Rouge armé

3 votes

  • 9/10 Travail documentaire de fou pour nourrir un roman intriguant et diablement bien écrit.
    Inge et Patricia, les deux principales protagonistes de cette histoire, forment un duo de juments terribles pour un rodéo enlevé qui surfe sur l'Histoire allemande des années 70-80.
    Je précise que je ne suis habituellement pas fan des romans historiques et que Rouge Armé mérite amplement son terme de roman noir.
    Une belle prouesse pour un brillant Maxime Gillio qu'on découvre dans un nouveau style.

    06/11/2016 à 20:03 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Rouge armé, de par les sujets évoqués, laissera sans doute certains lecteurs sur le bord du chemin. Les amateurs de polars historiques, en revanche, y trouveront sans doute leur bonheur tant le roman est riche à ce niveau-là, lui qui, des exactions des Einsatzgruppen au terrorisme d'extrême gauche de la Fraction armée rouge, embrasse un demi-siècle d'histoire allemande avec une certaine maestria.

    10/12/2017 à 23:26 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 5/10 En fait je ne sais pas comment noter ce roman, car à mon avis il s'agit plus d'un roman que d'un roman policier.

    Si Maxime Gillio adopte pour son roman un schéma classique de l'enquête, ici journalistique, dans le temps présent, et une narration du temps passé, un peu comme dans les romans de Camilla Lackberg, on s'attend à ce que les deux récits se rejoignent dans le dénouement final. Mais ici, rien, les deux narrations se font mais n'apportent aucune explication, aucun rebondissement au récit.

    Nous sommes donc en présence d'un très bon roman historiques présentant les représailles et les mouvements ethniques au lendemain de la seconde guerre mondiale, ainsi que l'histoire de la Rote Armee Fraktion et de ses actions terroristes dans les années 70.

    Et donc on se demande ce qui peut lier la journaliste, la femme qu'elle interviewe et ces deux périodes historiques. Je prends le risque de divulguer la fin du roman, mais il n'y a rien.

    Si les personnages sont forts et imposent leur caractère, ils sont un peu caricaturaux et entraînent le lecteur dans des histoires périphériques qui ne sont que de pure perte de temps (e.g. la période de sevrage de la journaliste).

    Bref, je suis très mitigé sur le caractère policier du roman, de la mise en forme; mais reste convaincu que c'est un très bon roman historique.

    10/02/2019 à 20:37 QuoiLire (340 votes, 6.6/10 de moyenne) 2