Je n’avais jamais reçu autant de courrier depuis la disparition de Sherlock Holmes. C’était comme si moi, Georges Newnes, directeur du Strand Magazine et éditeur du docteur Watson, je devenais tout à coup responsable de tout ce qui concernait de près ou de loin le fameux enquêteur. Le décès de Sherlock Holmes provoquait un incroyable regain d’intérêt auprès du public. On me demandait d'éditer de nouvelles enquêtes du grand détective, comme si je disposais d’un stock inépuisable d’inédits au fond de mes tiroirs. Mais ce n'était malheureusement pas le cas… Jusqu’au jour où le docteur Watson me fit une bien étrange visite. Ma curiosité me coûta très cher. On n’invoque pas sans risque la mémoire de Jack l’Éventreur. Aujourd’hui encore, son spectre hante mes nuits, et je crains qu’il en soit ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Watson m’avait pourtant mis en garde : “Toutes les histoires ne sont pas bonnes à raconter, mon cher Newnes…” J’ai peut-être eu tort de ne pas suivre son conseil. »
Londres, été 1888. Sous une chaleur suffocante, la ville est saisie d’horreur par les premiers meurtres de celui qu’on surnommera bientôt « Jack l’Éventreur ». Mais que fait donc à cette époque le célèbre Sherlock Holmes ? Pourquoi aucune de ses enquêtes ne mentionne-t-elle la plus fameuse affaire criminelle qu’ait connue l’Angleterre de son temps ? C’est ce que va découvrir Georges Newnes, l’éditeur du docteur Watson, lorsque ce dernier, bien des années plus tard, lui confie le journal de l’enquête qu’il mena aux côtés de Holmes sur l’insaisissable tueur en série… Une terrible plongée dans les bas-fonds de Londres et une confrontation haletante entre deux figures légendaires de la littérature populaire.
L’année 2009 marque le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Conan Doyle.
On en parle sur le forum : Bob Garcia, auteur de polars et d'essais sur Tintin
Soumis le 05/11/2008 par El Marco