24/08/1961
Sophie Audouin-Mamikonian est née le 24 août 1961 à Saint-Jean-de-Luz.
Après la séparation de ses parents, elle est essentiellement élevée par sa grand-mère Catherine, tandis que son grand-père, Pierre Veber, ex-directeur du Matin de Paris et grand littéraire, lui lisait, dès ses six mois, Dumas et Hugo, Corneille et Molière en la gavant de sucreries. Lors des dîners, où elle n'avait pas le droit de parler, seulement celui d'écouter, il puisait dans sa prodigieuse mémoire pour déclamer alexandrins et quatrains sans jamais se tromper. Elle en a gardé une soif absolue de lecture et des pièces en vers (raison cachée pour laquelle ses livres comportent souvent poèmes et rimes) et un sérieux faible pour tout ce qui est sucré.
Sa grand-mère écrivait en douce, sous le pseudo de Georgette Paul, car, à l'époque, être une femme écrivain n'était pas si bien vu dans sa famille. Éditée chez Flammarion (Neige, Mademoiselle Fanny), ses œuvres étaient de palpitantes et tumultueuses histoires d'amour qui ont quelque peu gâché les efforts de son grand-père à ouvrir Sophie aux belles-lettres. Mais le pervertissement le plus absolu vient de son beau-père : il lui fait découvrir la science-fiction... Très vite, robots et X-men prennent la place des mousquetaires et le Cid et sa Chimène sont relégués aux oubliettes.
Puis Sophie Audouin-Mamikonian découvre l’univers des thrillers et des polars et éprouve son premier choc avec un film, Le Silence des Agneaux. C’est décidé, elle veut écrire quelque chose qui prendra les gens aux tripes comme ce film qu’elle a vu une bonne vingtaine de fois.
Ce n’est qu’en 1997 qu’elle trouvera son idée. En regardant une émission où un homme de 450 kilos, amalgamé à son canapé qu’il n’a pas quitté depuis des années, est tracté en dehors de chez lui par une…grue ! Choquée par l’image, elle se précipite sur son ordinateur. La Danse des Obèses est née.
Sophie Audouin-Mamikonian a aussi passé un DESS de diplomatie et stratégie. Ceci après avoir baguenaudé pendant dix ans entre agences de pub (Séguéla) et autres travaux d'écriture, encourageant son brillant mari – ils sont mariés depuis vingt et un ans – à devenir milliardaire afin de lui permettre d'écrire (et de rire).
Car le maître mot de sa famille est bien celui-là. De Tristan Bernard, son arrière-grand-oncle, à Francis Veber, le frère de sa mère, en passant par son arrière-grand-père Pierre-Gilles Veber (Fanfan la tulipe, Macao l'enfer du Jeu), ils ont tous dans le sang le goût du rire et de l'écriture.
Après avoir « envoûté » des centaines de milliers de fans dans le monde entier, l’auteur de Tara Duncan accepte, sur les conseils de Laurent Bonelli, libraire du Virgin des Champs-Élysées et directeur de collection chez Robert Laffont, de faire publier son premier thriller.
Quand elle n’écrit pas, Sophie Audouin-Mamikonian s’occupe de son mari, de ses deux filles, qui sont ses premières lectrices, et de l’ONG Douleurs sans frontières.