De soleil et de sang

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  • 7/10 Je reviens vers l’auteur natif du Berry après avoir aimé Le douzième chapitre, et adoré Les refuges. De soleil et de sang transporte le lecteur à Haïti, et nous fait côtoyer la misère des habitants, les trafics d’enfants et la corruption des hommes politiques. Et en toile de fond, Jérôme Loubry tisse une enquête policière sur des meurtres inspirés de rites vaudous. Car dans ce pays des plus pauvres, le vaudou est plus qu’une religion, c’est l’explication ou la solution des problèmes des Haïtiens. Paradoxalement, ce pays de soleil et de sang fait froid dans le dos.

    Jérôme Loubry a su me captiver en expliquant, juste ce qu’il fallait, la culture locale et l’histoire politique de ce pays sans en faire un documentaire et me noyer. Cette affaire est bien construite, l’intrigue subtilement menée tout au long des 400 pages, et les personnages attachants. Il m’a toutefois manqué un je ne sais quoi pour en faire un roman à part.

    15/11/2022 à 10:34 JohnSteed (544 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Ce que j'aime avec Loubry c'est qu'il se renouvelle à chaque roman.
    Cette fois, nous plongeons en Haïti, un pays ravagé par la misère, le trafic d'enfants, la corruption et dans lequel le vaudou est très présent.
    Les aller retour entre passé et présent rendent le récit vivant.
    Seule la fin est un peu tirée par les cheveux....

    07/11/2020 à 10:27 calimero13 (1012 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Une réussite de plus à mettre au crédit du caméléon Loubry...
    Pourtant, on ne peut pas dire que son dernier ouvrage soit né sous les meilleurs auspices...
    Un style un peu trop naïf à mon goût, un suspense qui s'étiole assez rapidement, et un final plutôt rocambolesque...
    Oui mais voilà, en parcourant ces pages, vous pénétrez en territoire vaudou, et peut-être que le fait de parvenir à croire aussi fort, finalement, à son histoire, n'est que le résultat d'un ensorcellement mis en œuvre par l'auteur lui-même...
    L'apparente simplicité qui caractérise le roman n'a pour fonction que de souligner le caractère assez trivial et dramatiquement banal de ce qui s'est tramé sur l'île, durant les années Baby Doc...
    Les personnages de la bande des six,qui convoquent l'esprit de celle du club des Ratés de King, se font quasiment volés la vedette par un personnage qui habite presque chacune des pages du livre, Haïti...
    Un ogre sans pitié, qui se repaît de la misère de ses habitants,et phagocyte leurs esprits et leurs espoirs...

    20/09/2020 à 10:36 jackbauer (694 votes, 7.2/10 de moyenne) 6