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Les Derniers Jours d'un homme
8/10 Manifeste social de l'apolitique.
Sous couvert de deux voix à deux temps distincts, l'auteur nous livre un récit poignant, sensible sans verser dans le larmoyant. Faisant preuve d'un réalisme franc, il nous dessine les contours d'un apocryphe des luttes, de la conscience et la dignité d'êtres cherchant à conserver un semblant de liberté de choix, de libre arbitre. La machine des politiques mondialistes broie ses idéaux, les paradigmes "utopistes" des peuples atrophiés par la manipulation des consciences de masse. Pascal Dessaint distille son discours par l'intermédiaire de ses personnages pour ouvrir nos acuités, nos réflexions. Daniel Bensaid n'aurait sans nul doute pas renié ce cri!21/12/2015 à 00:21 6
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La Machine à sous
7/10 Hard boiled 1er cru! Sur une histoire concise l'auteur met à l'amende le lecteur sur sa capacité à défendre son sujet. Simple, efficace, que demande les masses populaires....
16/12/2015 à 18:42 2
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L'Enfer de Church Street
8/10 Confessions d'un meurtrier malgré lui.
Geoffrey Webb a eu une existence paradoxale. Son parcours n'emprunte pas un chemin choisi et celui-ci s'agrémente de décisions paroxystiques brutales et définitives.
Sous couvert d'une écriture brute, ciselée, sans esbroufe Hinkson nous délivre un polar noir khôl où transparaissent les déviances tapies dans l'âme humaine. L'auteur possède un sens aiguisé du rythme et se délecte à infléchir nos émotions, le tempo de notre lecture. Mélancolie d'une existence moribonde dépeigne l'acrostiche du message voulu par Hinkson en trompe l'oeil.16/12/2015 à 00:22 9
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Les Enfants de l'eau noire
7/10 On perçoit la ritournelle de Ben E. King, un fond typique Creedence Clearwater Revival, voire même du Grant Lee Buffalo... Dans un style simple, juste, l'empathie de Lansdale pour ses protégés nous mène dans cette mini-épopée au travers d'un rite initiatique. Charisme littéraire univoque caractérise la prose biométrique d'un auteur sensible cherchant à nous délivrer un message humaniste.
13/12/2015 à 00:19 9
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De chair et d'os
8/10 Véritable juxtaposition du premier volet, l'auteur nous révèle, sur un ton antinomiquement melliflue, les remous et autres anfractuosités des histoires familiales. Me Redondo aime ses personnages et elle contribue à nous les faire aimer, elle aime ses racines et contribue à nous les faire apprécier. Sous le charme littéraire et dans l'impatience de la clôture du triptyque...
08/12/2015 à 19:36 10
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Mala Vida
7/10 Où sont ils? Par les vecteurs de quatre personnages cardinaux le lecteur est porté dans cette enquête historico-politique. Les protagonistes bigarrés sont attachants et l'on plonge aisément dans l'écriture et le message de Marc Fernandez; Polar "vivifiant" s'il en est! Franco est mort, pas le mal qu'il a enfanté. 7,5
26/11/2015 à 00:14 4
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True Confessions
7/10 Prêche du pécheur. On est pas dans le mouvement mais dans le creuset des âmes, des psychés. Avec son économe, l'auteur s'évertue à extraire les zistes de l'agrume pour éliminer le blanc d'un raisonnement binaire. La confrontation du lecteur avec cette réalité nous accable, nous ballotte dans nos certitudes lucides. On ne doit pas s'amender d'une conscience individuelle dans un système qui n'en est pas dotée semble suggérer Dunne.
23/11/2015 à 22:31 2
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Les Rues de Santiago
7/10 Percutant, incisif, sans fioritures sur une écriture directe saisissante l'auteur nous livre un épisode de la vie de cet inspecteur roublard avec ses failles et son humanité basique. Livre sobre et efficace doté d'une allégorie sur la faiblesse du genre masculin. 7,5
14/11/2015 à 23:49 10
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Une Contrée paisible et froide
8/10 Entre tableau figuratif et réaliste, sans les couleurs. Cette dualité entre le blanc du manteau neigeux et le noir d'une journée tragique enfante un récit poignant qui nous confronte aux fils de vies souillés par l'oubli, l'indifférence, l'immoralité. D'une écriture racée directe mais où un lyrisme pointe, Lindemuth saisit les profils d'êtres meurtris, de despote sans foi ni loi. Comme une fourche propulsée en plein coeur, vivre est une chute horizontale...
11/11/2015 à 00:14 6
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Les Assassins
8/10 L'épicentre John Costello et son satellite Irving gravite dans un univers, une atmosphère morbide et délétère. L'angle d'écriture d'Ellory confère à l'effort une vision psychopathologique à sa revue de sociopathes et nous aspire irrémédiablement. La sueur, l'adrénaline, les humeurs nauséabondes s'insinuent dans notre psyché pour faire de ce roman une oeuvre enivrante. Cette descente, ce tourbillon nous prouvent que les Assassins peut nous mener à la lipothymie!
