1991

30 votes

  • 10/10 Chef d’oeuvre ! Comme d’hab, c’est fluide, plein de rythme et encore une fois génial de suivre nos personnages fétiches… MC prend note ;))

    24/06/2021 à 20:59 jasonkite (248 votes, 6.9/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Un polar honnête. On (re)découvre avec curiosité et intérêt cet ancien monde et la police de l'époque, plus rugueuse. Le personnage de Sharko est évidemment plus lumineux et innocent. Les enquêtes sont intéressantes (à défaut d'être passionnantes) et l'aspect scientifique est comme d'habitude aux petits oignons. Dommage que la fin se devine à des kilomètres... !

    14/06/2021 à 23:10 Anwynn (28 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 9/10 De la bombe! Thilliez est vraiment le roi du polar français!

    10/06/2021 à 10:18 guimouts (416 votes, 7.9/10 de moyenne) 7

  • 8/10 J’ai hésité entre 7 et 8, mais bon j’ai craqué pour 8 car c’est Franck Thilliez quand même et l’intrigue principale sur fond de magie est pas mal mais sans surprise pour ma part ayant découvert l’identité du tueur assez rapidement. J’espère que les vrais flics du 36 sont quand même plus perspicaces.
    Par contre l’intrigue secondaire sur les disparues m’a davantage intéressée tant sur l’enquête que sur le dénouement final.
    Bref il faut continuer à lire Thilliez qui reste l’un des meilleurs auteurs français.

    10/06/2021 à 08:28 boumkoeur (229 votes, 8.5/10 de moyenne) 7

  • 9/10 En 1991, Franck Sharko a tout juste trente ans et a intégré le 36 du Quai des Orfèvres. Encore novice, il va participer à une enquête vertigineuse qui commence par une histoire de lettres anonymes envoyant leur destinataire sur les lieux d’un crime où une femme a été massacrée (organes génitaux brûlés). Mais ce n’est que le début d’un long hiver pour l’équipe de policiers, un enfer graduel qui va les mener à la chasse menée par un prédateur d’un rare machiavélisme.
    Des Franck Thilliez, j’en ai lu un bon paquet, mais celui-ci, indéniablement, est un régal. On y retrouve le style de l’auteur, avec des phrases simples et directes, sans recherche particulière, qui vont à l’essentiel et cognent rapidement. Des descriptions lapidaires, des personnages écorchés, un peu trop souvent reliées à un surnom à mon humble avis, et confrontés à une énigme redoutable. Une fois la dernière page refermée, j’ai essayé de remettre tout à l’endroit et tout se tient : date, processus meurtrier, interactions, charpente narrative. Un extraordinaire travail de documentation, un soubassement scénaristique de premier ordre. Et sur ces fondations, la patte Thilliez : des chapitres courts et véloces (77 en tout), qui s’enchaînent avec maestria, un pur page-turner à la française qui a l’excellent goût de ne rien pomper aux auteurs américains. Je ne parle même pas de la richesse des thèmes abordés (vaudou, magie, expérimentations médicales bien trash, psychés déstructurées, jeu de piste infernal, enfants bousillés, etc.). Difficile d’en dire plus sans déflorer l’intrigue, mais, même si l’on retrouve effectivement, comme noté dans d’autres commentaires de mes petits camarades, des éléments déjà présents dans d’autres ouvrages et ainsi « recyclés », ce cocktail m’a littéralement bluffé. Et puis, quelle riche idée de proposer une enquête de Sharko, sa première, où se dessine déjà son caractère fort et sagace, à une époque révolue où les communications étaient si différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui (le « mot de la fin » de l’écrivain nous éclaire en peu de mots à ce sujet à propos de son confinement mais avec beaucoup de tact et de justesse). Bref, encore une fois, un excellent thriller de la part de Franck Thilliez : je ne suis pas près d’oublier la scène avec le mamba noir, les références à Houdini, les traitements médico-sexuels sur les gamins ou encore ce qu’est la cryptophasie. Un diamant littéraire brut(al).

