Le personnage principal de ce roman, dont on ne connaît jamais l’identité, décide un jour de tuer son père « comme on respire ». Ceci fait, il appelle la police et attend calmement qu’on vienne l’arrêter.
Il entreprend alors de raconter son histoire à sa psychiatre. Comme elle, le lecteur essaie alors de comprendre ce qui a pu pousser cet homme au parricide.
Il faut sans doute d’abord insister sur la forme vraiment particulière de ce roman. Il s’agit pour ainsi dire d’un monologue, puisque le lecteur ne connaît du meurtrier que ce qu’il veut bien confier à sa psychiatre. Les quelques autres personnages évoqués le sont uniquement par le narrateur et non identifiés autrement que par rapport à lui : sa femme, son père, sa mère. Seule exception à ce cadre : le roman qu’il a écrit avant de passer à l’acte et qu’il fait lire à sa thérapeute – et donc à nous.
Le jour où j’ai tué mon père se résume à une introspection de ce parricide qui aborde religion, psychologie ou encore philosophie. Le tout est cependant extrêmement bien vu de la part de l’auteur. En effet le narrateur se joue du lecteur, tantôt dit la vérité, tantôt ment. Et bien qu’on soit loin du thriller, un certain suspense est présent puisque les rebondissements existent et que petit à petit le mobile de ce crime se fait et se défait jusqu’à la révélation finale.
Le Brésilien Mario Sabino signe avec Le jour où j’ai tué mon père un premier roman extrêmement original et abouti.
Le personnage principal de ce roman, dont on ne connaît jamais l’identité, décide un jour de tuer son père « comme on respire ». Ceci fait, il appelle la police et attend calmement qu’on vienne l’arrêter.
Il entreprend alors de raconter son histoire à sa psychiatre. Comme elle, le lecteur essaie alors de comprendre ce qui a pu pousser cet homme au parricide.
Il faut sans doute d’abord insister sur la forme vraiment particulière de ce roman. Il s’agit pour ainsi dire d’un monologue, puisque le lecteur ne connaît du meurtrier que ce qu’il veut bien confier à sa psychiatre. Les quelques autres personnages évoqués le sont uniquement par le narrateur et non identifiés autrement que par rapport à lui : sa femme, son père, sa mère. Seule exception à ce cadre : le roman qu’il a écrit avant de passer à l’acte et qu’il fait lire à sa thérapeute – et donc à nous.
Le jour où j’ai tué mon père se résume à une introspection de ce parricide qui aborde religion, psychologie ou encore philosophie. Le tout est cependant extrêmement bien vu de la part de l’auteur. En effet le narrateur se joue du lecteur, tantôt dit la vérité, tantôt ment. Et bien qu’on soit loin du thriller, un certain suspense est présent puisque les rebondissements existent et que petit à petit le mobile de ce crime se fait et se défait jusqu’à la révélation finale.
Le Brésilien Mario Sabino signe avec Le jour où j’ai tué mon père un premier roman extrêmement original et abouti.