821 votes
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Heresix
8/10 Très bon thriller, y'a pas à dire. De quoi ravir tous les amateurs de ce genre parce qu'on y saute dedans à pieds joints. Et forcément, ça éclabousse et pas qu'avec de l'eau, y'a aussi des bouts de sang et de cervelle, vous voilà prévenus.
Et comme dans tout bon thriller qui se respecte, on frôle les limites de la crédibilité mais c'est bien fait et en plus, le mélange avec l'histoire des cathares est judicieux. Donc si les éclaboussures ne vous gênent pas (ainsi que d'autres choses abominables que je passerai sous silence), vous pouvez y aller sans réserve !02/03/2023 à 14:34 6
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Rentre avant la nuit
7/10 Après trois romans assez moyens, Lisa Jewell renoue avec le succès et l'efficacité. Reprenant le thème de la disparition d'une adolescente, qui lui avait réussi à merveille dans "On se reverra", elle signe un page turner addictif avec des sentiments et de l'émotion, ce qui nous avait bien manqué dans ses précédents ouvrages.
Bon, le titre français est toujours aussi mauvais par contre mais le contenu fonctionne vraiment bien et pendant presque 400 pages, vous n'aurez de cesse de vous demander ce qui est arrivé à la pauvre Tallulah.02/03/2023 à 14:22 4
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Dix âmes, pas plus
6/10 Déçue par cette lecture dont j'attendais beaucoup. Elle vaut essentiellement par le dépaysement et l'atmosphère angoissante de ce village de pêcheurs, parfaitement bien rendue par Ragnar Jonasson.
Mais les personnages sont bien froids, à l'image de leur contrée perdue, pas forcément très sympathiques, et ne génèrent aucune empathie. J'ai trouvé leur comportement au moment du "drame", assez curieux, limite choquant.
Les chapitres en italique n'apportent rien à une histoire qui ne fait pas vraiment frissonner et la fin est un peu vite expédiée à mon goût.
Agréable mais avec un style et une intrigue relativement quelconques. 6,5.02/03/2023 à 14:10 7
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Ce qui est enfoui
8/10 Curieusement, et c'est assez rare chez moi pour être souligné, ce n'est pas l'intrigue qui m'a tenue en haleine ou qui a fait que j'ai énormément aimé cette lecture.
C'est le charme dégagé par ce roman, la plume personnelle et agréable de l'auteur, ses personnages touchants (adultes ou enfants) qu'on suit sur plusieurs années et l'humour bien présent. On se prend à rire même lors de certaines scènes tragiques (comme les pétages de plomb mémorables des profs à la fin de l'ouvrage) ou angoissantes (la séance de spiritisme avec le verre à moutarde).
Jolie écriture, belle ambiance, de la tendresse, de l'émotion, des frissons et du mystère : bref, une sacrée réussite que ce premier roman très complet, qui démontrera à ceux qui en douteraient encore, que le fantastique n'est pas un sous genre et peut donner de très chouettes ouvrages !02/03/2023 à 14:00 12
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Nos âmes au diable
9/10 Sur leur thème fétiche de la séquestration, notre talentueux duo d'auteurs signe un thriller ET un thriller psychologique remarquables.
Comme Sixtine, on est capturé dès les premières pages et comme elle, on tente de survivre aux tortures morales infligées par Jérôme Camut et Nathalie Hug. En apnée, on suit Jeanne, la maman dévastée, sur son chemin de croix interminable en quête de vérité. Roman impossible à lâcher, mais très dur, avec une écriture maîtrisée et une finesse d'analyse percutante. Roman qui secoue et qui marque, avec des personnages secondaires touchants (Guillaume est une pépite) et une histoire redoutable, pleine d'humanité et d'inhumanité, qui piège jusqu'à la dernière ligne.
J'ai du mal à comprendre les mauvaises notes sur ce livre qui coche toutes les cases d'un excellent thriller en y ajoutant pourtant un sacré supplément d'âme (même si elle va parfois au diable).02/03/2023 à 13:51 6
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The Last
4/10 L'apocalypse nucléaire a eu lieu et la civilisation n'est plus. Un hôtel, en Suisse, a miraculeusement réchappé à l'anéantissement.
Jon, un conférencier américain, consigne dans son journal l'après fin du monde et la vie qui se réorganise avec la vingtaine de survivants qui l'entourent.
Bien alléchant ce synopsis mais au final, c'est un peu la catastrophe. Des personnages infects dont on se dit qu'il est fort dommage qu'ils aient survécu, c'est quand même pas de bol que la grâce divine soit tombée sur cette brochette peu sympathique et inintéressante.
j'ai trouvé l'intrigue pauvre et pas follement excitante.