    03/04/2023 à 18:11 El Marco (3225 votes, 7.2/10 de moyenne) 6

  • 8/10 On retrouve Sharko débutant sa carrière, déjà très très pris par son metier, ses idées. on devine bien quel inspecteur il deviendra au fil du temps.
    Le rythme est rapide et fluide. Le milieu de la magie et notamment ce qui touche Houdini m'a passionné. un peu moins le passage vaudou.
    J'avais déjà lu un roman avec les memes caractéristiques donc la fin de l'enquête m'a paru assez prévisible. De meme le prénom auquel doit penser Vasquez est une idée déjà apparue dans 658 de John Verdon ou celui qui reçoit la lettre doit penser à un nombre entre 1 et 999!
    En revanche le vrai plus de ce roman c'est qu'il se situe 30a en arrière et quand l'on voit comme le monde a changé sur ces 30 dernières années! On y parle de la mort de Gainsbourg (que je voyais beaucoup plus proche!) de celle de Dalida. les protagonistes n'ont pas de telephone portable etc. Bref cela ne nous rajeunit pas et pourtant j'ai l'impression que c'était hier 1991!

    12/08/2022 à 23:24 eagle4 (793 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 4/10 J’ai lu mon premier Thilliez.

    Je m’attendais à un roman policier globalement efficace (je me suis dit qu’avec une telle réputation le gars avait, à minima, du métier et connaissait son affaire), mais je savais que d’un strict point de vue formel, je lirais un livre avec une écriture sans aspérité, sans émotion. Un roman de gare 2.0 sous influence série US, balisé à mort, sur-expliqué (règle d’or : le lecteur doit tout bien comprendre) qui une fois lu serait oublié aussi sec. du genre vite lu.
    Et c'est précisément ce que j’ai trouvé.
    
Donc pas de surprise. Ni bonne, ni mauvaise.

    Alors, oui, on peut le lire sans risque. Comme on peut s’en foutre royalement tant sa lecture est largement dispensable.

    1991” n'est ni mauvais ni bon. Il ne provoque et n’engendre pas grand chose, presque rien. Il divertit oui, mais à peine tant certains traits sont grossiers. 
Ce petit fumet de revival, les années 90, pourrait faire sourire les quinquas nostalgiques. C’est peu et c’est chiche.

    Si toutefois le roman ne provoque pas d’ennui (c’est déjà pas mal me direz vous à raison car c’est terrible de se faire chier en lisant), il ne captive pas vraiment non plus. Il se suit sans déplaisir et sans enthousiasme. Il se suit. Alors, j’ai suivi, juste pour aller au bout et avoir le fin de mot de l’histoire. Alors, ce fin mot ? Bah, là encore, ça n’a rien de super original (depuis le premier Grangé LES RIVIERES POURPRES, beaucoup d’auteurs ont décliné un peu le processus, et puis faut dire que je ne suis pas super client de tout ce qui a trait aux expériences génétiques….) Mais bon, si je tire aussi à boulets rouges sur l’intrigue , il ne resterait rien à se mettre sous la rétine puisque le seul atout repose justement sur elle, l’intrigue. Tout le reste ne présente guère d’intérêt. 

    Alors disons que l'histoire n’est pas plus bête qu’une autre. Et puis, c’est documenté et ça a l’air crédible. On se console comme on peut. Je pardonne même cette fin expédiée, décevante, comme souvent dans les thrillers qui s’obstinent à ouvrir mille tiroirs. Possible que Thilliez devait en avoir marre.

