Au revoir Cognac, bonjour Paris !
Je quitte mon commissariat charentais pour reprendre la direction de celui de la rue Achille Martinet, à Paris 18, dit des « Grandes Carrières ».
Une mission particulière : y traquer les ripoux qui continueraient d’y sévir depuis de nombreuses années ; deux enquêtes de l’IGPN n’ont rien donné, et mes deux prédécesseurs n’ont pas réussi à régler le « problème », voire les problèmes.
Entre pratiques policières douteuses, constatations non effectuées sur les cambriolages, copinage avec les patrons de boîte de nuit de Pigalle, « largesses » de certains commerçants du quartier, racket institutionnalisé, agressions répétées de personnes âgées à la sortie des bureaux de poste de cet arrondissement, le tout doublé d’une certaine inertie, je ne suis pas au bout de ma peine ni de mes surprises.
Sans parler de deux braqueurs corses élargis au même moment de la maison d’arrêt de la Santé, et qui souhaiteraient récupérer le butin de leur braquage, près d’un million d’euros.
Mais s’il n’y avait que cela…
En effet, j’ai consulté à l’hôpital Bichat suite à de très douloureux maux de tête et des vertiges à répétition. Et le verdict du ponte qui m’a reçu est sans appel : tumeur au cerveau…
Deux à trois mois avant que la Faucheuse ne vienne me chercher !
Comment vous comporteriez-vous après une telle nouvelle ?
Et que fout ce « Bon Dieu pour les ânes » qui m’a toujours aidé jusqu’à ce jour ? Jusqu’à ce jour…
8e livre de la série Jo Corti
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Soumis le 21/05/2025 par patoche77