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9/10 Dans ce western sensible, touchant et émouvant, Thomas McNulty relate son arrivée en Amérique, après avoir fui son Irlande natale où toute sa famille a péri, victime de la Grande Famine. Adolescent, avec son amant et ami indéfectible John Cole, il adossera robes sous grimage d’un noir pour gagner sa vie dans des spectacles devant les mineurs avant d’endosser l’habit militaire des Tuniques bleues pour conquérir l’Ouest sauvage. Ensemble ce couple hors norme se verra incorporer l’Union pendant la Guerre de Sécession et aider Lige Magan, un ancien ami soldat, dans son exploitation de tabac dans le Sud profond.
Mais si ces péripéties sont aussi extravagantes, ce sont surtout les personnages aussi loufoques que remplis d’humanité qui constituent le plus grand intérêt de ce livre. Je pense notamment à l’adorable Winoma, la fille adoptive de Thomas et John, cette fille sioux arrachée à sa tribu qui fait preuve d’une envie de vivre à toute épreuve.
Comme dans Candide, Sebastian Barry fait de Thomas McNulty un antihéros qui traverse les événements qui ont constitué le socle de l’Amérique. Mais c’est l’amour qui est présente à toutes les pages. Cet amour qui unit les hommes, qui fait croire en l’avenir, en la justice humaine. Des jours sans fin est un livre qui procure indubitablement du bonheur.
12/06/2019 à 17:56 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 3
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9/10 Mêlant guerre, amour, et conquête de l’Ouest, Des jours sans fin est un brillant roman, très joliment écrit, évoquant des titres comme Le Dernier des Mohicans ou Faillir être flingué. Sebastian Barry confie avoir mis beaucoup de lui dans le personnage de Thomas et « avoir mis plus de cinquante ans à écrire ce roman », solidement documenté et largement inspiré de l’histoire de son arrière-grand-oncle. Rassurons-le, le jeu en valait la chandelle.
30/05/2019 à 18:27 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 5