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L'Année du lion
7/10 Deon Meyer à son meilleur comme le clame l'accroche pub?
Pas simple comme question tant le Sud-Africain a commis de must à avoir dans sa bibliothèque.
Cette fois il se lance dans une dystopie post-apocalyptique. L'humanité a sacrément morflé et elle doit se reconstruire.
Le démarrage est assez dynamique et on rentre très facilement dans l'histoire.
On suit la vie d'une communauté de survivants et une relation père-fils dans la reconstruction de cette Afrique du Sud durement touchée par un virus. Un peu comme Rick et les siens dans Walking Dead mais sans les zombies cette fois.
Même si je ne suis pas fan du genre et que la fin ne m'a pas plu c'est bien,c'est dense,c'est maitrisé et ça alterne assez efficacement les points de vue.
Alors la réponse est: pas son meilleur mais du bon quand même27/02/2019 à 21:38 8
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Au Feu, les Pompiers
8/10 Au feu, les pompiers: 4ème enquête du commandant Helen Grace qui cette fois doit faire face à un machiavélique pyromane.
Southampton est la proie des flammes plusieurs nuits de suite et le temps presse.
Dans ses environnements professionnel et personnel de nouvelles têtes font leurs apparitions.
Le suspens est toujours aussi bien distillé, c'est toujours aussi rythmé,nerveux et bien servi par un découpage parfaitement calibré.
En bref une nouvelle réussite de Mister Arlidge17/02/2019 à 14:53 10
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Nuit sans fin
Lincoln Child, Douglas Preston
4/10 Un Pendergast de transition.
Très plan-plan,trop terre à terre,touche de fantastique absente,le duo Pendergast/Da Costa à la limite de la caricature d'eux mêmes et un récit qui tire en longueur.
Un opus dispensable, une déception09/02/2019 à 23:41 3
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Dans l'ombre du brasier
8/10 à la croisée des chemins entre le roman noir et le polar historique Dans l'ombre du brasier est un récit de la Semaine Sanglante, agonie de la Commune.
2 fils narratifs s'y croisent: celui des Communards Nicolas et Caroline et celui d'Antoine Roques élu délégué à la Sureté (sorte de commissaire de police de la période) sur la trace d'un kidnappeur de femmes qui n'est autre que le Pujols de « l'homme aux lèvres de saphir »
Il y a quelques longueurs et cela met un petit de temps à démarrer mais, comme d'habitude avec Hervé Le Corre, c'est superbement écrit et surtout je pense que ce n'est pas innocent
Déjà parce qu'il faut contextualiser le moment (la Commune est très souvent une période historique peu connue) et ça retranscrit finalement assez bien cette période "entre-deux" qui précède la Semaine Sanglante, sorte de Drôle de Guerre avant l'heure avec quand même le poids de la menace imminente bien plus pesant.
une sorte de faux-rythme à la fois voulu et subi avant l'action.
Les Communards se sentent sur le fil du rasoir: ils sont encore chargés d'espoir de changer les choses mais ils sentent aussi que l'étau se resserre et que ça va faire mal.
Par contre après quand ça démarre, ça démarre et la Semaine Sanglante ne porte pas ce nom pour rien. Barricades après barricades, rues après rues les Versaillais feront payer le prix fort aux Insurgés.
C'est du très bon Le Corre avec quelques messages qui renvoient à l'actualité ("....C'est là qu'on comprend que la foule n'est pas le peuple").
Assurément l'un des romans de 2019 en ce qui me concerne.06/02/2019 à 11:35 8
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My Absolute Darling
6/10 J'en ressors mitigé.
C'est une œuvre forte,dérangeante,puissante. Le personnage de Julia alias "Turttle" est assez incroyable, j'en ai peu lu des comme elle, en permanence tiraillé entre l'amour et la haine qu'elle voue pour son père qui abuse d'elle, la recherche perpétuelle de reconnaissance de sa part.
Mais, sans doute à cause du sujet qu'on peut difficilement trouver plaisant, je n'ai jamais trouvé l'histoire prenante.
Le talent d'écrivain de Tallent est indéniable (oui elle est facile) mais même si j'ai aimé ses qualités d'écriture,je n'ai pas apprécié son sujet ce qui fait que je me forçais à reprendre ma lecture.
Et pourtant je ne peux pas dire que ce n'était pas bien. Une drôle de sensation finale pour une drôle de lecture06/02/2019 à 10:34 6
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La Griffe du diable
7/10 Du classique.
Une histoire agréable à lire, ni transcendante ni ennuyeuse.
Mais j'ai vraiment accroché aux personnages et à l'environnement de Guernesey
ça me donne envie d'en savoir plus et de les suivre sur le deuxième opus.
