au climat et à l'atmosphère de ce lieu en souffrance.
Cette double enquête menée par le personnage principal est touchante et emplie d'une jolie nostalgie à l'égard des souvenirs de l'adolescence.16/09/2017 à 20:25 6
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Captifs
6/10 Que voilà un roman pétri...de défauts !
Alors oui, synopsis accrocheur et suspense captivant mais pour le reste...
Le narrateur est le seul personnage à avoir un peu de consistance, les autres sont des coquilles vides, sans passé et sans âme. Le problème est qu'il a seulement 16 ans et que ses réactions et ses réflexions me semblent inadaptées pour un ado de cet âge.
Par ailleurs, l'écriture n'est vraiment pas terrible, heureusement que l'auteur glisse quelques notes d'humour et de philosophie ça et là pour relever un peu le niveau. Et que dire de certains passages qui ne servent pas à grand chose ?
Mais le pire, c'est la fin ! Elle peut se résumer à : "tout ça pour ça" ? Kevin Brooks donne l'impression qu'il ne savait pas du tout comment justifier son histoire, alors il a choisi la facilité. Son scénario, pourtant alléchant, n'a pas été assez peaufiné.
Un court page turner, un huis-clos efficace, servi par ce thème de la "séquestration mystérieuse" qui plait toujours au lecteur, mais vide de sens et plein de frustration (Toutes ces questions qui restent sans réponse, grrrr !).23/07/2017 à 11:35 6
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Carnets noirs
8/10 Un roman de Stephen King étonnement sobre et simple, sans surnaturel ni violence excessive qui est une véritable ode aux livres et à leurs auteurs. Un amoureux de la lecture ne pourra pas faire l'impasse sur ces Carnets noirs et même si ce thriller n'est pas le plus addictif ni le plus original du Roi, il est tellement bien conté, que le plaisir est là, une fois encore. Je suis sûre que si Stephen King réécrivait le bottin, il parviendrait à me subjuguer.
Dans ce deuxième opus des aventures de Bill Hodges (lisez le premier avant !), on retrouve des thèmes chers à l'écrivain : la passion dévastatrice de certains fans envers les romanciers et leurs personnages (Misery), la prison avec son lot d'abominations, d'erreurs judiciaires mais aussi l'entraide et la difficile reconversion (Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank).
J'ai "lu" ces Carnets noirs en version audio et Antoine Tomé a réalisé, une fois de plus, une interprétation remarquable.23/01/2019 à 08:29 6
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Carrie
6/10 Un assez bon roman mais bien loin derrière les autres oeuvres de Stephen King.
06/08/2007 à 09:42