Lorsque Dorita, la tyrannique femme d’Octavio, succombe brusquement dans un hôtel marocain où le couple passait des vacances, c’est pour lui un mélange de panique et de soulagement.
Il est débarrassé de sa harpie, mais ne va-t-on pas l’accuser de meurtre ?
Tandis qu’il se pose ces questions en éclusant des vodkas, Soldati, un Argentin chanteur de tango amateur, vendeur de glaces dans le désert et escroc à ses heures, déboule dans sa vie comme une fusée.
Ils croiseront bientôt Carlos Gardel (qui n’est pas mort en 1935…), bien décidé à tuer Julio Iglesias parce qu’il a osé reprendre ses tangos, mais aussi une équipe de cinéma abandonnée au désert, une bande de tueurs boliviens et des hippies figés dans le temps.
Et le timide Octavio, flanqué de ses fantasques compagnons, va se révéler un autre homme…
On en parle sur le forum : Les romans de Carlos Salem
Soumis le 16/06/2009 par Hoel