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7/10 Une histoire pleine de tristesse et de violence. Des personnages durs évoluant dans un cadre où le malheur frappe tout le monde sans exception.
09/12/2021 à 18:30 Grolandrouge (1594 votes, 6.6/10 de moyenne) 3
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7/10 Benjamin Whitmer a un style littéraire propre et de qualité, comme il l’a prouvé avec Evasion, créant un rythme soutenu grâce aux chapitres courts, et laissant place au dialogues truculents et directs.
Il sait mettre en scène des personnages qui ne font ni dans la dentelle ni dans la poésie.
Si tous ces éléments peuvent apporter les éléments indispensables à une ambiance noire, il manque à mon goût une intrigue solide et accrocheuse à cette histoire.07/11/2021 à 10:27 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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6/10 Ce roman noir au rythme nerveux, sec, ne m'a pas franchement bouleversé. L'univers dans lequel se déroule l'histoire, est lourd, poisseux, sordide, extrêmement violent, et dépourvu d'humour ou de légèreté. L'écriture est imagée, mais parfois ces images ne sont pas évidentes, j'ai cru un temps que c'était dû à une mauvaise traduction, mais le nom connu du traducteur m'a rassuré, étant donné qu'il traduit aussi James Crumley, qui a également une narration imagée que j'intègre parfaitement. Ici, on aborde les thèmes de la rédemption, de la vengeance, avec des personnages durs, très durs, un peu trop, même.
25/01/2018 à 09:36 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 6
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9/10 Voilà un excellent roman noir, très noir. Le style est percutant. L'intrigue et les personnages sont bien construits. L'ambiance glauque m'a beaucoup plu. Benjamin Whitmer est un auteur à suivre.
20/12/2015 à 08:54 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 4
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9/10 Un excellent roman très très noir qu'il ne faut surtout pas lire en ayant le cafard!!! une atmosphère irrespirable plane du début à la fin de ce livre, ont peu adorer ou ne pas aimer ce livre mais dans tous les cas il ne laisse pas indifférent.
25/06/2015 à 11:37 janjak (466 votes, 7.9/10 de moyenne) 2
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6/10 Une écriture brutale, vive et un peu trop expéditive. Récit très sinistre mais qui fait tout de même quelque fois, place à l'humanité. Des personnages détestables, d'autres malgré la violence environnante très attachants mais dans l'ensemble j'ai trouvé que tous manquaient de profondeur, dommage.
30/04/2015 à 15:32 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 5
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7/10 Du noir c'est noir il n'y a plus d'espoir dans la plus pure tradition américaine, où même l'humour (oui, il y en a... un tout petit peu !) se fait rude et cruel, et où compte surtout de sonder l'âme sombre de héros en quête de rédemptions impossibles.
Oui, c'est du noir à 95%, amer et intense, dégueu et étouffant, qui claque des images durables dans la mémoire, du genre qu'on ne lit pas à tout bout de champ et qui ne laisse pas indemne.20/04/2015 à 20:33 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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8/10 Pike n'est pas à mettre entre toutes les mains, les âmes sensibles y réfléchiront à deux fois. Pike est violent comme la vie des oubliés américains. Un roman qui m'a fait penser à Hivers de Glace de Woodrell, c'est dire s'il est bon !
08/04/2015 à 15:34 Walter (126 votes, 7.4/10 de moyenne)
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9/10 une merveille de roman noir qui vaut beaucoup plus par la qualité de plume de Benjamin Whitmer,ses personnages,son ambiance que pour son intrigue elle-même.
Les protagonistes de l'histoire sont des abîmés de la vie et des écorchés vifs,quasiment au propre comme au figuré.Dans une ambiance crépusculaire à couper au couteau Whitmer dresse dès le début des années 80 le portrait d'une autre Amérique,celle des laissés pour compte,celle qui vit hors et à l'écart des institutions,celle qui ne se reconnait déjà plus dans l’État Fédéral.