Et question émotions, c'est un ratage total.
Si on va au bout de la lecture c'est vraiment par politesse et parce qu'on aime ce genre...18/02/2023 à 17:46 9
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À vif
7/10 René Manzor nous a habitués à mieux. A vif est un thriller efficace et plaisant, avec un duo attachant mais je n'ai pas été convaincue par la fin, qui arrive un peu abruptement ni par les révélations concernant le tueur, expédiées manu militari.
18/02/2023 à 17:33 6
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Les Survivants
5/10 Il plaira sûrement à certains lecteurs mais personnellement, ce n'est pas du tout mon genre de roman : c'est long, c'est lent, avec des descriptions inutiles qui ne servent ni l'intrigue, ni l'émotion et des personnages auxquels je n'ai pas du tout accroché. J'avoue que je me suis ennuyée ferme durant ma lecture qui repose sur des non-dits artificiels agaçants et dont seul le rebondissement final, inattendu et touchant, m'aura plu. Mais que de patience et de moues boudeuses pour en arriver là !
18/02/2023 à 17:30 3
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Changer l'eau des fleurs
9/10 Un des plus beaux romans que j'ai lus sur le deuil.
Triste mais lumineux, le genre de livre dont on tourne les pages avec le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux. Le genre de livre qu'on lit avec un petit carnet à portée de main pour noter toutes les jolies phrases sur l'absence et le manque, qu'elles soient de Valérie Perrin ou de divers artistes et poètes cités au début de chaque chapitre.
Accompagnez pendant 500 pages la merveilleuse et touchante Violette Toussaint, gardienne de cimetière et des secrets qui y sont enterrés. Vous aurez sûrement envie de la prendre dans votre bras et de la réconforter.
Accompagnez aussi tout ces personnages atypiques qui partagent un bout de sa vie : des collègues loufoques, des maris pourris (qui ne le sont peut-être pas tant que ça), des amants perdus, des parents endeuillés, des enfants solaires et des amis fidèles.
Valérie Perrin et sa plume sensuelle si déconcertante de fluidité, Valérie Perrin et ses histoires réalistes et émouvantes qui s'entremêlent, Valérie Perrin, du pur bonheur à chaque ligne.
Lisez Valérie Perrin !14/02/2023 à 19:34 6
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Mortelles voyelles
8/10 En voilà un roman policier pour le moins original ! On suit l'enquête d'un journaliste dandy parisien, Oxymor Baulay, pour identifier l'auteur d'un mystérieux manuscrit anonyme relatant les crimes vieux de trente ans d'un tueur en série jamais arrêté.
Et c'est parti pour un périple enthousiasmant, frais et plein de suspense dans le milieu "littéraire". Au programme : figures de style à gogo (dont Oxymor raffole), poèmes de Raimbaud et Oulipo. C'est malin, amusant, une vraie "chasse au trésor" parmi les livres, les lettres et les jeux de mots.
Oh toi lecteur, tu vas pouvoir te divertir tout en te cultivant et briller dans les repas de famille en essayant de recaser au dessert un zeugme ou une épanorthose (non, ça fait pas mal, promis), de ton cru. Trop bien !04/02/2023 à 08:58 8
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On était des loups
8/10 Court roman de toute beauté, introspectif et intimiste : peu d'action, tout est dans le ressenti du personnage principal, ses états d'âme, ses doutes sur sa paternité, ses errements. C'est pur, touchant et fabuleusement écrit pour ceux qui sont sensibles à la plume particulière de Sandrine Collette. Et bien, sûr, j'ai encore pleuré à la fin !
Je l'ai "lu" dans une version audio magistralement interprétée avec talent mais pudeur par Thierry Hancisse. Sa belle voix grave et profonde donne beaucoup d'intensité au récit. Ce fut pour moi un moment d'écoute exceptionnel et unique, une véritable expérience sensorielle qui m'a plongée hors de mon espace-temps pour quelques heures et à laquelle j'invite tous les lecteurs.04/02/2023 à 08:41 8
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Le Silence des repentis
7/10 Un joli roman, c'est vrai, une belle histoire entre un père et sa fille, deux personnages que Kimi Cunningham Grant a su rendre parfaitement attachants. Pour autant, je n'ai pas eu de coup de foudre comme d'autres lecteurs avant moi. Peut-être parce que j'avais lu juste avant et sur le même thème, l'époustouflant "On était des loups" de Sandrine Collette et que Le silence des repentis m'a semblé un peu fade en comparaison.
