Une série d’incendies criminels vient embraser la ville de Southampton. Aucun fil directeur en les victimes, ni dans les zones touchées. Mais après les blessés, des décès sont à compter. La commandant de police criminelle Helen Grace et son équipe enquêtent sur cette affaire, qui réserve encore autant de combustions que de surprises.
Ce quatrième volet de la série consacrée à Helen Grace séduit d’entrée de jeu. La plume de M. J. Arlidge est un festin : une écriture sèche et haletante, des chapitres diablement courts (cent quarante-deux pour un peu moins de cinq cents pages), et une variété des points de vue qui alternent à un rythme effréné. On se prend de passion pour l’héroïne, particulièrement douée, sagace et opiniâtre, et meurtrie par des penchants sadomasochistes. Les personnages sont tous léchés, croqués avec beaucoup de simplicité et de crédibilité, offrant ainsi une vaste palette humaine de tourments et d’épaisseurs psychologiques : l’écrivain évite avec intelligence le piège des individus sans âme, piètres faire-valoir des principaux protagonistes. On notera, notamment, la présence d’Emilia Garanita, journaliste machiavélique, prompte à dégainer des articles provocants. L’intrigue est singulière, parfaitement charpentée, jalonnée de multiples rebondissements, et qui allie vraisemblance et subtilité : sans vouloir rien dévoiler, le dénouement est en soi un modèle d’intelligence et d’étonnement, avec à la clef un épisode très poignant.
Malgré son titre français très dispensable, cet ouvrage de M. J. Arlidge est un véritable bijou de malice et d’émotion. De quoi amplement donner envie de s’attaquer à d’autres opus de la série.
Une série d’incendies criminels vient embraser la ville de Southampton. Aucun fil directeur en les victimes, ni dans les zones touchées. Mais après les blessés, des décès sont à compter. La commandant de police criminelle Helen Grace et son équipe enquêtent sur cette affaire, qui réserve encore autant de combustions que de surprises.
Ce quatrième volet de la série consacrée à Helen Grace séduit d’entrée de jeu. La plume de M. J. Arlidge est un festin : une écriture sèche et haletante, des chapitres diablement courts (cent quarante-deux pour un peu moins de cinq cents pages), et une variété des points de vue qui alternent à un rythme effréné. On se prend de passion pour l’héroïne, particulièrement douée, sagace et opiniâtre, et meurtrie par des penchants sadomasochistes. Les personnages sont tous léchés, croqués avec beaucoup de simplicité et de crédibilité, offrant ainsi une vaste palette humaine de tourments et d’épaisseurs psychologiques : l’écrivain évite avec intelligence le piège des individus sans âme, piètres faire-valoir des principaux protagonistes. On notera, notamment, la présence d’Emilia Garanita, journaliste machiavélique, prompte à dégainer des articles provocants. L’intrigue est singulière, parfaitement charpentée, jalonnée de multiples rebondissements, et qui allie vraisemblance et subtilité : sans vouloir rien dévoiler, le dénouement est en soi un modèle d’intelligence et d’étonnement, avec à la clef un épisode très poignant.
Malgré son titre français très dispensable, cet ouvrage de M. J. Arlidge est un véritable bijou de malice et d’émotion. De quoi amplement donner envie de s’attaquer à d’autres opus de la série.