Les Visages écrasés

Carole Matthieu

29 votes

  • 6/10 La souffrance au travail voilà un sujet original pour un polar. L'auteur dénonce le style de management inhumain et les conditions de travail dans les centres d'appels. Nous assistons à la descente aux enfers d'un médecin du travail, c'est noir et désespéré. Un roman noir, sans concession.

    26/06/2012 à 11:55 ELOJ (172 votes, 7.8/10 de moyenne) 1

  • 6/10 roman très noir, assez peu de suspens, sans humour, assez stressant à lire : l'idée d'écrire sur le sujet des suicides sur les lieux du travail est intéressante, je ne suis pas convaincu par l'histoire cependant, sans pouvoir clairement dire pourquoi.

    25/05/2012 à 11:12 gamille67 (2313 votes, 7.3/10 de moyenne) 2

  • 6/10 L'écriture est superbe et la torture intérieure déchirant l'héroine est parfaitement bien retranscrite. Sur un sujet trop peu traité, Marin Ledun nous offre un roman puissant qui s'apparente parfois à un documentaire mais au final, on a dû mal à y croire, on a dû mal à rentrer dans cette histoire portée par un médecin dont le comportement hystérique et jusqu'au-boutiste finit par énerver.

    07/03/2012 à 20:03 Ironheart (828 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Roman très noir, plein d'intensité, de violence physique et psychologique. Le problème, c'est que l'histoire est trop extrême alors qu'elle se veut réaliste. Les faits et les réactions des protagonistes me semblent exagérés, de même que la probabilité de trouver dans une même entité autant de personnes qui n'ont plus envie de vivre. J'ai ressenti un profond malaise envers les situations et la détresse des employés, pourtant je reste partagé sur le comportement et les motifs de ce médecin du travail, qui agit tantôt avec empathie, tantôt avec dureté. L'écriture est également dure, hachée, les descriptions sans concessions, car exprimées par le médecin elle-même atteinte psychologiquement. D'ailleurs ses énumérations récurrentes de symptômes, noms de maladies, de médicaments m'ont vraiment fatigué, à la longue. Au final, j'ai un sentiment mitigé, car ce roman ne ressemble à rien de ce que j'ai lu, le contexte social est fort et oppressant, mais je n'ai pas été réceptif à la cause de Carole Mathieu, et à la surenchère.

    24/01/2012 à 10:09 LedSep (196 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 5/10 Je suis assez partagée, un sujet bouleversant, des personnages touchants ... mais j'ai eu beaucoup de mal à le lire, le style d'écriture ne me conviens pas.

    19/12/2011 à 18:07 Emil (458 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 5/10 malheureusement je n'ai pas été aussi emballée que certains ! je ferai le même reproche que pour "Modus operandi", c'est trop dans la démesure (je me demande comment les deux héros de ces deux romans font pour tenir encore debout avec tout ce qu'ils avalent entre l'alcool et les médicaments !)et puis j'imagine le plateau sur lequel je travaille avec 95% de dépressifs au bord du suicide c'est carrément délirant. Oui c'est un sujet d'actualité mais quand on lit Marin on a l'impression de n'être entouré que de gens "malades".

    16/12/2011 à 08:21 sylio (186 votes, 7.6/10 de moyenne) 1

  • 5/10 Le choix du sujet est d'une grande actualité. L'auteur dénonce des pratiques entrepreunariales et managériales qui poussent les salariés vers le stress et la dépression. Voire pire. Mais le style presque télégraphique est dur à suivre. Le personnage principal n'est pas sympathique et ne provoque aucune accroche. L'histoire est un peu excessive ce qui nuit à la crédibilité. Dommage.

    04/11/2011 à 14:01 Surcouf (367 votes, 7.2/10 de moyenne) 1

  • 3/10 Histoire improbable, alors que ce genre de récit doit être un minima crédible (à mes yeux du moins).
    Style narratif pesant à fatigant.
    J'ai lu les 50 dernières pages en diagonale pour le finir au plus vite (car j'ai encore un peu de mal à ne pas finir un livre même si je le trouve médiocre)

    01/07/2011 à 21:55 erta (99 votes, 7.5/10 de moyenne) 1

  • 2/10 Encore une fois (déjà lu marketing viral et modus operandi) je trouve l'auteur excessif, et manquant de nuance. La réalité de la souffrance au travail mérite d'être dénoncée, mais ce type de propos dessert la dénonciation par trop de surenchère dans l'horreur. J'en viens à me demander si cet auteur sait vraiment de quoi il parle (paraît qu'il a bossé à France Télécom, mais pas dans le genre de service dont il parle où je suis salariée, et l'oppression quotidienne est bien plus fine que cela, la souffrance plus larvée et autant de suicides sur le même plateau, c'est délirant!...). Il brosse des tableaux d'une noirceur complaisante dont je me demande quel est l'intérêt... Et il se vautre un peu trop dans le sordide à mon goût.

    14/06/2012 à 01:33 delia (1 vote, 2/10 de moyenne) 1