Un homme – l'un des frères de l'étrange famille Claeneboo – qui préparait une tombe meurt à cause de l'explosion d'un engin non identifié. Le policier Marquet est mis sur l'enquête et découvre une région qu'il ne connaît pas, avec ses codes et coutumes. Les frères de la victime vivent avec une mentalité moyenâgeuse, reclus sur eux-mêmes. Quand d'autres membres de cette famille disparaissent dans des circonstances étranges, Marquet, bientôt rejoint par son équipier Dacié, comprend qu'un tueur s'est mis en tête de massacrer les Claeneboo. Mais pourquoi ?
Après Bienvenue à Dunkerque et le remarquable Abattoir dans la dune, Maxime Gillio signe un autre très bon roman. L'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable, à la fois prenante, directe, tout en préservant des descriptions édifiantes et un humour de qualité – à noter que Maxime Gillio est un fan de Frédéric Dard et que le titre de cet ouvrage correspond en fait à un livre jamais écrit par le créateur de San-Antonio. Les portraits des divers protagonistes sont excellents, croqués tantôt avec tendresse tantôt avec sarcasme, et c'est un vrai régal de les voir évoluer d'un opus à l'autre. L'intrigue est également ingénieuse, offrant de nombreuses fausses pistes avant un changement de direction complet et assez inattendu. En moins de deux-cents pages, le livre est très abouti, et permet dans les dernières pages d'augurer une suite intéressante avec une fin ouverte quant à l'un des personnages.
Le cimetière des morts qui chantent est donc un roman policier de grande classe, divertissant et racé. A n'en pas douter, Maxime Gillio fait partie des auteurs à suivre de très près. Il convient d'ailleurs de signaler que son nouveau livre vient de sortir chez Ravet-Anceau : Les disparus de l'A16.
Un homme – l'un des frères de l'étrange famille Claeneboo – qui préparait une tombe meurt à cause de l'explosion d'un engin non identifié. Le policier Marquet est mis sur l'enquête et découvre une région qu'il ne connaît pas, avec ses codes et coutumes. Les frères de la victime vivent avec une mentalité moyenâgeuse, reclus sur eux-mêmes. Quand d'autres membres de cette famille disparaissent dans des circonstances étranges, Marquet, bientôt rejoint par son équipier Dacié, comprend qu'un tueur s'est mis en tête de massacrer les Claeneboo. Mais pourquoi ?
Après Bienvenue à Dunkerque et le remarquable Abattoir dans la dune, Maxime Gillio signe un autre très bon roman. L'écriture de l'auteur est toujours aussi agréable, à la fois prenante, directe, tout en préservant des descriptions édifiantes et un humour de qualité – à noter que Maxime Gillio est un fan de Frédéric Dard et que le titre de cet ouvrage correspond en fait à un livre jamais écrit par le créateur de San-Antonio. Les portraits des divers protagonistes sont excellents, croqués tantôt avec tendresse tantôt avec sarcasme, et c'est un vrai régal de les voir évoluer d'un opus à l'autre. L'intrigue est également ingénieuse, offrant de nombreuses fausses pistes avant un changement de direction complet et assez inattendu. En moins de deux-cents pages, le livre est très abouti, et permet dans les dernières pages d'augurer une suite intéressante avec une fin ouverte quant à l'un des personnages.
Le cimetière des morts qui chantent est donc un roman policier de grande classe, divertissant et racé. A n'en pas douter, Maxime Gillio fait partie des auteurs à suivre de très près. Il convient d'ailleurs de signaler que son nouveau livre vient de sortir chez Ravet-Anceau : Les disparus de l'A16.