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8/10 Un golden boy nous relate sa réussite vertigineuse et sa déchéance abyssale, dans ce New-York des années 80. Un homme qui vivait par et pour l’argent qu’il faisait fructifier et dépensait en sexe, drogue et produits de luxe 24h/24 et 7 jours/7. Le lecteur ne connaîtra pas son nom mais apprendra les moindres de ses débauches, saura toutes ses pensées,…
Robert Goolrick nous transporte dans la chute de cet homme, la destruction (explosion ?) en plein vol de cette vie, et les années 80 synonymes de frics, de drogue, de cette maladie ravageuse que personne ne connaissait bien (le Sida) : la décadence d’un homme et d’une époque. Un livre intéressant et magnifiée par la belle plume de l’auteur.07/10/2024 à 16:40 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 4
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7/10 « Plus on monte haut, plus dure sera la chute »...
New-York, années 80, est une ville empreinte d’énergie électrique, mélange de magie et de danger et lorsque l’on est jeune, beau, ambitieux et que la vie nous sourit, tout est possible. Participer à l’élévation de la première puissance Américaine aux yeux du monde entier, quel pied ! Quand tout est accessible, quand l’argent vous donne l’illusion de toute puissance, que la drogue, l’alcool, le sexe vous conforte dans ce sentiment, il semble que rien ne peut vous arriver même si vous avez conscience que tout cela est en équilibre précaire, que ce qui vous lie à cette « réussite » est fragile. Car New-York c’est aussi une ville dangereuse en matière de drogues, de crimes, l’épidémie de sida commence à faire de nombreuses victimes et les marchés financiers de Wall Street ne s’embarrassent pas des états-d’âme de ceux qui participent à son activité.
Robert Goolrick nous raconte à la première personne, l’histoire de cet homme qui a connu une ascension sociale rapide, qui a bossé comme une brute, qui a profité de chaque plaisir que cette vie pouvait lui offrir, qui a connu le grand amour et qui du jour au lendemain a tout perdu. Le récit n’est pas une lamentation, le personnage reste digne et décent, ce qui le rend plutôt attachant. Le style de l’auteur est accessible et réaliste, un bon bouquin.21/04/2020 à 11:50 Emil (461 votes, 7.3/10 de moyenne) 5
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7/10 Ce roman revient sur l'ascension rapide et la chute brutale d'un golden boy dans les années 80. Le propos n'est pas nouveau, le cynisme et le désenchantement y sont omniprésents. Mais l'auteur a réussi à donner de la consistance à un personnage qui cherche à couper totalement avec son passé en redevenant un simple libraire, s'éloignant autant que possible des considérations matérielles et de la vacuité de sa vie de trader.
25/11/2014 à 14:10 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne) 6
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9/10 La chute des Princes est la chronique brutale d'une désillusion, la chute d'un homme dans un monde désenchantée. Ici, l'outrecuidance et la désinvolture du héros sont décrites avec toute la grâce qui sied à l'écriture de Robert Goolrick. Il parvient très rapidement à rendre "Rooney" attachant, à nous transmettre en filigrane l'amour qui l'habite et le hante. Un personnage qui devient rapidement au fil des pages très charismatique, certainement pas en quête de rédemption mais qui semble s'en approcher malgré lui. L'occasion d'adapter un proverbe chinois, qui donnerait : « Il n'y a pas de chemin vers la rédemption, la rédemption est le chemin. » Le chemin de Robert Goolrick est constituer d'un autre superbe roman qui nous permet d'appréhender un peu plus la mécanique Goolrick. C'est mon coup de cœur de cette rentrée littéraire 2014.
06/10/2014 à 18:42 Fredo (1207 votes, 7.9/10 de moyenne) 5