Hector Malbarr est un homme tout ce qu’il y a de commun : moyen en tout, pleutre à souhait, minable dans le maniement des langues étrangères. L’existence de ce type platement mineure va brusquement changer dans le VIP Lounge de l’aéroport de Copenhague. Là, l’attend l’une de ces femmes qui n’existent nulle part ailleurs que dans les magazines masculins, une sorte de machine à sexe nommée Angie, qui vient lui annoncer leur mariage prochain dans une île paradisiaque perdue de l’autre coté du monde. Certes, Hector ne connaît pas cette femme. Certes, il doit se marier dans les jours prochains mais pas avec cette bombe thermonucléaire. Mais à bien y regarder, entre sa promise et la nouvelle, il y a une bonne vingtaine de kilos de différence, un doux parfum d’interdit et l’assurance quasi certaine d’une aventure érotique à se démettre un rein. Hector se lève donc et la suit. Angie Taburiax est évidemment une publicité mensongère pour le paradis. Il existe bien une ile de rêve quelque part, mais elle est au moins aussi pourrie que le royaume d’Elseneur.
On en parle sur le forum : Taxi, take off and landing, de Sébastien Gendron
Soumis le 04/06/2010 par El Marco