Ce livre, il avait tout pour me plaire et me toucher mais je suis restée un peu à l'extérieur de cette histoire, que je n'ai pas trouvé spécialement originale ni captivante et seule la fin, que je n'avais pas anticipée, a relevé un peu la saveur de l'ensemble. Un peu déçue par ma lecture parce que j'en attendais beaucoup.04/02/2023 à 08:30 10
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D'ombre et de silence
7/10 Pourtant écrit quelques années avant, j'ai lu ce recueil juste après l'exceptionnel "Chambres noires" et ce dernier m'avait tellement époustouflée que je me doutais bien que je risquais d'être un chouillas déçue par celui-ci. Et en effet c'est le cas. Mon premier 7 pour une auteure dont je raffole et qui ne récolte que des 9 et des 10 de ma part.
On retrouve les thèmes chers à Karine, la souffrance, la misère, la vengeance, l'injustice, le harcèlement, l'absence d'espoir mais les nouvelles m'ont moins marquée même si ma lecture m'a "douloureusement" régalée. Un effet de répétition, de déjà-lu peut-être ?
Ou alors je suis devenue trop exigeante avec mon auteure préférée...
En tout cas, j'ai beaucoup aimé les deux nouvelles " ce que les blessures laissent au fond des yeux" et " j'ai appris le silence ", excellentes de bout en bout avec des chutes cruelles et inattendues.31/01/2023 à 09:36 6
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Le Loup des Ardents
8/10 150 manuscrits anonymes ;
12 lecteurs-jurés ;
Et c'est finalement le roman de Noémie Adenis qui a été choisi pour ce prix des enquêteurs 2021 !
Bravo à cette jeune femme pour ce premier ouvrage historique que j'ai trouvé parfaitement réussi, fluide et très "visuel" (on a l'impression d'assister à un film).
Des les premières pages, on est captivé par l'atmosphère de ce pauvre village du centre de la France coupé du monde par la neige.
Froid, misère, terrible épidémie et superstitions moyenâgeuses défilent sous la gracieuse plume de l'auteure qui met parfaitement en scène des personnages travaillés comme le très attachant Aymar de Noilat, médecin altruiste et en avance sur son temps.
Écrivaine à suivre !
31/01/2023 à 09:23 8
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Les Oubliés du dimanche
9/10 J'avais mis un 9 à "Trois" de la même auteure et je récidive avec un 9 à son premier et formidable roman "Les oubliés du dimanche".
Ce livre, il ne peut pas se raconter, il se lit. Non, il ne se lit pas, il se dévore ! Avec le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux parce que Valérie Perrin parvient à nous faire vivre de nombreuses émotions en même temps. L'auteure mélange savamment plusieurs récits et temporalités qui finissent par se recouper pour nous offrir un voyage plein de nostalgie, de mélancolie, d'humanité et de bonheur.
Une très très belle histoire d'amour qui m'a captivée au temps de la seconde guerre mondiale. Cette idée de lecture en braille, follement romantique, est merveilleusement bien trouvée. Elle est associée au personnage fort sympathique et attachant de Justine, une jeune aide soignante employée d'un EHPAD qui cherche à faire la lumière sur plusieurs énigmes passées et présentes :
-Quelle est la vérité sur l'accident de voiture qui la laissée orpheline ?
-Qui est le corbeau qui s'amuse à passer des coups de fils aux familles pour leur annoncer la fausse mort des résidents de la maison de retraite ?
-Qu'est devenu Lucien, le "non-mari" d'Hélène ?
Des suspenses, des mystères, de l'amour, de la tristesse, de la colère, du rythme, de la poésie, de la joie, des personnages puissants, vivants et vrais qui pourraient nous ressembler. Mais que je me suis régalée ! Un truc de fou !
19/01/2023 à 10:11 5
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L'Homme peuplé
8/10 Les romans de Franck Bouysse divisent. Si tous les lecteurs s'accordent à dire que sa plume est fabuleuse, le ressenti est propre à chacun et varie vraiment d'une personne à l'autre et même d'un roman de l'auteur à l'autre.
En ce qui me concerne, ce n'est pas du tout passé avec "Glaise" mais j'ai été littéralement envoûtée par "L'homme peuplé". C'est vraiment le mot qui me semble le mieux définir cet ouvrage : "envoûtant".
Moins ancré dans la terre, moins "pragmatique" et réaliste que les autres oeuvres de l'auteur, j'ai trouvé que cette incursion de Franck dans un univers un peu plus mystérieux et onirique était merveilleuse et en totale adéquation avec sa manière d'écrire, si poétique. Cette fois-ci les personnages m'ont touchée et leur histoire d'amour tragique m'a tout simplement comblée par sa beauté.14/01/2023 à 18:01 7
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Qui voit son sang
8/10 Je serai beaucoup moins indulgente que mes camarades, non pas sur ma note mais sur ma critique.