Les chapitres sont courts,la narration est rapide et l'écriture est sèche,abrupte et nerveuse.Comme les directs et crochets de Rory elle touche la cible à chaque fois.
j'en sors K-O pour le compte05/04/2015 à 21:44 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 4
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7/10 Rude, cru, brutal. Pike ne manque pas de prétextes aux âmes sensibles d'être remuées. Cependant, au milieu du sordide, en grattant un peu, on trouve un éclat d'humanité, poétique et fascinant, qui suffit à contrebalancer cette violence.
12/03/2015 à 18:22 gilmoutsky (50 votes, 8.1/10 de moyenne) 1
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7/10 Un roman très noir qui casse les stéréotypes où le gentil (le flic Derrick qui ne l'ai pas du tout) et le méchant ( le repenti Pike) oppose leur personnage dans les bas fond de Cincinnati où tout est noir aussi.
15/12/2013 à 10:17 MMarquet (12 votes, 8/10 de moyenne) 1
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7/10 Écriture efficace, personnages intéressants, ambiance glauque des bas-fonds de Cincinnati bien rendue. Un roman noir, très noir, auquel il manque cependant un petit quelque chose pour en faire un grand roman. Une plume à suivre.
10/12/2013 à 13:46 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 2
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2/10 Je le mets complet.
J’ai pris le temps de rencontrer deux personnages principaux. Et pas des moindres. Prometteurs pour renforcer une histoire dure, assassine et froide.
Derrick, un flic qui ne fait plus de concessions, aux méthodes musclées, sans tergiversation, descend un gosse du ghetto. Nous sommes à Cincinnati. Derrick, connaît le flux qui habite ces quartiers. Des zones de quasi-non-droit. Ses actes font de lui le Lucky Luke au colt 911 qui presse la détente aux moindres souffles à l’odeur de résidu de racailles et malfaiteurs en tout genre.
Et Pike, le truand presque repenti. Son expérience infecte lui laisse le gout de sang dans la bouche. La lassitude, le charisme d’un parrain qui n’a plus rien à prouver. Aussi blindé d’expérience de la rue que Derrick. Suite à une overdose, sa fille Sarah décède. Il ne l’avait pas vu depuis 12 ans, Pike prend sous sa garde, sa petite fille Wendy.
Je n’ai pas été plus loin. Dommage.
Alors que ça démarre sans rire, Blam ! Blam ! Direct, sans retour au pays des rêves devenus mirages dans ces pages froides, sombres, teintés de fatalisme imposé, sans lumière dans la blancheur de la neige. Je vois d’ailleurs en cette neige, un double ou plusieurs sens. Le symbole, l’image de l’histoire. Immaculée à distance, souillée au touché. Aux conséquences graves si elle est snifée ou si le quidam glisse… Une matière qui devient brunâtre, noir à l’usure avant d’être bouse, flotte, puis condensation. Consommée cette neige tue indéniablement. Le décor est identique à cette poudreuse qui tombe innocente, aux apparences magiques de cartes postales, et dont l’éclat s’éteint petit à petit pour se transformer en misère où domine la débrouille, le gris, le sang, la drogue, les gangs, le néant…
Des chapitres brefs de 2 à 4 pages.
Une lourdeur principale, l’usage abusif de la conjonction de subordination « comme » (plusieurs fois par page) qui entraîne des phrases longues bardées d’images pour presque tout. Ce qui provoque un style d’écriture mélangé de cash attirant et de précision ennuyeuse. Un texte qui perd de son intérêt à cause d’une sensation d’expéditif. De cassure de rythme dans le dialogue et qui par conséquent manque de fluidité.
Pour finir, en ce qui concerne les phrases en début de chapitre. Je m’attendais à ce qu’elle donne un sens à la sphère, le thème du texte qui enrobe le passage concerné. Par exemple, tout vient à point à qui sait attendre : je m’attends à une longue attente avant qu’un personnage n’en décapite un autre. Ici, ça ressemble à un couper-coller qui doit faire office d’accroche pour forcer le lecteur à continuer l'aventure.
Donc, je n’ai pas aimé. L’ensemble m’a paru très précipité.19/11/2012 à 11:55 ChrisMo (8 votes, 7.1/10 de moyenne)