Rien que le noir

(The Dark Remains)

A sa mort, William McIlvanney, auteur de la trilogie Laidlaw a laissé un manuscrit inachevé. Sa compagne a demandé à l'écrivain Ian Rankin, grand admirateur de McIlvanney, de le remettre en forme et de le compléter. Le résultat est Rien que le noir (The Dark Remains), une aventure de jeunesse de l'inspecteur Jack Laidlaw, qui est une plongée dans les turbulents bas-fonds de Glasgow des années 1970. Un protagoniste « mauvais genre » auquel on s’attache, doté́ d’une obstination à toute épreuve et d’une intuition hors du commun. Une intrigue remarquablement menée et une lecture fluide qui ne laisse pas entrevoir de disparité de ton entre les deux auteurs, deux pointures du « Scottish noir ».

Glasgow, octobre 1972. Lorsqu'un cadavre en costume est découvert dans une ruelle sombre à l'arrière du pub Le Parlour, Il est aussitôt identifié : Bobby Carter, l'avocat qui mettait ses talents au service de la pègre. Enfin, de l'un de ses chefs, Cam Colvin. De l'avis général, ce qui est arrivé à Bobby Carter n'a rien de surprenant.
Le jeune policier Jack Laidlaw est lui aussi précédé d'une solide réputation. Il a tendance à travailler en solitaire et à se moquer de la hiérarchie. Mais il a un sixième sens pour interpréter les signes que les autres ne voient pas. La police doit trouver rapidement qui a tué Bobby Carter car les différents gangs de la ville sont prêts à s'entretuer. Ignorant les directives de son supérieur, Laidlaw va suivre une piste qui le mènera à la vérité et à la conclusion qu'il n'y a pas d'autre issue « que le noir ».

Roman noir

livre de la série Laidlaw

British Book Award du meilleur polar (2022)

On en parle sur le forum : William McIlvanney (Rivages/Noir)

Soumis le 18/11/2021 par El Marco

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couverture

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