C'est pas Peter May mais c'est plutôt sympa05/02/2019 à 22:50 5
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Juste après la vague
7/10 Une vague, LA vague, des rescapés, un choix atroce à faire pour survivre.
Voila résumé en quelques mots le dernier Sandrine Collette. C'est simple, c'est direct.
Comme son écriture. C'est rythmé par des phrases courtes. C'est très prenant d'entrée
Mais je reste sur ma faim par goût de trop peu et sur la fin que je trouve un peu plus faible.
C'est dommage parce que je crois bien que c'est le roman que j'ai préféré d'elle alors que je ne m'y attendais pas.
ça reste tout de même un bon cru.
11/01/2019 à 10:57 10
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Sur le toit de l'enfer
7/10 Un 1er tome d'une trilogie qui se veut une vraie mise en place.
L'histoire en elle-même avec ses allers-retours dans le passé et l'aspect rat de laboratoire n'est pas follement originale mais c'est pleinement convaincant grâce à ses personnages,son environnement, sa sociologie.
On a rarement eu un personnage comme Teresa Battaglia. Une flic en fin de carrière, la soixantaine, diabétique et atteinte d'un mal encore plus profond que je ne dévoilerai pas ici.
Dotée d'un sacrée caractère, il ne faut pas lui marcher sur les pieds ou la prendre de haut. A la fois tenace et faisant preuve d'empathie, sensible, douée mais diminuée physiquement elle l'atout numéro #1 de ce début de trilogie.
Entourée de sa fidèle garde et d'un nouveau venu qui peine à trouver sa place, j'ai déjà hâte de les retrouver.
Pas très bon mais mieux que bon11/01/2019 à 10:28 5
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Dégradation
7/10 " Noir, rural, décadent et dépravé". En 4 mots Val McDermid a parfaitement résumé ce Dégradation de Benjamin Myers.
La caste des puissants locaux a droit de vie et de mort sur une communauté isolée du Yorkshire et se délecte de plaisir des plus pervers.
C'est glauque,noir,sale et sordide et rempli de misère à tous les niveaux. Le titre aurait même pu être Dépravation.
Les passages, parfois très beaux, de description de la nature sont autant de respirations salvatrices.
Sur la forme, et c'est étonnant, pas une seule virgule et régulièrement des phrases non verbales.
C'est un choix surprenant qui m'a régulièrement fait sortir de ma lecture pendant un long moment, je notais constamment les endroits où auraient dû être ces virgules, avant que je finisse par m'y habituer.01/01/2019 à 16:35 7
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Le Programme D-X
7/10 Le grand retour d'Eytan Morgenstern.
David Khara lui avait offert une retraite bien méritée à l'issue de la trilogie qui lui était consacré mais les plans du Consortium viennent contrarié ses projets et le voila obligé de reprendre du service de manière encore plus clandestine qu'avant.
Bonne suite à la 1ère trilogie, un 4ème opus un ton au dessus du précédent qui fait dans l'efficacité et donne la part belle à l'action et à l'aventure tout en ajoutant une facette thriller et de nouveaux persos.01/01/2019 à 16:08 5
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La Mort selon Turner
9/10 un western moderne âpre et musclé!!
Turner est un flic noir et intègre, peut être le seul, qui se lance dans un quête de justice.
à l'instar de Darian Richards chez Tony Cavanaugh (également chez Sonatine) ou de Mattias Tannhauser déjà chez Willocks c'est une machine implacable que rien ne fait dévier du chemin qu'il suit.
Un roman très cinématographique avec un final façon Pale Rider, rythmé, prenant et violent01/01/2019 à 15:42 8
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Idaho
6/10 L'écriture d'Emily Ruskovich est très belle,très douce, presque poétique. Le talent est là,c'est indéniable.
Mais malheureusement je ne suis pas totalement entré dans ce drame. Parce ce n'est évidemment pas un roman policier ou un polar, ni même un roman noir, mais un récit dramatique sur l'amour et les souvenirs, la peine et la souffrance de la perte.
J'ai eu du mal avec les allers-retours dans le temps sans logique (ou elle m'a échappé) et sur un récit construit sur la psychologie abîmée des personnages et qui fait la part belle à quelques ellipses et les non-dits18/12/2018 à 22:09 8
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Que le diable soit avec nous
6/10 N'est pas King qui veut!!
Un roman un peu bancal qui, volontairement, ne choisit jamais son genre mais qui malheureusement n'excelle jamais ni dans sa veine roman noir ni dans sa veine horrifique.
