Franck Marquez, auteur de thrillers à succès, se retire quelques temps dans sa maison de Brighton-les-Pins, une petite ville balnéaire dans la Somme. Il compte y rédiger dans la solitude un ouvrage encore plus fort que les précédents. Alors qu'il commence à écrire, il fait la rencontre d'un énigmatique Irlandais, Jimmy O'Shea, qui ressemble trait pour trait à l'un des personnages principaux de son roman en cours. Qui est-il vraiment ? Lentement, Franck Marquez va basculer dans un cauchemar éveillé.
Après Le tueur de la Somme, Johann Moulin poursuit son aventure littéraire chez l'éditeur Ravet-Anceau. On y retrouve le cadre géographique de la Somme, département de naissance de l'auteur. L'histoire a très bien été imaginée, et l'on sent nettement l'influence de certains maîtres du genre sur son écriture, comme Stephen King dont il reprend d'ailleurs une formule extraite de son livre Écriture en guise d'épigraphe à l'une de ses parties. Le récit à la première personne ainsi que sa lente construction sont prenants, et l'on a au départ bien du mal à deviner ce qui va bien pouvoir se passer par la suite. Par moments, le lecteur aura l'impression de ne pas avoir sous les yeux un thriller ou un roman de type policier, mais un drame, humain, poignant, constitué de personnages fragiles mis face à des événements bouleversants. Mais Johann Moulin a cloisonné son récit et dressé des portes derrière lesquelles brûlent des incendies. Et quand l'auteur ou le lecteur les ouvrent, survient le chaos. Appel d'air. Appel des mots. Souffle de violence. Si l'on peut reprocher à l'auteur d'employer certaines ficelles déjà exploitées par d'autres illustres prédécesseurs, il n'en demeure pas moins que L'Irlandais de Brighton est un livre habilement conçu, où la plume de Johann Moulin fait des merveilles.
En disciple appliqué et doué, l'auteur convainc et offre un ouvrage abouti. A noter un épilogue assez déstabilisant, qui sèmera le doute dans l'esprit du lecteur.
Franck Marquez, auteur de thrillers à succès, se retire quelques temps dans sa maison de Brighton-les-Pins, une petite ville balnéaire dans la Somme. Il compte y rédiger dans la solitude un ouvrage encore plus fort que les précédents. Alors qu'il commence à écrire, il fait la rencontre d'un énigmatique Irlandais, Jimmy O'Shea, qui ressemble trait pour trait à l'un des personnages principaux de son roman en cours. Qui est-il vraiment ? Lentement, Franck Marquez va basculer dans un cauchemar éveillé.
Après Le tueur de la Somme, Johann Moulin poursuit son aventure littéraire chez l'éditeur Ravet-Anceau. On y retrouve le cadre géographique de la Somme, département de naissance de l'auteur. L'histoire a très bien été imaginée, et l'on sent nettement l'influence de certains maîtres du genre sur son écriture, comme Stephen King dont il reprend d'ailleurs une formule extraite de son livre Écriture en guise d'épigraphe à l'une de ses parties. Le récit à la première personne ainsi que sa lente construction sont prenants, et l'on a au départ bien du mal à deviner ce qui va bien pouvoir se passer par la suite. Par moments, le lecteur aura l'impression de ne pas avoir sous les yeux un thriller ou un roman de type policier, mais un drame, humain, poignant, constitué de personnages fragiles mis face à des événements bouleversants. Mais Johann Moulin a cloisonné son récit et dressé des portes derrière lesquelles brûlent des incendies. Et quand l'auteur ou le lecteur les ouvrent, survient le chaos. Appel d'air. Appel des mots. Souffle de violence. Si l'on peut reprocher à l'auteur d'employer certaines ficelles déjà exploitées par d'autres illustres prédécesseurs, il n'en demeure pas moins que L'Irlandais de Brighton est un livre habilement conçu, où la plume de Johann Moulin fait des merveilles.
En disciple appliqué et doué, l'auteur convainc et offre un ouvrage abouti. A noter un épilogue assez déstabilisant, qui sèmera le doute dans l'esprit du lecteur.