Une fable en clair-obscur, reflet déformé des failles de notre société et de la part d’ombre des hommes.
Comme suspendue dans les airs, la ville est à cheval sur deux montagnes, séparée par un gouffre, réunie par un pont sur lequel s’élèvent de vieilles habitations.
Mais qui irait vivre sur un pont, au-dessus du vide ?
Celui-ci a été abandonné aux enfants des rues, orphelins livrés à eux-mêmes.
L’édifice constitue leur royaume.
Les deux parties de cette ville étrange sont habitées par les marginaux, les sorcières et les magiciens, tous ceux que la société a rejetés.
Et un peu en retrait de cette foule, le faiseur de clés vit avec sa femme et son enfant.
Un soir, son fils accourt en ville, le diable à ses trousses.
Il affirme que son père a tué sa mère, et l’a précipitée dans un trou si profond qu’on n’en voit pas le fond.
Et ce ne serait pas là son premier forfait : petits animaux, puis clients gênants…
Mais personne ne croit l’enfant.
La mère a simplement dû s’enfuir, lassée de cette vie de recluse.
Alors le jeune garçon va tenter de trouver refuge auprès de ses amis, les enfants du pont.
Jusqu’à ce que son père le lie à lui en fabriquant une clé enchantée.
Heureusement, bientôt, arrive en ville un recenseur, celui qui dénombrait les hommes…
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Soumis le 13/10/2017 par Norbert