Pour autant la lecture n'est pas désagréable.Loin de là d'ailleurs. C'est bien écrit, c'est plus prenant après le 1er contre-pied mais la mayonnaise ne prend pas totalement et l'ultime pirouette n'est pas utile.
Pas mal mais peut mieux faire16/12/2018 à 21:47 8
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Population : 48
9/10 un huis clos qui n'en pas un, une prison qui n'en pas une et une nouvelle vie sous contrôle.
Quand un mystérieux institut décide d'offrir une seconde chance à 45 personnes que vous soyez coupable,victime ou simple témoin les apparences sont souvent trompeuses.
Roman noir,polar et un peu d'anticipation pour un roman très efficace et addictif.
Un one-shot original et très réussi16/12/2018 à 21:30 11
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Fausse piste
10/10 Meriwether dans le Montana, l'Amérique des 70'S et Milton Milodragovitch alias Milo privé imbibé mais imbibé haut en couleurs.
Une ode au bel échec et à la loose magnifique.
1er James Crumley en ce qui me concerne et certainement pas le dernier. L'intrigue n'est pas spécialement palpitante mais l'essentiel n'est là. Ce qui compte c'est la splendide écriture, un personnage extraordinairement sympathique et attachant et un roman noir formidablement humain.
Une grosse claque!!!
30/11/2018 à 14:46 5
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Mycroft Holmes
Kareem Abdul-Jabbar, Anna Waterhouse
4/10 C'est poussif tout ça.
Ce n'est pas steampunk du tout contrairement à ce que laissait supposer son appartenance à la collection "Cuivre", la touche de "fantastique" n'est là que quelques pages, la partie plus action est assez molle et la seule chose qui ressort du lot c'est la 1ère partie du roman où les 2 auteurs installent Mycroft en jouant sur les différences et ressemblances qu'il peut y avoir avec son jeune frère et en abordant la question de leurs parents.
Je me suis assez ennuyé15/11/2018 à 11:37 3
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Soleil rouge
6/10 2nd roman de Matthew Bride Soleil Rouge laisse un peu sur sa faim.
Et pourtant ce Shériff fais-moi peur façon Délivrance avait de quoi séduire mais hormis un qui n'occupe pas assez de place aucun des persos n'est vraiment attachant, l'humour du roman précédent a disparu . On se retrouve avec un bled paumé où tout le monde, ou presque, est lié de près ou de loin au trafic de la méthamphétamine.
C'est sanglant, c'est sale,c'est désespérant, ça finit un peu WTF mais ça ne transcende pas le genre et après tant de pépites dans le genre, noir rural, cela donne même l'impression d'un essoufflement qu'heureusement il n'y a pas.
Reste que McBride est un bon conteur et ça,ce n'est pas rien.31/10/2018 à 19:26 3
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L'Ambre du Diable
7/10 Second volet des enquêtes et aventures de tous genres de Lucifer Box dandy libertin, peintre le jour et agent secret la nuit.
On se retrouve 20 ans, dans les années 30, après Le Club Vésuvius aux USA pour une enquête au cœur des partis fascistes américains.
Comme dans dans le 1er opus le fantastique et l'horrifique viendront se mêler au complot politique.
Toujours autant d'humour, de rebondissements et de conquêtes pour Lucifer.
Pour autant ce n'est pas un simple copié-collé du précédent.
L'ambiance est plus crépusculaire,moins flamboyante et burlesque. La guerre 14-18 est passée par là et elle a laissé des traces dans les corps et dans les têtes y compris chez Box.
Et puis physiquement notre héros a pris 20 ans et ça se sent physiquement. Il est plus souvent mis en difficultés par ses adversaires.
J'attends la fin de la trilogie avec beaucoup d'intérêts pour voir où et quand nous amènera Mark Gatiss31/10/2018 à 19:01 3
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L'Arche
6/10 techno-thriller à la sauce ésotérique plutôt efficace qui présente une théorie intéressante sur le mythe de l'Arche de Noé.
ça se lit vite,ça lit bien, c'est divertissant.
21/10/2018 à 21:37 2
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Moonglow
9/10 Fresque familiale à la fois mi-fiction mi-travail de mémoire Moonglow narre l'histoire des grands-parents de Michael Chabon.
De l'opération Paperclip au programme spatial US en passant par les traumatismes de la déportation et le choc de l'accident de la navette Challenger Moonglow est une histoire de la mémoire,celle que l'on transmet.
Passant des années 2000 aux années 40 et inversement sans crier gare pour c'est un très beau roman à la fois triste et touchant, joyeux et plein d'humanité où les petites histoires rejoignent la grande Histoire.21/10/2018 à 19:31 4