Surface

35 votes

  • 8/10 Découverte de cet auteur, je suis agréablement séduite !

    J'ai beaucoup aimé l'histoire de la Capitaine Chastain car l'enquête dont elle s'occupe est avant tout celle de sa reconstruction, et la présentation des 2 Avalone, l'ancienne et la nouvelle, font véritablement office de cure psy pour cette femme défigurée, aux deux profils, ayant à gérer un avant et un après.
    L'analogie avec Adamsberg de Vargas, ses fêlures, ses Pyrénées, ses accointances avec l'intuition, ses sorties si cyniques qu'elles en sont jubilatoires, n'a cessé de me traverser l'esprit. On trouve de l'Homme a l'Envers et de la Recluse sous la Surface ...
    Et bien sûr de l'amour. Ah que c'est bon de savoir que ces brutes de flics sont aussi sous le coup de sentiments. Je trouve que Norek évite par ailleurs le style parodique pathos de la femme flic. Brillante No qui se bat avec plus que contre ses démons.

    Surface est une excellente découverte et je quitte à regret ses protagonistes.

    12/08/2019 à 15:08 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Abîmée dans sa chair lors d'une interpellation , cabossée dans sa tête ensuite la capitaine Chastain est mis au placard dans l'Aveyron.
    Entre vie à la campagne,nouveaux collègues et ennui elle entame sa reconstruction jusqu'à de douloureux souvenirs remontent à la surface.
    Prenant,rythmé,percutant Olivier Norek enchaine parfaitement après Entre deux mondes. Ses personnages sont biens campés, fonctionnent parfaitement.
    La palme revenant revenant à Chastain.
    Très bon

    14/07/2019 à 22:39 Fab (804 votes, 8/10 de moyenne) 9

  • 8/10 Avec son prologue particulièrement percutant, Surface d'Olivier Norek donne naissance à une héroïne à la fois touchante et détonante.

    Mais en la sortant du contexte urbain habituel, Olivier Norek propose à son lectorat un décor rural qui devient l'un des éléments majeur de son roman.

    Le lecteur se retrouve à accompagner la convalescence de Noémie, à découvrir en même temps qu'elle son cadre de travail inédit et arpenter cet autre quotidien.

    On tombe très rapidement sous le charme de cette No 2.0 ainsi que de son équipe de travail.

    Les différents rebondissements nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page. Impossible d'échapper au petit pincement au cœur de la dernière révélation.

    Une belle prise de risque maitrisée par Olivier Norek pour ce roman rural noir. Il démontre à nouveau la volonté de son auteur de sortir des sentiers battus et de plonger à cœur perdu dans ce nouvel environnement.

    26/06/2019 à 22:01 Fredo (1158 votes, 7.9/10 de moyenne) 5

  • 8/10 « Surface » pourrait presque sembler être l’œuvre d’un autre auteur tant l’univers est dissemblable de ses précédents romans et pourtant on y retrouve le style « Norek » auquel on s’est habitué. C’est vif et percutant. C’est parfois caustique et émouvant. C’est vivant.

    18/05/2019 à 11:42 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Du très bon Norek.
    Une héroïne forte et attachante, une intrigue très bien menée, un contexte original avec ce village sous les eaux, des personnages secondaires intéressants, une écriture fluide et un twist final que je n'avais pas vu venir !
    bref, un roman que j'ai dévoré ! j'espère retrouver bientôt Noémie dans de nouvelles aventures !

    04/05/2019 à 07:12 calimero13 (1020 votes, 7.4/10 de moyenne) 11

  • 8/10 Ce nouveau livre vaut par la qualité et l’épaisseur de tous les personnages qui composent cette histoire, même si le récit m’a moins remué qu’entre deux mondes ce fut néanmoins un très bon moment de lecture.
    Pourvu que None soit pas le personnage d’un seul livre

    16/04/2019 à 22:22 tduvi (405 votes, 7.5/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Après son Entre deux mondes, Olivier Norek nous immerge entre deux eaux, sans crainte de décompression...
    Au détour d'une phrase, comme une épithète, qui traverse son nouveau roman, remonte à la Surface ce qui distingue le réussi du mémorable : " Ici, nous commençons toujours par l'humain, parce que nous le connaissons."
    Là encore, comme dans la majorité de ses histoires, Norek s'attache à l'humain, et nous avec...
    Il est comme son protagoniste de la Fluviale, celui qui, de par son métier de flic, a certainement dû plonger au plus profond de l'âme humaine, pour savoir que les faiblesses et les failles de nos contemporains racontent bien plus, et bien mieux, que toutes les péripéties romanesques que l'on pourrait imaginer...
    Pas besoin d'artifices, ou de rocambolesque, pour attiser la passion...
    Plutôt que de capitaliser sur ses derniers succès, Norek " s'enterre" en Aveyron pour cette affaire de résurrection, à la fois individuelle et collective, ce cold case, que viennent réchauffer une affection, pour ses personnages, et une maîtrise du sujet, qui, de livre en livre, ne se démentent pas...
    Au final, un grand Yes pour mademoiselle No...

