Lana Blum, adolescente rebelle, reçoit un coup de fil de sa mère, hôtesse de l’air, qui lui ordonne de quitter l’appartement où elle se trouve. Au même instant, un inconnu pénètre dans l’habitat. Qui est cet homme à l’allure si patibulaire, et que veut-il ? Lana fuit alors vers l’aéroport où l’attend une consigne indiquée par sa maman. Rapidement aidé par Creep, un hacker particulièrement doué, la jeune fille ne comprend pas encore qu’elle vient de mettre le doigt dans un rouage complexe qui pourrait bien lui coûter la vie.
Fabien Clavel signe un roman pour adolescents particulièrement efficace. Dès le deuxième chapitre, on bascule dans l’action et le suspense, et ces deux filons ne s’épuisent à aucun moment dans le récit. Les personnages principaux, Lana et Creep, sont attachants, et les jeunes qui liront cette histoire ne pourront que s’identifier à eux. Sur un rythme effréné, d’un pays à l’autre, avec presque à chaque fois l’avion comme moyen de transport, on suit avec un intérêt soutenu les périples du duo d’enquêteurs improvisés, obligés, pour sauver leur vie et secourir la mère de l’un d’eux, de se lancer dans une aventure dont les enjeux les dépassent. Les cénacles politiques et de pouvoir constituent autant de périls mortels, et les chapitres distillent habilement les éléments d’une intrigue qui ne trouve son explication définitive et complète que dans les ultimes pages. Rebondissements, poursuites, manipulations et autres ressorts du genre foisonnent : indéniablement, Fabien Clavel a su écrire une histoire énergique, servie par une plume concise et visuelle. Malgré quelques facilités scénaristiques, plus imputables à l’âge du lectorat visé qu’à autre chose, ce Décollage immédiat est assurément un très bon ouvrage, mêlant habilement espionnage, aventure, thriller, où sont également abordés intelligemment des enjeux politiques et sanitaires.
Lana Blum, adolescente rebelle, reçoit un coup de fil de sa mère, hôtesse de l’air, qui lui ordonne de quitter l’appartement où elle se trouve. Au même instant, un inconnu pénètre dans l’habitat. Qui est cet homme à l’allure si patibulaire, et que veut-il ? Lana fuit alors vers l’aéroport où l’attend une consigne indiquée par sa maman. Rapidement aidé par Creep, un hacker particulièrement doué, la jeune fille ne comprend pas encore qu’elle vient de mettre le doigt dans un rouage complexe qui pourrait bien lui coûter la vie.
Fabien Clavel signe un roman pour adolescents particulièrement efficace. Dès le deuxième chapitre, on bascule dans l’action et le suspense, et ces deux filons ne s’épuisent à aucun moment dans le récit. Les personnages principaux, Lana et Creep, sont attachants, et les jeunes qui liront cette histoire ne pourront que s’identifier à eux. Sur un rythme effréné, d’un pays à l’autre, avec presque à chaque fois l’avion comme moyen de transport, on suit avec un intérêt soutenu les périples du duo d’enquêteurs improvisés, obligés, pour sauver leur vie et secourir la mère de l’un d’eux, de se lancer dans une aventure dont les enjeux les dépassent. Les cénacles politiques et de pouvoir constituent autant de périls mortels, et les chapitres distillent habilement les éléments d’une intrigue qui ne trouve son explication définitive et complète que dans les ultimes pages. Rebondissements, poursuites, manipulations et autres ressorts du genre foisonnent : indéniablement, Fabien Clavel a su écrire une histoire énergique, servie par une plume concise et visuelle. Malgré quelques facilités scénaristiques, plus imputables à l’âge du lectorat visé qu’à autre chose, ce Décollage immédiat est assurément un très bon ouvrage, mêlant habilement espionnage, aventure, thriller, où sont également abordés intelligemment des enjeux politiques et sanitaires.
Au même moment, paraissent dans cette naissante collection de thrillers chez Rageot, dirigée par Guillaume Lebeau, deux autres ouvrages : Les Voleurs de tête d’Hervé Jubert et Spiral de Paul Halter. Suivront, par salve de trois, d’autres parutions les 6 juin et 10 octobre prochains, dont certaines seront signées Philippe Le Roy, Laurent Queyssi ou Marin Ledun. On ne peut déjà que s’impatienter !