Roches de sang

6 votes

  • 7/10 Une histoire de mafiosi corses, de règlements de compte et de dettes d'honneur. Beurk, tout ce que je n'aime pas lire. Que J'ai eu du mal au début ! Comme pour "L'affaire Clara Miller" du même auteur, j'ai failli abandonner ma lecture en cours de route. Et puis comme pour Clara Miller, il y a eu ce moment de bascule qui a tout changé et où j'ai enfin pris du plaisir : quand les petites filles apparaissent, quand la beauté de la Corse est mise en lumière et quand cette bande de truands a révélé son "grand coeur". La première moitié du récit est poussive, la deuxième, qui est une invitation au voyage et aux grands sentiments, merveilleuse.

    18/09/2024 à 19:46 Ironheart (848 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Je découvre cet auteur dont l’attitude si humble et si bienveillante avec ses « fans » m’avait frappée (ainsi que son sourire, il est vrai !) à Quai du polar cette année. « Les Roches de sang » est un excellent thriller qui vous tient en haleine tout du long.
    En effet, le rythme est haletant, les actions s’enchainent sur deux périodes qui se répondent, la première au milieu des années 1990 et la seconde aujourd’hui avec un personnage de policière chef de groupe d’Interpol en pleine quête, d’abord d’un mystérieux tueur justicier et puis d’elle-même…

    Olivier Bal exploite largement le thème de la famille phagocyte et de la fraternité sans tomber dans les poncifs largement exploités ailleurs. On aime et on déteste par intermittence ces deux frères aux personnalités débordantes, écrasés sous le lourd héritage d’un père « parrain » au sein de la mafia corse.
    Si l’auteur nous fait voyager à travers l’Europe des Balkans, la Suisse, les Pays-Bas … l’essentiel de l’action se déroule en Corse. L’île de beauté est presque un personnage à part entière tant sa géographie agit sur l’intrigue et donc sur le destin des protagonistes. C’est beau, c’est sauvage, c’est dangereux !
    Le talent de l’auteur réside dans la capacité à nous faire sentir sur notre peau la chaleur du soleil méditerranéen, notre nez hume l’odeur de la myrte verte si envoutante et si spécifique à la Corse. On est transporté, notre imagination s’envole…magnifique sensation !

    En revanche, le quart de couverture de l’édition grand format, (XO Editions) est bien trop bavard… si votre curiosité peut être retenue, vous apprécierez bien davantage la lecture de la première moitié du livre.

    16/07/2024 à 15:29 Alice (318 votes, 7.5/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Mon premier livre de cet auteur. Histoire intéressante avec ses 2 histoires parallèles mais à 30 ans d'intervalle. Qui dit Corse dit souvent mafia dans les polars... Et si en plus on ajoute la pègre Yougoslave, ça donne forcément de la dynamite!

    10/02/2024 à 10:55 guimouts (428 votes, 7.8/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Je crois que c'est le roman de l'auteur que j'ai préféré.
    Je suis partie avec le sentiment que j'allais vite oublier l'histoire. Et puis finalement, je suis revenue sur cette idée première.
    J'ai beaucoup aimé me plonger dans les flash back racontant l'histoire de ces 4 amis, petits voyous corses qui se retrouvent face à un poisson bien plus gros qu'eux.
    En revanche je n'ai pas éprouvé beaucoup d'empathie pour la flic d'Europol qui est, bien malgré elle, liée à ce passé.

    20/01/2024 à 10:28 calimero13 (1067 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Mes lectures estivales ont un parfum d’identité régionale puisqu’après la Bretagne de La lisière de Niko Tackian, je suis passé à l’autre région à forte identité, la Corse, avec Les roches de sang d’Olivier Bal. Pour l’anecdote, j’ai acheter ce livre lors d’une rencontre dédicace toujours sympathiquement organisée par Jérôme Toledano à la librairie des Cyclades à Saint Cloud.

    Après plusieurs tomes avec le même héros, Olivier Bal change (une nouvelle fois) de genre en laissant le nouveau monde de côté et en prenant des personnages pour une histoire unique. Pour cela l’auteur a fait plusieurs séjours sur l’île pour s’imprégner de son ambiance, sa gastronomie et de sa géographie et nous les restituer. Et le moins que l’on puisse dire qu’à la lecture, on serait bien tenté d’aller y faire un tour pour manger une charcuterie devant ces magnifiques paysages.

    Je en connais pas assez cette région mais je pense qu’il y a bien un ou deux clichés qui se sont glissés dans l’histoire pour la rendre narrativement plus attractive et plus croustillante; mais on lui pardonnera dans l’intérêt de cette histoire du petit et grand banditisme en Corse et dans les pays frontaliers.

    Un petit regret sur la conclusion du roman un peu trop évidente à mon goût même si au final le livre est très agréable à lire.

    29/08/2023 à 18:20 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Un départ tonitruant puis un ralentissement dans le rythme qui m'a fait un peu décrocher de l'histoire. En tout cas, toujours autant de plaisir à lire Olivier Bal, et les thrillers qui nous font voyager. Je me suis bien reconnu dans toutes les descriptions de cette île magique qu'est la Corse, lors de mes nombreux périples.

    03/07/2023 à 18:57 jasonkite (260 votes, 6.9/10 de moyenne) 4