    08/04/2019 à 15:04 jackbauer (701 votes, 7.2/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Avec une nouvelle héroïne terriblement attachante, Olivier Norek s'invente un personnage complexe, ambigu, traversé par des conflits affectant jusqu'à sa personnalité, son identité profonde. Qui est-elle ? Est-ce que l'ancienne Noémie a survécu l'opération ? Mais l'auteur évite soigneusement d'en faire des tonnes sur le sujet, et se lance dans une intrigue assez inattendue où tout se retrouve marqué par la dualité : ville contre campagne, présent contre passé, etc. Une histoire qui prend son temps pour se déployer après une longue introduction autour du personnage principal, avant de prendre de la vitesse en mode thriller. Un polar fluide, dense, et surtout profondément humain. Une vraie réussite.

    26/03/2019 à 17:27 Mephisto (193 votes, 7.2/10 de moyenne) 13

  • 7/10 Un polar agréable mais qui ne sort pas des sentiers battus. J'ai l'impression d'avoir déjà lu ce genre de roman à maintes reprises et, même s'il respecte tous les codes du genre, il reste très classique et ne contient pas de réelles surprises. Reste un personnage principal arttachant et plutôt atypique. En bref, un polar qui fait le job mais qui ne m'a pas plus enthousiasmé que cela.

    05/11/2020 à 23:24 ericdesh (935 votes, 7.4/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Noémie Chastain, capitaine à la brigade des stups au 36, est renommée et appréciée. Lors d’une intervention, elle reçoit une décharge de plombs au visage. Verdict sans appel : défigurée. Après quelques semaines d’hospitalisation, elle reprend du service. Mais personne n’ose la regarder en face. Y compris son fiancé. Ses supérieurs choisissent de l’écarter en l’envoyant dans un commissariat de l’Aveyron, à Decazeville. Elle a pour mission officielle de faire un rapport en faveur de la fermeture du poste de police locale.

    Si son arrivée est difficile pour elle, No (comme elle aime désormais s’appeler, laissant pour morte son autre Noémie) est assez bien accueillie, même si ses méthodes parisiennes font sourire ses collègues. Lors d’une partie de pêche, un habitant découvre un fût. Il provient de l’ancien village d’Avalone qui a été submergé avec la création du barrage. A l’intérieur, se trouve les restes du corps d’un des trois enfants du village disparus en 1994. Mais où sont les deux autres ? Il ne reste qu’à vider le lac. Et c’est toute la vérité, ensevelie avec l’ancien village, qui fera surface.

    Polar lu en moins de 24h. Tous les éléments d’un page-turner sont présents : chapitres courts et rythmés, empathie pour le personnage principal, cold case avec des enfants, sans oublier la rubrique « fleur bleue »,… J’ai eu plaisir à enchaîner les pages, à découvrir l’intrigue, et les personnages même si j’avais un sentiment de déjà lu. Pas de surprise, sauf celle de voir Olivier Norek faire un clin d’œil à ses collègues Claire Favan et Jacques Saussey enterrés dans le cimetière d’Avalone.

    25/10/2020 à 19:06 JohnSteed (556 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Encore un très bon roman que nous offre ici Olivier Norek, auteur devenu une valeur sûr dans le monde du polar. Un "cold case" palpitant avec une héroïne attachante (je préfère tout de même Victor Coste) qui je pense reviendra dans une prochaine enquête. En tous cas je l’espère. Longue vie à Noémie!

    21/10/2019 à 08:39 LeoLabs (337 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 7/10 C'est le second roman d'Olivier Norek qui s'éloigne de sa zone de confort des enquêtes dans le 9 3. Après Entre deux mondes et sa jungle calaisienne, cette fois-ci ils nous convient à suivre une enquête en pleine campagne aveyronnaise. "Ah ouiah quand même", comme dirait un personnage du roman.

    En fait ce n'est pas vraiment une enquête que l'on suit, mais l'histoire d'une policière défigurée au cours d'une intervention, et qui, pour ne pas démoraliser ses équipes avec son handicap, est envoyée dans la zone la plus tranquille de France. Si on se doute bien que la zone ne sera plus aussi tranquille qu'elle le fût, c'est avant tout une remise en question du personnage principal. Il est question de trouver de nouveaux point s de repère tant dans l'acceptation de soi, de sa séduction, de sa relation aux autres; mais également au niveau professionnel au recours à des techniques plus "classiques", plus humaines, loin des services ultra-technologique des grandes villes.

    Ne vous fiez pas aux apparences, si ce roman n'est pas aussi incisif et survolté que les précédents, il sert comme à chaque fois à l'auteur à dénoncer des injustices, des dysfonctionnements dans l'administration policière. Il donne bien sûr de plus en plus d'amplitude à ses personnages, les rendant donc de plus en plus complexes, difficiles à saisir, et donc de plus en plus de possibilités quand à leur avenir dans l'histoire.