03/11/2015 à 16:48 6
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La Chambre blanche
10/10 Le noir ne se départ pas du noir, la violence ne se départ pas de la violence... On suit les parcours intriqués, entremêlés, entrecroisés de personnages tourmentés, meurtris voire pathologiques dans une fresque à la Pollock révélatrice des affres d'une vie et de sa genèse. Ebouriffé par la capacité suggestive de l'auteur qui "magnifie" cette noirceur en respectant un tempo, consistant du début jusqu'à son terme, on ressort de cette lecture blessé et groggy par moments. Malgré ce déchainements d'horreurs réalistes le dernier mot est ESPOIR. Martyn Waites est un maitre!
N.B.: Pollock le peintre.24/10/2015 à 19:11 9
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Six-Pack
8/10 Jean-Hugues Oppel rend hommage au travail de Stéphane Bourgoin, il s'en inspire et y plonge son personnage de flic torturé à la recherche de la frontière entre le bien et le mal. Le résultat est tout à fait crédible, et d'autant plus que l'auteur prend un malin plaisir à dresser quelques obstacles supplémentaires sur le chemin déjà cahoteux de son enquêteur ; l'affaire prenant un tournant politique inattendu.
21/10/2015 à 19:43 6
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Angle obscur
8/10 Angle Obscur nous plonge au cœur du New-York de la fin des années soixante-dix en pleine vague punk et disco. Moe Prager navigue entre les différends groupe qui peuplent la ville, Des Hell's Angels du Henry's hog aux punks du dirt lounge en passant par les jeunes du New Jersey qui viennent écouter Springsteen sur le jukebox du Pooty's au grand dam de Jack le serveur qui ne supporte plus d'entendre Born to Run.
Angle Obscur est le premier roman de Reed Farrel Coleman qui met en scène Moe Prager. L'intrigue est remarquable. l'auteur jongle habilement entre les deux périodes de son récit : 1998 et la rencontre d'un nouveau témoin ; et 1978 au moment où débuta son enquête. De plus cette double chronologie permet à Coleman de nous faire découvrir ce que sont devenus tous ses personnages et d'esquisser des pistes pour de futures enquêtes19/10/2015 à 19:05 3
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Ethique en toc
8/10 Un livre plus qu'apprécié à l'époque où sous ce fond historique s'ourdisse , une ligne tracée de main de maître, les démons du 2ème conflit mondial!
19/10/2015 à 18:16 5
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Demain est un autre jour
8/10 L'atmosphère, l'ambiance suintent Hollywood! La construction et l'histoire sont solides sur une enquête rondement menée...
19/10/2015 à 18:12 1
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Marilyn la dingue
7/10 Hard boiled dans le jus de chique! Plongée dans le milieu agrémenté de ses codes, ses coutumes. Un bouquin pétard!
19/10/2015 à 18:06 2
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Rock
7/10 Entre néo-polar et hard boiled, l'auteur nous transporte sur un ciment basique connu mais solide. L'ambiance générale et son style nous rappelle ses comparses de l'époque, Manchette, Fajardie et consorts. Son intrigue à la recherche de la diva du métal, façon Nina Hagen, direct et sans ambages démontre aussi que l'auteur possédait cette science de l'écriture tout terrain!
16/10/2015 à 11:12 1
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Enquêtes générales. Immersion au coeur de la Brigade de répression du banditisme
8/10 Excellent dans cette force de l'immersion et du réel cru, de la distance face au travail hétéroclite de ce groupe prestigieux mais discret. Outre les qualités narratrices l'oeuvre se pare d'une dimension graphique artistique et qui dans sa structure colle au tempo des enquêtes mentionnées. Spéciale pour l'enquête sur le Pink Panthers prochaine production série de C+. Ainsi qu'au capitaine Belko, il saura pourquoi!
12/10/2015 à 22:46 3
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Brouillard d'automne
7/10 Douze salopards dirigés par le diable noir. Derrière ces mercenaires se cachent des êtres doués de conscience, d'âme et d'indéfectibles liens propres. Sous couvert du "dernier" coup leur engagement soulèvera pléthore de questions, de réalités sournoises. L'apocryphe de robin des bois citadin envers les lois politiques...
12/10/2015 à 00:51 4
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Hécatombe
2/10 Ce livre fait partie de ceux que j'ai lâché (environ une demi-douzaine tout au plus). Hors le fond auquel je suis sensible, autant professionnellement que par mes aspirations personnelles, la qualité et la tournure littéraire m'a semblé très pauvre voire inappropriées. Le thème présenté m'avait favorablement attiré et j'en suis ressorti fort désappointé; le livre reste à mes yeux, une écriture dans la qualité, celui-ci en manque cruellement!
11/10/2015 à 01:08 1