Dans un futur proche où le gouvernement canadien se pose la question de la construction d'un mur pour faire face à l'afflux de réfugiés en provenance des États-Unis, Zoé tente de survivre à la disparition de son fils. Six années se sont écoulées depuis la perte de Nathan. La version officielle ? Noyade. Sauf que personne ne l'a vu se noyer et que son corps n'a jamais été retrouvé. Alors une part d'elle est persuadée qu'il est encore en vie, quelque part. Et s'il vivait avec ces migrants qui peuplent clandestinement les forêts québécoises ? Dès qu’elle le peut, Zoé parcourt donc les grands espaces de l'Outaouais avec une seule idée en tête : retrouver Nathan.
Une dizaine d’années après ses précédents opus, Morts fines à Morlaix et Val sans retour, Isabelle Amonou signe son come-back avec ce beau roman, qui n'aurait pas fait tache chez Gallmeister. Mais c’est chez Dalva qu’il est paru, une nouvelle maison prometteuse ne publiant que des autrices contemporaines, françaises comme étrangères. « À travers leurs textes, elles nous disent leur vie de femme, leur relation à la nature ou à notre société. Elles écrivent pour changer le monde, pour le comprendre, pour nous faire rêver. »
Mêlant noirceur, nature et (légère) anticipation, L’enfant rivière prend son lecteur aux tripes dès le départ. Comme Zoé, on se refuse à croire que Nathan soit mort, bien qu’il semble assez absurde de retrouver le garçonnet par miracle, six ans après le drame.
Le roman a été écrit sur place, en Outaouais, dans le cadre d’une résidence d’écriture. On sent bien à travers les trois-cent-quatre pages que l’autrice bretonne s’est imprégnée de ces paysages majestueux et sauvages.
Gageons que de nombreux lecteurs prendrons plaisir à découvrir le catalogue de cette jeune maison d’édition et à (re)trouver Isabelle Amonou avec un roman de cette qualité. Espérons qu’il ne faille pas attendre une dizaine d’années supplémentaire pour en lire un autre.
Dans un futur proche où le gouvernement canadien se pose la question de la construction d'un mur pour faire face à l'afflux de réfugiés en provenance des États-Unis, Zoé tente de survivre à la disparition de son fils. Six années se sont écoulées depuis la perte de Nathan. La version officielle ? Noyade. Sauf que personne ne l'a vu se noyer et que son corps n'a jamais été retrouvé. Alors une part d'elle est persuadée qu'il est encore en vie, quelque part. Et s'il vivait avec ces migrants qui peuplent clandestinement les forêts québécoises ? Dès qu’elle le peut, Zoé parcourt donc les grands espaces de l'Outaouais avec une seule idée en tête : retrouver Nathan.
Une dizaine d’années après ses précédents opus, Morts fines à Morlaix et Val sans retour, Isabelle Amonou signe son come-back avec ce beau roman, qui n'aurait pas fait tache chez Gallmeister. Mais c’est chez Dalva qu’il est paru, une nouvelle maison prometteuse ne publiant que des autrices contemporaines, françaises comme étrangères. « À travers leurs textes, elles nous disent leur vie de femme, leur relation à la nature ou à notre société. Elles écrivent pour changer le monde, pour le comprendre, pour nous faire rêver. »
Mêlant noirceur, nature et (légère) anticipation, L’enfant rivière prend son lecteur aux tripes dès le départ. Comme Zoé, on se refuse à croire que Nathan soit mort, bien qu’il semble assez absurde de retrouver le garçonnet par miracle, six ans après le drame.
Le roman a été écrit sur place, en Outaouais, dans le cadre d’une résidence d’écriture. On sent bien à travers les trois-cent-quatre pages que l’autrice bretonne s’est imprégnée de ces paysages majestueux et sauvages.
Gageons que de nombreux lecteurs prendrons plaisir à découvrir le catalogue de cette jeune maison d’édition et à (re)trouver Isabelle Amonou avec un roman de cette qualité. Espérons qu’il ne faille pas attendre une dizaine d’années supplémentaire pour en lire un autre.