    Si vous avez une envie de vous mettre au vert, mais avec un peu de noir, laissez-vous tenter par ce whodunnit.

    26/05/2019 à 21:05 QuoiLire (342 votes, 6.6/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Pendant 200 pages, SURFACE répond aux attentes, ou plutôt aux miennes qui, à l’instar de ses précédents opus, n’ont jamais été immenses sans être pour autant petites. Le gars est un bon faiseur, et mine de rien, chez les Frenchies, ils ne sont pas légions.
    Bref, je lisais, peinard, en me disant : « OK, ça roule tout seul, efficace, descriptif mais pas trop, nerveux, rythmée. Bref du Norek dans le texte ». C’est ce que je cherchais. All good.
    Ensuite, c’est pas que ça se gâte, c’est que ça ronronne, et sans trop savoir pourquoi, j’ai commencé à m’ennuyer (juste un peu) sans vraiment m’emmerder (vous saisissez la différence ?).
    Je ne peux pas dire que l’intrigue soit mauvaise, non, mais ça ne m’a pas non plus captivé.
    Le final avec ses longues et pompeuses révélations grossièrement soulignées au marqueur (règle d’or : pas oublier d’assister le lecteur paresseux ou inattentif) ? Bof. Le dernier twist ? OK, ça passe crème.
    Je ne peux pas dire non plus que le personnage principal (une femme) soit lisse et sans aspérités, l’auteur parvient malgré tout à lui donner une certaine densité même si le côté badass-au-coeur-grenadine, c’est du recuit.
    Pas de scène marquante à se mettre sous la rétine (la seule qui me soit restée - No en califourchon sur son ex - est, malheureusement, aussi inutile qu’involontairement comique et ridicule).
    Malgré ça, j’ai avalé ce livre sans rechigner, mais sans passion.
    Au milieu du récit, Zorro (enfin Hugo) est arrivé. Sans se presser. Perso, je m’en serais allègrement passé.
    Mais voilà, Norek est un indécrottable sentimental.
    On peut être policier et être une midinette. Si un flingue est accrochée dans la main gauche du flic-auteur, dans l’autre cogne, il y a un bouquet de fleurs.
    Est-ce pour satisfaire ses lectrices (75% de son lectorat si j’en crois la file d’attente dans les salons genre celui de Saint Maur par exemple), il n’a pas pu s’empêcher de coller à son enquête une love-story un poil guimauve et franchement dispensable.
    Après, qu’on se le dise, chez Norek, ses héros masculins sont toujours des gars virils, ténébreux, courageux, avec un job risqué (le flic Coste dans la trilogie du 93, ici Hugo un plongeur) forcément irrésistible même pour les héroïnes féministes et fortiches comme Noémie qui derrière ses jurons de mec va fondre (très vite d’ailleurs) - cambrure de reins, et tout le barda de la gamine émoustillée - devant le beau mâle.
    L’autre souci chez l’auteur, c’est qu’il se fait un peu trop plaisir avec les dialogues. Faut reconnaitre qu’il est doué dans ce registre (je précise : surtout dans le dialogue court, dans les grandes tirades, c’est plus poussif et même assez boursouflé), ça claque, mais voilà TOUS les personnages (les collègues, le psy, le boyfriend, certains villageois, ….) ont le goût de la punchline, de la bonne répartie et donc on a le sentiment qu’ils jactent tous pareil. Pêché de gourmandise, sans doute, pour lequel j’ai plutôt de l’indulgence.
    Au final, SURFACE se lit vite, et globalement bien (j’ai même parcouru tous les remerciements qui confirment le fait que Norek, l’homme, m’a sincèrement l’air d’un chouette gars).
    Pas un grand roman, pas naze non plus. Norek a d’évidentes facilités, et une vraie sensibilité, mais ne s’est pas trop cassé la plume sur celui-là. « IMPACT », son dernier roman, vient de sortir. Comme tous les autres, je le prendrais et le lirais. Mais en poche.
    Voilà. Si je me précipite autant pour écrire sur le feu cette chronique (un poil bâclée, j’en conviens), c’est que demain, de ce livre, il ne m’en restera pas grand chose.

    31/10/2020 à 16:22 schamak (104 votes, 6.1/10 de moyenne) 4

  • 6/10 Une lecture facile et agréable avec des personnages sympathiques. Une bonne intrigue mais pas très originale.

    24/09/2020 à 07:31 Grolandrouge (1490 votes, 6.6/10 de moyenne) 3

  • 4/10 Bof. J’ai pas adhéré à l’histoire, à la flic défigurée et surtout je ne me suis attaché à aucun personnage. Je me suis perdu cette histoire complexe. Bref pas top

    04/06/2022 à 21:02 jasonkite (249 votes, 6.9/10 de moyenne) 2