Berlin, 1945. Bert Waldeck, retrouve sa ville natale après avoir passé onze années dans les camps nazis en tant que schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement.
Ayant survécu à l’enfer des camps puis au naufrage du Cap Arcona, prison flottante coulée par les Anglais, il se fait recruter par un officier américain. Celui-ci attend de Bert qu’il l’aide à retrouver Hans Steiner, un officier SS qu’il a bien connu, recherché comme criminel de guerre.
Joseph Bialot est, à l’instar de son personnage Bert Waldeck, un rescapé des camps nazis. Difficile alors de ne pas voir dans 186 marches vers les nuages, une forte influence de son vécu, faisant de ce roman une fiction et un témoignage à la fois. Ce récit prend alors une grande valeur, nous permettant de ne pas oublier cette sombre période de l’histoire de l’humanité, en ces temps où les négationnistes de tout poil sévissent encore au grand jour.
Si l’intrigue policière en elle-même demeure un peu limitée bien qu’intéressante – Bert part à la recherche d’un capitaine SS qui fut son ami d’enfance et croise en chemin quelques morts inexpliquées – l’intérêt du roman réside essentiellement dans le traitement des faits historiques et dans la qualité des descriptions.
Les deux personnages principaux, Bert et sa ville natale, sont magnifiquement décrits et l’analogie évidente : ils ont tous deux été détruits par la folie de cette guerre et tentent de se reconstruire. Bien difficile pour Bert, après tant de traumatismes, de retrouver sa place dans les ruines de Berlin, où l’identité de chaque habitant est douteuse et la suspicion permanente.
Au final, 186 marches vers les nuages est un beau roman noir sur la seconde guerre mondiale, à lire il est vrai plus pour sa valeur littéraire et son message que pour l’intrigue policière elle-même.
Berlin, 1945. Bert Waldeck, retrouve sa ville natale après avoir passé onze années dans les camps nazis en tant que schutzhäftling, détenu de sécurité enfermé sans jugement.
Ayant survécu à l’enfer des camps puis au naufrage du Cap Arcona, prison flottante coulée par les Anglais, il se fait recruter par un officier américain. Celui-ci attend de Bert qu’il l’aide à retrouver Hans Steiner, un officier SS qu’il a bien connu, recherché comme criminel de guerre.
Joseph Bialot est, à l’instar de son personnage Bert Waldeck, un rescapé des camps nazis. Difficile alors de ne pas voir dans 186 marches vers les nuages, une forte influence de son vécu, faisant de ce roman une fiction et un témoignage à la fois. Ce récit prend alors une grande valeur, nous permettant de ne pas oublier cette sombre période de l’histoire de l’humanité, en ces temps où les négationnistes de tout poil sévissent encore au grand jour.
Si l’intrigue policière en elle-même demeure un peu limitée bien qu’intéressante – Bert part à la recherche d’un capitaine SS qui fut son ami d’enfance et croise en chemin quelques morts inexpliquées – l’intérêt du roman réside essentiellement dans le traitement des faits historiques et dans la qualité des descriptions.
Les deux personnages principaux, Bert et sa ville natale, sont magnifiquement décrits et l’analogie évidente : ils ont tous deux été détruits par la folie de cette guerre et tentent de se reconstruire. Bien difficile pour Bert, après tant de traumatismes, de retrouver sa place dans les ruines de Berlin, où l’identité de chaque habitant est douteuse et la suspicion permanente.
Au final, 186 marches vers les nuages est un beau roman noir sur la seconde guerre mondiale, à lire il est vrai plus pour sa valeur littéraire et son message que pour l’intrigue policière elle-même.