Sous le parapluie d'Adélaïde

5 votes

  • 7/10 Ayant été plus que charmé (bien que dérouté) par La police des fleurs, des arbres et des forêts, c’est donc avec une irrésistible envie que je me suis plongé dans ce livre, Sous le parapluie d’Adélaïde.

    J’ai retrouvé ce ton enjoué, ce style drôle que j’avais rencontré dans La police des fleurs, le tout servi avec une histoire prenante. Sauf que selon l’adage « chat échaudé craint l’eau froide » j’ai essayé de voir comment j’allais être manipulé et trouver la faille dans cette enquête. Comme un jeu d’énigme, je me suis penché dans la recherche du meurtrier de Rose Rivière, étranglée dans la foule venue assister au spectacle de Noël du village. J’ai accompagné l’avocate dans la quête de la vérité et voir comment disculper Michel Pandanjila, le coupable idéal dans cette affaire.

    Si j’ai trouvé ce livre un cran en dessous de La police des fleurs à cause notamment d’un final moins « spectaculaire », il procure toutefois un agréable moment de détente et de plaisir tant les situations sont parfois cocasses, et les personnages attachants.

    06/09/2022 à 11:01 JohnSteed (617 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Un agréable moment de lecture. J'ai malgré tout vu arriver le twist final.
    Le thème abordé, à savoir la maltraitance psychologique des femmes par certains hommes, est intéressant.
    Moi aussi j'ai été dérangée par le champ lexical utilisé pour désigner Michel mais si on resitue le texte dans l'époque où il est censé avoir été écrit, cela prend hélas tout son sens.
    Les remerciements sont effectivement émouvants.

    22/12/2020 à 14:25 calimero13 (1061 votes, 7.4/10 de moyenne) 6

  • 6/10 Je me suis longtemps senti à l'abri sous le parapluie d'Adélaïde...
    Jusqu'à ce qu'un gros grain ne me l'arrache des mains...
    L'écriture de Romain Puertolas pourrait paraître désuète si elle ne s'accompagnait d'un second degré, et d'une ironie, délicats, qui nous entraîne dans son récit loufoque...
    Malheureusement, comme pour son précédent roman, le coup de théâtre final ne m'a ni dupé, ni renversé...
    Et même, pour tout dire, il vient comme un cheveu sur la soupe, comme un artifice superfétatoire, car mis entre parenthèses pendant la majeure partie du roman, comme si l'auteur cherchait à se raccrocher aux branches...
    Par contre, mention spéciale aux remerciements, qui ne devraient pas vous laisser indifférents...

    22/10/2020 à 20:10 jackbauer (722 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Un poil en dessous de l'opus précédent, le twist final est plus transparent, cela demeure un bon petit roman qui se lit vite... Probablement aussi vite oublié.
    J'ai été gênee par le champ lexical plutôt orienté lors des descriptions de Michel ("race noire", Nègre, etc.)
    Je trouve que l'idée d'une ville commune à plusieurs intrigues est astucieuse mais on cherche plusieurs détails (il y en a peu mais il y en a !) Qui auraient pu être mieux exploités à mon avis !

    20/10/2020 à 21:40 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Comme avec son précédent roman, j’ai passé un moment de lecture très agréable, sympathique et divertissant. Non pas que cette histoire soit légère, il y a bel et bien deux victimes, une femme assassinée aux yeux et à la barbe de tous lors d’un spectacle de Noël et l’homme noir, le seul du village qui sera désigné coupable. L’avocate commise d’office mènera l’enquête, bâclée selon elle mais ne deviendrait-elle pas aveugle d’amour ? Une écriture simple et délicate, une quête intéressante, très plaisante à lire.

    20/10/2020 à 15:22 Emil (460 votes, 7.3/10 de moyenne) 6