Bon à tuer

(Scripta Manent)

4 votes

  • 6/10 Si la violence était la matrice d' "À mains nues", et du "Fil rouge", et si ses personnages la subissaient de plein fouet, ici, c'est nous qui devons nous faire violence pour ne pas s'arrêter aux premières pages, quitte à devoir rendre les armes à peine le livre entamé...
    Une première partie assez confuse, dont on n'émerge qu'à la moitié du livre...
    Une première partie pendant laquelle, il faut bien le reconnaître, il ne se passe pas grand chose, surtout après ce qui est révélé par la quatrième de couverture, si bien que, pendant un moment, je me suis demandé s'il n'y avait pas eu erreur...
    Une première partie vampirisée par ses nombreux personnages, qu'elle met en avant l'un après l'autre, sans que l'on sache toujours distinguer qui est qui, et qui fait quoi...
    L'intrigue ne décolle vraiment qu'à partir de la deuxième partie, quand tous les personnages sont amenés à interagir, et que l'aspect policier s'affirme, que la chasse à l'homme commence...
    Ce troisième roman dénote sensiblement dans l'univers de Paola Barbato, eu égard à ses deux précédents ouvrages, et n'aura pas laissé la même empreinte dans mon imaginaire de lecteur...
    Mais qu'elle se rassure, contrairement à Guido Brugnati, je ne lui en tiendrais pas rigueur...

    13/10/2019 à 19:54 jackbauer (698 votes, 7.2/10 de moyenne) 4

  • 7/10 Pas totalement emballé par ce dernier opus de Paola Barbato. Un livre qui parle du monde du livre et de tous ses acteurs, le tout emballé par une intrigue policière correcte, voilà un sujet intéressant et que l'auteure contrôle parfaitement. Tout y est mais, du coup, on perd un peu de rythme, et j'ai trouvé quelques longueurs de ci de là qui viennent un peu gâcher l'ensemble. Totalement différent de sa biographie antérieure (un bon point, elle sait se renouveler), elle se livre à un exercice difficile dont elle sort avec les honneurs.

    15/08/2018 à 08:39 Jabba (441 votes, 7/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Je ne reproche rien à l'écriture de Paola Barbato, à la narration détaillée et intense, riche en vocabulaire, mais plutôt au fond de l'histoire, à sa construction et surtout au manque d'ardeur et de vivacité ressenties lors de la lecture de ses deux précédents romans. L'auteur nous plonge dans un milieu qui est le sien, celui du livre, dans les méandres de ces acteurs : écrivains, éditeurs, lecteurs, fanatiques et de ceux qui restent dans l'ombre. Un détour dans les coulisses de ce monde oú se déroulent des événements insoupçonnables, mais voilà, beaucoup de personnages, beaucoup de points de vue, beaucoup de pensées se mêlent dans chaque chapitre et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver et de suivre le fil. Je n'ai pas réussi à m'adapter à la tournure du roman, à pleinement apprécier les protagonistes et il m'a manqué ce côté "choc", l'efficacité et la singularité qui se dégageaient de "À mains nues" et "Le fil rouge". Dommage, vivement le prochain !

    25/04/2018 à 14:20 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 6/10 La fébrilité est réflexe à l’annonce d’un nouvel effort de l’auteur transalpine. En effet, son premier roman, paru dans l’hexagone sous le titre « A Mains Nues », m’avait littéralement soufflé. Son propos, et sa forme, de cette parution chez ce même éditeur en 2014, se présentaient, ou se voulaient, plutôt clivants. Pour les uns, il n’était que violence pour la violence, Pour les autres, dont je faisais donc partie, la Milanaise, parallèlement scénariste TV et BD, nous percutait dans un combat sur un ring sans règles ni cordes, tant au sens littéral que figuré. La romancière a ce don du frisson, de l’impact indélébile des sens. J’avais donc hâte de me plonger dans ce nouvel écrit qui prenait ses quartiers dans le monde de l’édition.

    18/04/2018 à 12:41 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 7