Le cadavre d’une jeune parfumeuse est découvert dans la Seine. L’écho de ce fait divers est proportionnel à la sympathie que lui vouaient ses concitoyens. Malheureusement, le meurtrier court toujours. Sans se déplacer de chez lui, le chevalier Dupin parviendra néanmoins à le démasquer.
Après Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe, Jean David Morvan et Fabrice Druet poursuivent leur adaptation en bandes dessinées de nouvelles d’Edgar Allan Poe. On y retrouve avec plaisir Dupin, remarquable limier, dont l’intelligence et l’esprit implacable de déduction lui permettront de résoudre cette affaire. Le point le plus marquant est que le chevalier Dupin y arrivera en n’utilisant que ce que les journaux auront écrit quant à ce cas épineux. Les décors ainsi que l’ambiance sont fidèlement restitués, et l’on se prend à voir comment l’enquêteur va parvenir à démêler le vrai du faux avec beaucoup d’ingéniosité. Cependant, si cet ouvrage est intéressant, les longueurs originelles sont elles aussi reconduites : l’immobilité du protagoniste engendre des bavardages dont on se serait volontiers passé. Le cœur de l’histoire demeure prenant, mais ces distances de dialogues, descriptions, reconstitutions et autres déductions n’en demeurent pas moins lassantes.
Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe était une bande dessinée enthousiasmante, mais à l’histoire trop célèbre pour surprendre. Celle-ci déçoit en partie car son contenu est très, voire trop fidèle à l’œuvre primitive. Le passage aux phylactères aurait pu être l’occasion de gommer les moments les moins séduisants. À vouloir être trop fidèle à la nouvelle d’Edgar Allan Poe, les deux auteurs livrent donc une transposition, certes dévouée, ce qui est à porter à leur crédit, mais sans éclat. On en vient presque à se demander si Jean David Morvan et Fabrice Druet n’auraient pas mieux fait de choisir d’autres textes d’Edgar Allan Poe pour se montrer plus créatifs ou pertinents.
Le cadavre d’une jeune parfumeuse est découvert dans la Seine. L’écho de ce fait divers est proportionnel à la sympathie que lui vouaient ses concitoyens. Malheureusement, le meurtrier court toujours. Sans se déplacer de chez lui, le chevalier Dupin parviendra néanmoins à le démasquer.
Après Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe, Jean David Morvan et Fabrice Druet poursuivent leur adaptation en bandes dessinées de nouvelles d’Edgar Allan Poe. On y retrouve avec plaisir Dupin, remarquable limier, dont l’intelligence et l’esprit implacable de déduction lui permettront de résoudre cette affaire. Le point le plus marquant est que le chevalier Dupin y arrivera en n’utilisant que ce que les journaux auront écrit quant à ce cas épineux. Les décors ainsi que l’ambiance sont fidèlement restitués, et l’on se prend à voir comment l’enquêteur va parvenir à démêler le vrai du faux avec beaucoup d’ingéniosité. Cependant, si cet ouvrage est intéressant, les longueurs originelles sont elles aussi reconduites : l’immobilité du protagoniste engendre des bavardages dont on se serait volontiers passé. Le cœur de l’histoire demeure prenant, mais ces distances de dialogues, descriptions, reconstitutions et autres déductions n’en demeurent pas moins lassantes.
Double assassinat dans la rue Morgue d'Edgar Allan Poe était une bande dessinée enthousiasmante, mais à l’histoire trop célèbre pour surprendre. Celle-ci déçoit en partie car son contenu est très, voire trop fidèle à l’œuvre primitive. Le passage aux phylactères aurait pu être l’occasion de gommer les moments les moins séduisants. À vouloir être trop fidèle à la nouvelle d’Edgar Allan Poe, les deux auteurs livrent donc une transposition, certes dévouée, ce qui est à porter à leur crédit, mais sans éclat. On en vient presque à se demander si Jean David Morvan et Fabrice Druet n’auraient pas mieux fait de choisir d’autres textes d’Edgar Allan Poe pour se montrer plus créatifs ou pertinents.