La Veille de presque tout

(La víspera de casi todo)

L’inspecteur Ibarra a été transféré depuis trois ans dans un commissariat de sa Galice natale après avoir brillamment résolu l’affaire de la petite disparue de Málaga.
Le 20 août 2010, 0 h 15, il est appelé par l’hôpital de La Corogne au chevet d’une femme grièvement blessée.
Elle ne veut parler qu’à lui.
Dans un sombre compte à rebours, le récit des événements qui l’ont conduite à ce triste état fait écho à l’urgence, au pressentiment qu’il pourrait être encore temps d’éviter un autre drame.

À mesure que l’auteur tire l’écheveau emmêlé de ces deux vies, leurs histoires – tragiques et sublimes – se percutent de plein fouet sur une côte galicienne âpre et sauvage.
Une fillette fantasque qui se rêvait oiseau marin survolant les récifs, un garçon craintif qui, pour n’avoir su la suivre, vit au rythme de sa voix, un vieux chapelier argentin qui attend patiemment l’heure du châtiment, un vétéran des Malouines amateur de narcisses blancs…
Aucun personnage n’est ici secondaire et l’affliction du passé ne saurait réduire quiconque au désespoir.
Chacun est convaincu que le bonheur reste à venir, ou tente pour le moins de s’inventer des raisons de vivre.
C’est ainsi que, dans ce saisissant roman choral, l’auteur parvient à nimber de beauté l’abjection des actes, et de poésie la noirceur des âmes.

Roman noir

Prix Nadal du Meilleur Roman de l'année (2016), Prix Transfuge de la rentrée littéraire d'hiver - Polar étranger (2017)

On en parle sur le forum : La Veille de presque tout - Víctor Del Árbol (Actes Sud)

Soumis le 12/10/2016 par El Marco

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