gilmoutsky

50 votes

  • Du sang sur l'arc-en-ciel

    Mike Nicol

    8/10 Le Sud-Africain Mike Nicol, écrivain et journaliste, a fait ses premiers pas dans le polar avec les deux premiers tomes de sa trilogie Vengeance (La Dette chez J'ai Lu et Killer Country chez Ombres Noires). Du sang sur l'arc-en ciel est parfait pour faire patienter ceux qui n'ont pas encore pu lire le troisième volet de Vengeance. Il peut également amener à lire la trilogie par la suite.
    Grâce à de courts chapitres et des dialogues d'une remarquable finesse, Mike Nicol parvient à entremêler ses mini-intrigues dans une complexité que le lecteur trouvera pourtant limpide. Il rejoint Deon Meyer et Louis-Ferdinand Despreez parmi les auteurs de polars sud-africains les plus talentueux.

    22/04/2015 à 12:13 2

  • Killer Country

    Mike Nicol

    8/10 Killer Country reprend les ingrédients très addictifs du premier tome: Mike Nicol y déploie un sens inné du crescendo et de l’imprévisible.

    03/12/2014 à 18:48 3

  • La Dette

    Mike Nicol

    8/10 Ce premier tome se construit peu à peu, les dangers ne sont jamais définitivement évités, les vieilles connaissances refont toujours surface et les trahisons planent. Gare à ceux qui ne voient rien venir...

    03/12/2014 à 18:49 1

  • L'Obsession

    James Renner

    9/10 Je ne peux qu'aller dans le sens des avis précédents. L'Obsession se dévore fébrilement, c'est un dédale où les mystères et les rebondissements conspirent à vous dérouter. Un régal. Avertissement: il ne faut pas être réticent au mélange de genre.

    14/03/2015 à 17:24 4

  • Retour à Watersbridge

    James Scott

    8/10 Happés dès le premier chapitre, notre empathie immédiate envers cette famille se
    complique de petites vérités et autres révélations que James Scott sait subtilement
    distiller. Retour à Watersbridge est un magnifique premier roman quelque part entre
    polar, western et roman d'initiation.

    12/03/2015 à 18:19 1

  • Rouge Connemara

    Seamus Smyth

    8/10 Un roman noir, amer et tourmenté. Plein de rebondissements, une intrigue qui noue les tripes (bon appétit) et qui réussit à fasciner son lecteur tout en le mettant mal à l'aise. L'auteur s'inspire des maltraitance des enfants dans ce qui fut baptisé les "goulags irlandais" (voir le petit préambule avant de commencer). Destiné aux amateur de polars nerveux et impitoyables.

    13/02/2012 à 22:58 1

  • À toute allure

    Duane Swierczynski

    8/10 Agrémenté d’une galerie de personnages amoraux et d’un caustique humour noir, A toute allure porte bien son titre: l’action et l’imprévu prédominent jusqu’à la fin. Petite remarque qui ne nuit pas à la qualité du livre: l'auteur aurait pu faciliter les choses... en prenant un pseudo.

    20/01/2015 à 13:01 4

  • Hyenae

    Gilles Vincent

    8/10 Belle découverte pour moi aussi. Une écriture qui happe immédiatement le lecteur. Si l'on n'y regarde de plus près, l'intrigue en elle-même n'est pas nouvelle, mais on s'identifie aux personnages et c'est très bien mené. Attention, quelques sont très dures.

    16/09/2015 à 11:46 3

  • Pike

    Benjamin Whitmer

    7/10 Rude, cru, brutal. Pike ne manque pas de prétextes aux âmes sensibles d'être remuées. Cependant, au milieu du sordide, en grattant un peu, on trouve un éclat d'humanité, poétique et fascinant, qui suffit à contrebalancer cette violence.

    12/03/2015 à 18:22 1

  • Dernier meurtre avant la fin du monde

    Ben H. Winters

    9/10 C'est sûr et certain, inévitable, dans quelques mois un astéroïde de 6,5 km de diamètre va entrer en collision avec la Terre. L'originalité de Dernier meurtre avant la fin du monde réside dans cette atmosphère à la fois expectative et pourtant résignée, ce compte à rebours, cette épée de Damoclès que l'on considère implacable. Cette ambiance n'empêche ni Henry Palace de résoudre son enquête ni Ben H, Winters de distiller un humour logiquement noir, parfois pince-sans-rire.
    Il ne faut pas s'attendre à de la science-fiction, c'est bel et bien un polar, mais avec un élément hypothétique qui est dans la mesure du probable dans la vraie vie. Henry Palace est un personnage vulnérable dans le doute perpétuel, ce qui le rend très crédible. L'échéance est heureusement repoussée pour le lecteur, des interrogations trouveront leurs réponses dans les deux tomes qui suivront.

    28/02/2015 à 12:10 1