Le Requiem des abysses

  1. Une suite supérieure au Léviatemps

    Quelques mois après l'affaire du Léviatemps, Guy de Timée et Faustine ont fui Paris et ses crimes pour s'installer dans le Vexin français. Pourtant, très vite, le Mal les rattrape, et Guy ne résiste pas à l'envie de se lancer sur la piste d'un tueur qui torture et assassine, avec une cruauté inconcevable, des familles entières...

    Voici donc la seconde partie du diptyque consacré au Paris de 1900, commencé il y a six mois avec Léviatemps. Si le premier volet était loin d'avoir fait l'unanimité, une constatation s'impose dès les premières pages de ce Requiem des abysses : cette nouvelle intrigue s'avère plus dense, plus rythmée et plus riche que la précédente. Maxime Chattam retrouve ici certains des ingrédients qui ont fait son succès : enquête sur des crimes d'une barbarie sans nom, suspense, rebondissements, atmosphère mystérieuse et pesante. Par ailleurs, le personnage de Guy de Timée, souvent agaçant dans Léviatemps, est bien mieux employé dans cette nouvelle aventure.
    Si Le Requiem des abysses est donc supérieur à son prédécesseur, il ne parvient pas non plus à s'imposer comme une réussite totale. La faute peut-être à cette conclusion un peu facile et à cette volonté de remettre en question, d'une manière maladroite, certaines des choses qu'on croyait acquises dans Léviatemps.
    Au final, le cadre des intrigues restera sans doute l'élément le plus marquant de ce dyptique : le Paris de l'exposition universelle de 1900, et la campagne française, ses légendes et ses folles croyances, constituent de formidables décors pour ces thrillers.

    /5