Si ce roman mérite un 9/10 pour son aspect "je te file un bourre-pif si tu essayes de me le prendre pendant que je le lis", je suis beaucoup moins convaincue par l'écriture de l'auteure (que je découvre), assez simple, ses personnages plutôt peu caractérisés et surtout la brièveté de son récit. Pas le temps de s'attacher et de mariner que c'est déjà fini. Sniff. Pas certaine que dans quelques semaines il me reste beaucoup de souvenirs de cette histoire. C'est souvent ainsi avec les livres bourre-pif, tu les enfournes à toute allure pour avoir un shoot immédiat mais l'effet ne dure pas forcément.
Compte tenu du scénario retors, du cadre magnifique et de l'idée de départ, belle et touchante, j'aurais eu envie de plus. Et puis que dire de la fin...au début elle m'a faite râler comme un veau et j'ai failli balancer le roman par la fenêtre. Et puis les jours passants, je me suis dit qu'elle avait du style quand même. Elle m'énerve mais elle est stylée. C'est comme ça, c'est le choix d'Elisa, je respecte.
Par conséquent, comme je me suis cramponnée au bouquin comme une moule à son rocher de Ouessant, que j'ai été bouleversée par le passage concernant Hannah et que je suis une lectrice sympa, c'est un 8.14/01/2023 à 17:48 13
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Le Gibier
9/10 Je l'attendais avec impatience ce premier roman sans Merhlicht et force est de constater que Nicolas Lebel a réussi son pari, non pas de nous faire oublier son inspecteur grenouillesque, qui est juste inoubliable, mais de nous proposer un bouquin aussi bon que ceux consacrés à son enquêteur batracien.
J'ai vraiment tout aimé dans ce gibier :
-l'intrigue, super bien troussée, assez complexe et originale
-les deux héros, le très touchant commissaire Starski et la froide mais professionnelle Yvonne Chen
-la fin...
Pour moi, un vrai bon polar captivant et irréprochable. Vivement la suite !14/01/2023 à 17:30 8
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Glaise
6/10 Je suis désolée mais je n'ai vraiment pas accroché à cette histoire. D'ailleurs quelle histoire ? J'ai trouvé qu'il n'y en avait pas vraiment et j'avoue que je me suis ennuyée, attendant le dénouement avec impatience. Glaise est un bout de France profonde et paysanne contée au temps de la première guerre mondiale. Mais je n'ai été touchée par aucun des personnages de Franck Bouysse ni par l'amour naissant de ses deux jeunes héros. Un comble avec une si belle écriture !
14/01/2023 à 17:20 8
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Chambres noires
9/10 Karine Giebel ou l'art de rendre terriblement attachants ses personnages en quelques pages. L'art, également, de susciter l'émotion et le flots de larmes en de courts récits.
Un recueil de nouvelles que j'ai trouvé époustouflant et qui m'a prise aux tripes, l'auteure mettant en avant tous les oubliés et les martyrisés de France et du monde entier.
A elle seule, la merveilleuse nouvelle "Au-revoir les enfants" mérite qu'on se penche sur cet ouvrage de la reine Giebel. J'ai été bouleversée par le récit de cette courageuse résistante, rescapée des camps de la morts qui va devoir mener un ultime combat, celui contre le Covid. J'ai adoré, adoré, adoré.
"Le vieux fusil", réussi et 100% polar, reprend les thèmes chers à l'auteure ; séquestration et vengeance.
"L'armée des ombres" met en scène les personnages préférées de Karine : des femmes que la vie n'a pas épargnées et qui se battent comme des lionnes pour survivre. Cette excellente nouvelle m'a rappelé le sublime "Les larmes noires sur la terre" de S. Collette.
"Les hommes du soir" : entre massacre ethnique et migrants, autant dire que c'est insoutenable.
"Un monde parfait" : la nouvelle qui m'a le moins enthousiasmée et qui est pourtant la plus "polar" même si elle flirte un peu avec le fantastique (une première chez l'auteure).
"La sentence" : une histoire d'amour interdite et tragique entre deux adolescents dans un pays sans liberté et aux coûtumes barbares. Atroce.
"Dans le bras des étoiles" : un récit ultra-court, si banal et simple et pourtant quelle émotion ! Karine troue le coeur en se mettant, pour quelques pages, dans la peau d'un jeune SDF. A chialer.
On termine sur "L'escalier", une amitié douce et délicate entre un petit garçon délaissé et une vieille grand-mère esseulée, un bonbon de littérature blanche triste, certes, mais qui clos avec un peu d'optimiste et de bienveillance ce recueil terriblement difficile dont nous sortons lessivés mais finalement bien décidés à ne plus nous attarder sur nos ridicules petites misères du quotidien.14/01/2023 à 16:41 7