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8/10 Des ossements sans tête sont retrouvés au zoo de Vincennes, dans l’enclos des lions. Il s’agit d’enfants. Alix de Clavery, criminologue, ainsi que toute l’équipe de l’OCRVP, pense aussitôt à Swan Blixen, enlevée six années plus tôt. Dans le même temps, le policier Zénard est retrouvé dans l’habitacle de son véhicule, les mains en sang et amnésique, et une brigadière vient de disparaître. Et c’est ensuite une autre gamine qui est enlevée.
Ce roman de Danielle Thiéry, extrait de la série consacrée à la commissaire Edwige Marion, percute d’entrée de jeu. Forte de son expérience au sein de la police – l’écrivaine a d’ailleurs été la première femme commissaire divisionnaire de l’histoire de la police française, le lecteur est rapidement frappé par la qualité des détails fournis quant aux techniques d’investigation, leur précision, et tout ce qui constitue le vécu de ces hommes et femmes de terrain. Dans le même temps, c’est aussi cette réalité qui va heurter, dans la mesure où ils sont confrontés à un sujet particulièrement sordide : la pédopornographie. Des images lourdes de perversité, mais que Danielle Thiéry ne lâche jamais qu’avec une forme de retenue, sans voyeurisme. L’enquête proposée dans ce tome est assez complexe et dédaléenne, d’autant qu’elle est multiple, et c’est avec plaisir que l’on retrouve les divers enquêteurs de l’Office, avec ici Alix de Clavery en première ligne, et qui va devoir approcher de près l’étrange famille de la Perrière, les propriétaires du zoo. Edwige Marion est encore sous le coup du traumatisme crânien qui lui laisse de sévères séquelles, et c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles Danielle Thiéry la laisse ici en arrière-plan, pour la ménager ou alors préparer un passage de témoin à d’autres limiers. L’intrigue est très réussie, dense et intelligemment bâtie, même si l’on pourra reprocher certaines longueurs ou passages inutiles, comme cette histoire autour de Zénard : elle se montre en effet bien moins percutante que la principale, même si elle contribue à nourrir l’univers des personnages créées par l’auteur. Et il y a des moments forts et marquants, comme ceux où apparaissent de dangereuses fourmis magnans, ou encore les toutes dernières lignes du roman, où les paroles d’une enfant claquent avec dureté et invitent à réfléchir sur leur sens réel, très inquiétant.
Un roman policier très réussi, même s’il aurait probablement gagné à être raccourci et condensé. Où des êtres humains peuvent se montrer encore plus dangereux et brutaux que des animaux. Même si cette leçon est connue, il est parfois nécessaire de la relire pour se la remémorer.12/02/2020 à 17:36 El Marco (3430 votes, 7.2/10 de moyenne) 3
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4/10 j'ai rarement lu un aussi mauvais début de roman, à croire que le but est de dissuader le lecteur de continuer...et ça marche. Je n'ai trouvé aucun intérêt à essayer d'en apprendre plus sur cette multitude d'enquêteurs , dont aucun ne se détache vraiment au départ. Ratage totale pour moi.
22/01/2020 à 16:40 gamille67 (2418 votes, 7.3/10 de moyenne) 4
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7/10 encore un bon roman de DT. J'ai trouve toutefois que l'on se perdait dans les différentes enquêtes au travers du roman dont au moins une n'était pas indispensable loin de là.
Pa ailleurs peut on encore parler de la série du commissaire Marion. A mon avis depuis au moins 4 romans de la série ce sont les personnages secondaires qui prennent le pas tout d'abord Valentine Cara depuis 'crime de seine' et surtout maintenant la psychologue Alix de Clavery dans les deux derniers romans. Et c'est plutôt le commissaire Marion de moins en moins présente qui apparaît comme un personnage secondaire.27/11/2019 à 01:23 eagle4 (813 votes, 7.3/10 de moyenne) 2
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7/10 Un polar complexe, sur le sujet très délicat de la pédophilie et de ses réseaux. Marion, toujours aussi diminuée, y est certes présente, mais c'est surtout Alix de Clavery, la criminologue déjà rencontrée dans les épisodes précédents, qui en est la principale protagoniste. Dense, mais parfois confus...
24/02/2019 à 15:13 pgrosjean (1190 votes, 7.9/10 de moyenne) 3
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6/10 Dans les pages de ce roman, je me suis perdue comme je me perds dans les mots pour exprimer cette sensation d’égarement.
29/09/2018 à 17:25 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 1
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8/10 L’homme est un loup pour l’homme. Sauf que sa monstrueuse part d’animalité s’entrechoque parfois avec l’innocence et la volonté de justice.
"Féroce", le nouveau polar de Danielle Thiéry, se dévore.
20/04/2018 à 06:44 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 3