    Voilà, j’ai donc lu “1991” tranquillement, sans bailler, sans excitation, sans effort, sans lever un sourcil d’étonnement, sans me sentir mal à l’aise ou bousculé dans ma lecture, sans pousser de soupir de lassitude ou de satisfaction non plus. Bref, j’ai lu Franck Thilliez et ça m’a fait ni chaud ni froid même si de temps en temps je n’ai pas pu m’empêcher de me parler à moi-même “C’est donc lui le gars qui vend ses ouvrages par palettes depuis 10 piges, encensé par les aficionados du thriller ? D’accord, bien, très bien….”
Encore une fois, le roman en lui-même n’est pas infamant, il remplit grosso modo le cahier des charges du roman policier moyen (mais dans la moyenne basse quand même) où l’auteur capitalise tout sur son intrigue.

    Un policier sans le charme suranné d’un Simenon.

    Sans même la nervosité narrative d’un Norek.
    Beaucoup de mots, plein de descriptions sensationnalistes pour créer un malaise mais qui tourne à vide, qui sonnent creux, de l’empilage, de l’inutile, de la surenchère. Du mièvre aussi (chez Thilliez, les femmes amoureuses de flic, décidément, sont des cruches). 
Vous l'avez compris, on ne s’éternise pas sur l’écriture, le profondeur des personnages. 

    Thilliez écrit bien. Du bon français, nickel. Une longue rédaction de 500 pages proprettes, mais l’audace, la folie, les trouvailles stylistiques ; pour transmettre des émotions palpables, des frissons, …faudra repasser.

    Forcément, sans style, l’ambiance est à l’image de la forme, factice, surfaite. Pas de relief.

    Attention, le roman comme son héros ne sont pas désincarnés (car créer volontairement des personnages sans émotion peut justement en provoquer). Ils sont conventionnels, c'est très différent, conventionnel dans leur caractère, leur voix, leurs mots. En un mot INTERCHANGEABLE. Et fades. 

    Pourtant, Thilliez se donne du mal pour faire exister son Sharko et créer des scènes fortes, il essaie avec ses moyens, ses artifices, mais c'est tout le paradoxe du livre, de l’auteur, de son écriture ; en dépit de tout ce travail, tout ça demeure très académique. Tout comme ses dialogues empesés, si peu naturels, tellement didactiques (rappel : le lecteur est un neu-neu, et doit tout comprendre). Et cette sensation tenace que l’auteur pourrait remplir des pages et des pages qu’il ne parviendrait toujours pas à insuffler un peu de vrai et d’intériorité, des sensations authentiques. Parce que voilà, quand t’as pas le truc (la patte, la musique, le petit supplément d'âme, on appelle ça comme on veut) pour créer la gêne, fabriquer l’inconfort, distiller le malaise, ou provoquer le dégout chez le lecteur (et ça ne passe pas par la surenchère, il serait temps que les auteurs de thrillers franchouilles le comprennent), bah rien à faire, ça ne fonctionne pas.
    Dans ce roman inodore et incolore, mais clairement inoffensif, une seule chose m’a vraiment gonflé, c'est l’infantilisation du lecteur. Dialogues abêtissants et enfilades de questions (une spécialité Thilliez apparemment) pour créer ou intensifier son mystère. C'est relou et même assez humiliant.
    Quoi d’autre ? Ah oui, zéro humour dans ce livre. 
Mais alors, rien du tout.
    Bref, j’ai lu mon premier Thilliez. 



    19/07/2021 à 21:49 schamak (103 votes, 6.1/10 de moyenne) 6

  • 9/10 Un voyage dans le passé qui rendra nostalgiques les lecteurs qui ont vécu cette année palindrome, bien moins technologique que maintenant, et qui permet de découvrir la première enquête d'un Sharko encore jeune.
    Une intrigue machiavélique qui multiplie les fausses pistes pour en rendre sa lecture addictive.

    06/01/2024 à 06:47 pgrosjean (1151 votes, 7.8/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Encore beaucoup de plaisir à lire ce dernier Franck Thilliez

    27/10/2021 à 23:11 Db107 (19 votes, 7.5/10 de moyenne) 5

  • 7/10 Une histoire classique pour cet auteur, dense et rythmée, mais j'ai lu certains passages en diagonal comme toujours chez Thilliez.

    19/10/2023 à 06:13 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 4